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Bitume, ollie et piscines vides : bienvenue dans le monde du skate ! Avec notre série « 24 Sports Chrono », vous saurez tout – ou presque – sur les disciplines des Jeux olympiques et paralympiques. À vos marques !
La barre des 100 points
Comme lors des Jeux de Tokyo 2021, qui ont vu l’apparition de la discipline dans le programme olympique,
il y aura deux épreuves de skate sur la place de la Concorde (8e) pour les Jeux de Paris 2024 : une compétition de street et une autre de park. Dans la forme, elles sont
identiques, avec deux manches bien distinctes : les qualifications suivies
de la finale. Dans le fond, c’est un peu différent.
Les sessions de street se déroulent dans un décor
reprenant le mobilier urbain (bancs, escaliers, rails…). Les athlètes ont deux runs (passages,
en VF) de 45 secondes chacun pour réaliser le meilleur enchaînement de figures
possible. Chaque run est noté sur 100
et le meilleur score des deux est retenu. Enfin, les skateurs doivent effectuer
cinq tricks (figures)
uniques, notés de 0 à 100 également. Les deux meilleurs sont conservés pour
établir la note.
Les épreuves de park, elles, se
déroulent dans un environnement varié, comprenant des courbes et des bowls (à l’origine, des piscines vidées)
propices à la prise de vitesse et aux figures aériennes. Les athlètes ont trois
runs de 45 secondes pour se rapprocher le
plus des 100 points. Le meilleur des trois passages est retenu pour déterminer
le classement final.
Qualités requises pour être un champion : équilibre, créativité, maîtrise parfaite de la gravité et bravoure.
De l’écume au bitume
L’histoire du skate est
étroitement liée à celle de son cousin des mers : le surf. Tout commence
en Californie, dans les années 1950. À cette époque, le surf se développe à
vitesse grand V sur les plages de la côte ouest. En parallèle, des équivalents
terrestres voient timidement le jour, mais restent assez expérimentaux. La planche est lourde, les trucks (les axes sur lesquels
sont fixées les roues) rigides et les roues… en métal.
Il faut attendre les années 1970 pour
que la discipline se démocratise (enfin), grâce à quelques coups de pouce du
destin. En 1973, déjà, deux Californiens inventent les roues en plastique qui permettent alors aux planches de rouler sur n’importe quelle surface. En 1975, une sécheresse dans la région de Los Angeles pousse ensuite les habitants à vider leurs piscines, offrant ainsi des terrains de jeu inédits aux skateurs. Enfin, en 1978, un certain Alan Gelfand invente une figure mythique : le ollie. Ça y est, le skate moderne est né.
Tout le monde ollie !
Le ollie est une figure consistant à faire décoller sa planche. Elle a été inventée par un certain Alan « Ollie » Gelfand en 1978. Pour la réaliser, il faut taper l’arrière de la planche avec son pied arrière, gratter l’avant avec l’autre pied et lever les genoux pour que le skate décolle du sol. Vous avez compris la manip ?
Les champions français
Les noms des skateurs de la délégation française sont (enfin) connus ! Et il y a du beau monde :
Femmes :
-
Emilie Alexandre (Park)
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Lucie Schoonheere (Street) - éliminée lors des séries.
-
Louise-Aïna Taboulet (Park)
Hommes :
-
Joseph Garbaccio (Street) - éliminé lors des séries.
-
Aurélien Giraud-Geneste (Street) - éliminé lors des séries.
-
Vincent Milou (Street) - éliminé lors des séries.
-
Vincent Matheron (Park)
Où et quand ?
Les épreuves se dérouleront au Concorde Park les 27 et 28 juillet pour le street. Et les 6 et 7 août pour le park.
Vous parlez le skate ?
Si le ollie est aussi important dans l’histoire du skate, c’est qu’il est devenu la base de (presque) toutes les figures que l’on connaît aujourd’hui. Petite sélection faite de flips, de pops et de chiffres.
-
Kickflip : premier dérivé du ollie ; au lieu de gratter vers l’avant, on fait partir son pied vers l’intérieur pour que la planche effectue une vrille complète
-
Heelflip : c’est le même principe que la figure précédente, sauf que l’on gratte la planche avec le talon, d’où la présence du mot heel (talon) dans le nom
-
Pop shove-it : pour cette figure, la planche effectue une rotation à 180° sur un axe vertical sous les pieds du skateur
-
360 flip : c’est l’une des figures les plus difficiles à maîtriser. La raison ? C’est une savante combinaison entre un pop shove-it 360° (double rotation verticale de la planche, donc) et un kickflip. Vous suivez ?
Vidéo Youtube
Vous aimez ?
« 24 Sports Chrono », c’est un sport à découvrir chaque lundi et jusqu’au 22 juillet. Rendez-vous lundi 19 février pour du haut vol, des vrilles et des petits cailloux…
Vous pouvez découvrir tous les autres sports dans notre grand format dédié.
Vous pouvez découvrir tous les autres sports dans notre grand format dédié.
C’est bon pour la santé !
Parce que c’est un sport qui peut
se pratiquer (vraiment) partout. Pour s’entraîner, pas besoin forcément d’un
skatepark : un peu de bitume et quelques marches suffisent.
Parce que c’est une discipline complète.
Des chevilles à la nuque, en passant par les abdominaux, le skate fait
travailler tout le corps.
Parce qu’être un skateur, c’est
avant tout être libre comme l’air. Libre de s’habiller comme on veut, de skater
avec qui on veut et où on veut.
Où en faire ?
Du Trocadéro (16e) à la place de la
République (11e), la capitale est bien dotée en matière de spots et de skateparks. Petite
sélection.
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