On a testé… un entraînement de hurling
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Mise à jour le 08/04/2024
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À l'occasion de la Saint-Patrick, on a voulu tester le hurling, l’un des sports nationaux irlandais qu’il est possible de pratiquer à Paris. Casque sur la tête et batte entre les mains, c’est parti !
Le rendez-vous est fixé à 19 h 15 au centre sportif Louis-Lumière (20e). Après avoir passé les grilles, on traverse la piste d’athlétisme pour se diriger vers un grand pylône. C’est là que nous attend Naoise (prononcer « Nisha »), le coach des équipes de hurling et de camogie (son équivalent féminin) du Paris Gaels GAA.
Dans un français absolument parfait, cet architecte de métier, arrivé il y a à peine six ans en France, nous indique le chemin des vestiaires. Une fois notre tenue enfilée (un short, un maillot de foot et des baskets), on retourne sur la pelouse. L’entraînement peut commencer… Enfin, presque.
Hurley, casque et mouvements de poignets
Avant de rejoindre nos partenaires du soir, on démarre par une petite session en tête à tête avec Naoise. Au programme ? Une leçon express sur les bases de ce sport né il y a plus de deux mille ans en Irlande. Il oppose deux équipes de 15 joueurs munis d’un « hurley », sorte de batte plate en bois. L’objectif est simple : mettre le « sliotar », semblable à une balle de baseball, dans le but adverse. Quand les règles sont bien intégrées, le coach nous équipe d’un hurley et d’un autre accessoire : le casque. Ce dernier protège les joueurs des nombreux chocs à la tête auxquels ils sont exposés durant un match.
Puis vient le moment d’apprendre les gestes de base. Les premiers consistent à tenir le hurley (toujours à deux mains) et à lever la balle du sol en faisant une sorte de mouvement de cuillère. Les autres sont centrés autour de la frappe de balle, sans aucun doute la partie la plus délicate et frustrante du hurling. Réussir un tir ou une passe – aussi bien à ras de terre, à mi-hauteur, avec rebond ou carrément haut dans le ciel – nécessite une coordination parfaite et pas mal de souplesse au niveau des poignets. Tout un programme !
Au cœur du jeu
Après tout ça, place à l’entraînement ! Ce soir, nous sommes 18 joueurs. Parmi les participants, on compte une très grande majorité d’Irlandais(es), aussi bien expatrié(e)s qu’étudiant(e)s.
La soirée commence par un échauffement, qui a pour but de préparer les parties du corps (poignets, bras, chevilles) largement mises à contribution. On enchaîne ensuite par une série d’exercices durant lesquels on s’entraîne à passer la balle, à la contrôler et à la réceptionner… Le tout en mouvement. Ce n’est pas facile, mais au fur et à mesure, on finit par (plus ou moins) prendre le pli. Pendant quarante minutes, le rythme est soutenu et la température monte assez vite malgré le froid (le casque n’y est pas pour rien !).
Naoise, très pédagogue, nous accompagne durant tous les ateliers et n’hésite pas à lancer des « Good job ! » lorsqu’un mouvement est réussi. D’ailleurs, c’est lui qui se charge de composer les équipes qui s’affronteront pour le match de clôture de la soirée. Ce sera les bleus contre « le reste du monde ». Force est d’avouer que pendant toute la partie, même si l’on ne touche presque pas la balle, on observe avec admiration les joueurs maîtriser parfaitement le hurley et envoyer des passes millimétrées à leurs partenaires situés à l’autre bout du terrain. Impressionnant.
Verdict
Une heure trente plus tard, on ressort avec les poignets en feu, mais aussi (et surtout) avec la satisfaction d’avoir testé une discipline vraiment différente, où technique et cohésion d’équipe sont les maîtres-mots. Seul regret : ne pas pouvoir poursuivre l’entraînement pour maîtriser, ne serait-ce qu’un peu plus, toutes les spécificités de ce sport à la fois moderne et hors du temps !
Le hurling, trésor national (et mondial)
Depuis 2018, le hurling et le camogie sont inscrits au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO !
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