Mineurs isolés étrangers: la Ville de Paris réaffirme son engagement
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Mise à jour le 06/07/2017
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Chaque année, la Ville de Paris consacre 80 millions d’euros à l’accueil et la prise en chargeurs des mineurs et jeunes majeurs étrangers. Pour la première fois, une e-pétition portant sur les mineurs isolés étrangers a atteint le seuil de 5.000 signatures et été débattue par le Conseil de Paris lors de sa séance du mois de juillet 2017.
Protéger des centaines de mineurs isolés étrangers présents à Paris
Portant sur les mineurs isolés étrangers, l'e-pétition a permis à l’exécutif de réaffirmer son engagement sans failles et son souhait de s’inscrire dans un processus d’amélioration continue des modalités de protection de tous les mineurs isolés étrangers présents dans la capitale.
La crise migratoire a conduit à une forte augmentation du nombre de jeunes se présentant en vue d’une évaluation au Dispositif d’évaluation des mineurs isolés étrangers (DEMIE). Alors qu’en 2015 on comptait environ 1.300 évaluations réalisées, le DEMIE a évalué près de 2.000 situations en 2016, soit une augmentation de près de 45%. L’augmentation s’est encore accentuée à la fin de l’année 2016 et sur 2017.
Des mesures pour améliorer la prise en charge des mineurs isolés étrangers
À la suite du débat, le Conseil de Paris a émis le vœu que la Ville continue d’adapter l’ensemble du dispositif de prise en charge des mineurs, en fonction du nombre d’arrivées constatées, afin notamment de mettre à l’abri l’ensemble des jeunes entre leur arrivée à Paris et l’évaluation de leur minorité et de leur isolement.
La Ville de Paris a également présenté les conclusions du groupe de travail sur l’évaluation de la minorité et de l’isolement aux partenaires de la protection de l’enfance et aux groupes politiques du Conseil de Paris. La mise en œuvre des propositions de ce groupe de travail fera l’objet d’un suivi régulier.
Pour anticiper la période estivale et garantir le principe d’une mise à l’abri de tous les jeunes en attente d’évaluation, la Ville de Paris va renforcer les capacités d’accueil à travers la mise en place d’un partenariat avec l’association Alteralia, qui vise à mobiliser 70 places de mise à l’abri supplémentaires. Ainsi, le Conseil de Paris a voté une subvention de 300.000 euros à l’association, afin de couvrir les dépenses de fonctionnement nécessaires au déploiement de ce dispositif de mise à l’abri qui viendra s’ajouter aux dispositifs existants.
Dominique Versini, adjointe à la Maire de Paris, a également interpellé l'État pour proposer une centralisation par ce dernier du dispositif d’évaluation et de mise à l’abri d’urgence des jeunes migrants pour assurer un accueil et une évaluation de qualité égale sur l’ensemble du territoire national, notamment à travers la création de plateformes d’évaluations et de mise à l’abri, sur le modèle de l’examen des demandes d’asiles réalisées par l’OFPRA.
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