La Seine
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Mise à jour le 08/04/2022
Sommaire
Découvrez la Seine, ses ponts, ses berges, son histoire, la crue de 1910 et ses conséquences… et les sites d'exception qui jalonnent le fleuve.
Ponts et berges
Les aménagements du fleuve accompagnent les usages tout au long de l'Histoire parisienne. La construction de monuments en bord de Seine a complété les équipements déjà présents. Paris compte aujourd'hui 37 ponts et passerelles au dessus de la Seine. Récit d'une Histoire mouvementée.
Les ponts en vidéo
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Faune et flore des berges de la Seine
Bien que domptée, à commencer par son débit contrôlé en amont par un ensemble de barrages, la Seine reste à Paris un élément naturel, un couloir de nature qui coupe la capitale en deux.
Le net recul de la pollution observé ces dernières années a permis la réimplantation de végétaux aquatiques et le retour de poissons d'espèces variées. Canards colverts, foulques et bergeronnettes comptent également parmi les habitants de la Seine, sans oublier le cortège hivernal de mouettes et de goélands qui apportent un parfum de grand large.
Flore des quais
Les arbres plantés sur les quais sont en majorité des platanes, des peupliers d'Italie, ou bien encore des trembles. Des saules viennent ajouter une note romantique aux bords de la Seine. Malgré les pavés, des plantes propres aux milieux humides ont réussi à s'installer : la mousse, la salicaire et ses fleurs mauves, le lycope d'Europe ou la renouée persicaire, une plante utilisée pour soigner les plaies. D'autres espèces, comme les fougères et les lichens, capables de s'adapter à un support pauvre, ont pris place entre les pierres. Le retour du lichen, très sensible aux polluants sulfureux, est le signe d'une amélioration de la qualité de l'air.
Flore du fleuve
Peu visible, la flore aquatique est essentielle pour l'écosystème du fleuve. Non seulement elle oxygène les fleurs, mais les sagittaires, potamots ou rabaniers qui la composent permettent également aux poissons de déposer leurs œufs, puis servent de refuge à leurs alevins.
Faune des berges
De l'automne au printemps, les mouettes rieuses sont les invitées de Paris. Rares au XIXe siècle, leur présence est coutumière dès le milieu de notre siècle. Les goélands viennent également passer l'hiver dans la capitale. Attirés par les décharges des alentours, ils s'installent aux abords de la Seine dans les années 1970. Saisonniers, ils quittent Paris aux beaux jours.
Les autres habitants des berges sont les canards colverts, dont certains sont sédentaires, les foulques et les poules d'eau. On peut aussi remarquer en hiver la bergeronnette grise, reconnaissable à sa longue queue noire et à ses sauts verticaux. Plus rares, les martins-pêcheurs viennent hiverner vers le pont Mirabeau ou celui du Garigliano. Pendant l'hiver particulièrement rude de 1950, les Parisiens ont eu la chance d'observer des cormorans autour de Notre-Dame.
Faune aquatique
Il y a 50 ans, il ne restait plus que 4 ou 5 espèces de poissons dans la Seine. Aujourd'hui, on en recense une vingtaine largement représentée et une dizaine plus rares. On trouve ainsi à nouveau gardons, tanches, gougeons, ablettes, mais aussi truites, perches, brochets ou anguilles. La présence de ces espèces est pour l'essentiel naturelle. En revanche, les poissons-chats et les silures sont des espèces étrangères. Ces derniers, voraces carnivores, ont été introduits en 1980 pour lutter contre la prolifération des brèmes et des écrevisses américaines. Des individus de 2 m et pesant 50 kg ne sont pas rares !
» Rencontre avec un pêcheur parisien
Vidéo Dailymotion
En cas d'orage violent, la Seine est menacée par le rejet d'excédents d'eaux usées qui engendrent l'asphyxie de milliers de poissons. Pour y remédier, la Ville de Paris et le SIAAP (Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne) installent diffuseurs d'oxygène et réservoirs, protégeant ainsi la faune et la flore fluviales.
La prévention des crues : une nécessité depuis 1910
La crue de janvier 1910 qui paralysa Paris pendant plus d’une semaine a incontestablement fait prendre conscience de la nécessité de préserver autant que possible la capitale et son agglomération du risque inondation.
En raison de sa topographie, l’Ile-de-France demeurait, en effet, extrêmement vulnérable. Aussi, depuis lors, des mesures ont été prises et des travaux effectués pour réduire les conséquences d’une nouvelle crue « exceptionnelle » : construction de parapets, rehaussement de ponts et de quais de la Seine, creusement du lit du fleuve, ou encore suppression du barrage-écluse de la Monnaie. Ces travaux ont sensiblement amélioré l’écoulement des eaux qui traversent la capitale.
Des aménagements pour limiter les crues de la Seine
Après la crue de 1924, le Ministère des travaux publics lança un vaste chantier pour l’aménagement, en amont de Paris, de quatre grands lacs artificiels. Mis en service pendant la période 1950-1990, ils sont actuellement gérés par l’Institution Interdépartementale des Barrages Réservoirs du Bassin de la Seine (IIBRBS) dont la Ville de Paris est membre. Ces « barrages réservoirs» permettent la régulation du débit de la Seine et de la Marne. Ainsi, en cas de crue, l’eau des rivières est prélevée, stockée pour en limiter l’amplitude ; puis restituée progressivement au fleuve ; on estime aujourd’hui que ces barrages permettraient, dans le cas d’une crue de type 1910, de diminuer d’environ 70 cm la hauteur d’eau de la Seine à Paris.
Préserver les Parisiens des conséquences néfastes d’une inondation est une préoccupation constante de la municipalité parisienne. Ainsi, a-t-on pu assister, ces dernières années, à la mise en place de protections permanentes (surélévation de parapets) ou de protections mobiles (batardeaux, barrières anti-crues ou rehausses de parapets). Le dispositif pour contenir la Seine dans son lit jusqu’à la cote atteinte en 1910 est désormais opérationnel.
Le réseau municipal d’assainissement a également fait l’objet de nombreux travaux visant à permettre un fonctionnement normal tant qu’il n’y a pas d’inondation de la voie publique. Et le réseau d’alimentation de Paris en eau potable ne devrait pas connaître de dysfonctionnements tant que les immeubles seront alimentés en énergie électrique.
Si une crue devait dépasser le niveau atteint par la Seine en 1910, une partie de l’alimentation en eau dans Paris pourrait ne plus être assurée. Dans ce cas, Paris dispose d’une réserve d’eau supplémentaire utilisable grâce à la nappe de l’Albien située sous son territoire à une profondeur de 600 mètres, et donc insensible aux crues.
Dans Paris même, il existe cinq puits dont chacun dispose d’une capacité de production de 150 000 l/heure. Trois de ces puits sont librement accessibles. La réalisation de deux puits supplémentaires est prévue dans les années à venir.
La carte des zones inondables
Pour prendre connaissance de la situation de votre lieu d'habitation, dans l'hypothèse d'une crue du type de celle de 1910, consultez le plan de votre arrondissement.
Les réflexes à adopter en cas de crue
Si une crue est annoncée, la montée des eaux peut être prévue 3 jours au maximum à l'avance ce qui permet de réagir et de s'organiser.
Des sites d'exception
Laissez-vous aller au fil de la Seine et découvrez un panorama de lieux originaux, qui ne se limite pas aux ponts. Depuis le quai Branly jusqu'au pont de Sully, les berges de la Seine sont inscrites au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO.
" Descendons vers la Seine. C'est un fleuve adorable. On ne se lasse pas de le regarder " écrivait Guillaume Apollinaire (Le Flâneur des deux rives).
Île aux Cygnes
Entre le pont de Grenelle et le pont Bir-Hakeim, la Seine -très large- abrite en son milieu sa troisième île, souvent oubliée : l'île aux Cygnes. Longue de quelques 850 m, elle compte 11 m seulement en largeur. Cela permet d'accueillir une allée plantée de deux rangées d'arbres : l'allée des Cygnes. Une bande de terre créée en 1827 afin de protéger le port de Grenelle d'une construction immobilière en pleine expansion. Ponctuée de bancs, cette calme promenade ombragée est devenue un refuge discret pour les citadins. A la proue de l'île des Cygnes se dresse "la Liberté éclairant le monde", version miniature de celle que son auteur, Auguste Bartholdi, reproduisit pour New York. Inaugurée pour l'anniversaire de l'Indépendance américaine en 1889, elle tournait alors le dos aux Etats-Unis. Ce n'est qu'en 1937, alors que l'île accueille le centre des colonies de l'Exposition universelle, que la statue trouve son orientation actuelle, face à l'Occident.
Métro
Bir-Hakeim, ligne 6
Velib
Station 16112, 1
Station 16023, 1 rue de passy
Station 7025, 2 avenue octave creard
Musée d'art moderne de la Ville de Paris
Chef d'œuvre de l'Exposition de 1937 sur les Arts et Techniques, fondé sur le terrain de l'ancienne manufacture de tapis de la Savonnerie, le palais de Tokyo devait accueillir les collections de la Ville. En 1961, les collections quittent le Petit Palais pour l'ouverture du musée d'Art moderne de la Ville de Paris. Toutes les tendances artistiques du XXe siècle y sont représentées : fauvisme, cubisme, surréalisme, arte povera…
Ordonné en paliers, le palais de Tokyo communique avec le fleuve : les deux bras de ses bâtiments s'ouvrent sur l'eau et, au-delà des arbres, les quais s'immiscent à l'intérieur en un large patio où des sculptures des années 1930 entourent un miroir d'eau. C'est bien la lumière du fleuve qui pénètre dans ce musée conçu pour être éclairé de façon naturelle.
Bus
Lignes 32 (Iéna), 42 (Alma-Marceau), 72 (Musée d'Art moderne), 80 (Alma-Marceau), 82 (Iéna) et 92 (Alma-Marceau)
Métro
Alma Marceau, ligne 9
Iéna, ligne 9
Velib
Station 8046, 2 rue marceau
Station 16007, 4 rue de longchamp
Station 8045, face 3 avenue montaigne
Musée des égouts
La visite du musée des égouts de Paris a lieu dans un cadre d'exploitation réelle : la visite s'organise entre un espace réservé à l'approche historique et pédagogique sur l'assainissement à Paris et le réseau des égouts tel qu'il existe et est exploité.
Métro
Pont de l'Alma, ligne 7
Velib
Station 7022, 3 avenue bosquet
Station 8045, face 3 avenue montaigne
Station 8046, 2 rue marceau
Bouquinistes
C'est sur le quai Voltaire que sont apparus en 1891 les premiers bouquinistes. Du pont Royal au pont de Sully, le pointillé ininterrompu de leurs petites boîtes vertes, à la couleur et à la taille réglementaires, raconte le lien intime qui rattache Paris à l'histoire du livre. Chaque bouquiniste a le droit d'exploiter 8,2 m de parapet et sa concession doit être renouvelée chaque année auprès de la Mairie (il en existe 245 au total). Romans oubliés ou journaux d'avant-guerre, c'est tout un poème qui s'écrit sur le quai.
Bassin de l'Arsenal
Aménagé en port de plaisance depuis 1983, le bassin de l'Arsenal offre 178 postes d'amarrage alimentés en eau et en électricité. Une vie discrète et méconnue se déroule à bord de ces péniches peintes et baptisées de jolis noms, échos de musique, effluves de cuisine : impressions de vacances à Paris.
Les berges de Seine
Le périmètre inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO correspond à la partie de la Seine comprise entre le pont de Sully et le pont d'Iéna (et jusqu'au pont de Bir-Hakeim pour la rive gauche). Sur 365 hectares, il inclut 23 des 37 ponts de Paris sur la Seine ainsi que l'île Saint-Louis et l'île de la Cité dans leur intégralité. Ce périmètre a été défini et inscrit sur la liste de l'UNESCO en 1991.
Rive gauche et rive droite, les berges de Seine sont désormais fermées aux voitures et constituent un espace de détente et de promenade.
Un peu d'Histoire
A plus d'un titre, la Seine est au cœur de Paris. Géographiquement, elle en est l'axe central, conséquence du rôle qu'elle a joué dans l'histoire de la ville. Très tôt perçue comme un atout territorial et économique majeur, elle accompagne l'essor parisien.
Aux sources de Paris
Paris trouve son origine autour de la Seine. Les pirogues et les vestiges retrouvés à Bercy attestent une présence humaine dès le Néolithique. Mais c'est l'île de la Cité qui constitue le véritable noyau autour duquel s'est développée la ville : Lutèce, l'antique cité des Parisii, mentionnée par César, n'était initialement qu'un oppidum. Son implantation stratégique, sur un site naturel formant un carrefour entre un passage à gué et la voie fluviale, est déterminante pour son expansion.
Entre expansion et danger
Le fleuve, conditionnant l'extension de la ville entre ses deux rives, en constitue le centre topographique et le moteur économique. Le contrôle de la navigation, première source de richesses, assure dès le 1er siècle un important pouvoir à la confrérie des marchands appelés Nautes. Le pilier retrouvé sous Notre-Dame, élevé en l'honneur de l'empereur romain Tibère, laisse supposer qu'ils détenaient également une autorité politique. Liaison économique avec la mer, la Seine reste aussi un axe d'invasion : entre 885 et 888, les Vikings tentent à plusieurs reprises d'assiéger Paris en remontant le fleuve.
Pouvoir des marchands de l'eau
Ville royale, Paris voit également se préciser un pouvoir municipal en grande partie issu d'une corporation de marchands, la Hanse, qui représente la principale activité de Paris: le commerce par voie d'eau. Si sa filiation avec les Nautes n'est pas certaine, son rôle est toutefois le même : assurer le contrôle des marchandises entrant et sortant de Paris. Autorisée à percevoir des taxes pour l'entretien des ports et infrastructures fluviales, cette corporation, dont la première mention date de 1211, dispose d'une juridiction reconnue par le roi, confirmée par Louis VII et renforcée par Philippe Auguste.
Cette confrérie donne naissance à la bourgeoisie urbaine qui gère l'administration parisienne : les prévôts des marchands et les échevins sont choisis parmi ses membres. Dès lors, le siège des activités municipales se confond de manière très significative avec le lieu où se réunit la Hanse : tout d'abord le " parloir aux bourgeois ", situé à proximité de l'actuelle rue Saint-Jacques, puis, après 1357, la " Maison aux piliers ", emplacement de l'actuel Hôtel de Ville. Cette symbiose se retrouve dans les emblèmes de Paris, qui adoptent les symboles même de cette confrérie. De nos jours encore, les armes figurent un bateau et la devise reste " Fluctuat nec mergitur " (" Il vogue mais ne sombre pas ").
Fleuve nourricier
Si certaines marchandises ne font que transiter par la capitale, la Seine est aussi la première voie pour l'approvisionnement de Paris en matériaux de construction, en bois de chauffage et en denrées alimentaires. Celles-ci fournissent foires et marchés qui donnent à Paris un rayonnement commercial d'importance régionale. Du Moyen-Age au XVIIIe siècle, le potentiel économique du fleuve crée toute une activité autour de son exploitation.
Les ports sont disséminés dans tout Paris, et plus particulièrement sur la rive droite où il est plus facile d'aborder. Le plus important d'entre eux, le port de Grève, qui s'étende de l'actuelle place de l'Hôtel de Ville au pont Marie, reçoit toutes sortes de marchandises. D'autres se spécialisent : ports au bois, au blé, au vin… Par ailleurs, la Seine est également une source d'énergie pour les moulins, les laminoirs et la pêche, autant d'activités qui se poursuivent sans discontinuer jusqu'au XVIIIe siècle.
Voie de circulation
Au milieu du XVIIIe siècle, la volonté d'assainir Paris amène à considérer la Seine sous un jour nouveau. Les abords en sont dégagés et ordonnés, ce qui tend peu à peu à faire disparaître les activités dont le fleuve était le centre. Le transport devient progressivement sa fonction principale et le trafic fluvial s'accroît.
Dès le début de XIXe siècle, la circulation est améliorée par la reconstruction des ponts et la canalisation de la Seine. La création des canaux permet également de compléter les communications par voie d'eau. Dès lors, la Seine peut accompagner le développement industriel de Paris dont les activités nouvelles se déploient à l'Est et à l'Ouest de la capitale, lieu où se fixe alors l'activité portuaire, bientôt relayée à l'Est par le chemin de fer, avec l'implantation de gares.
Aujourd'hui, en dehors des cimenteries et carrières, reportées en périphérie de la capitale, l'industrie a globalement quitté les bords de la Seine dans Paris. C'est désormais l'agrément qui prime dans l'usage des rives de la capitale.
Paris, 2e port fluvial d'Europe
Reliant l'Ile-de-France et la Champagne à la mer du Nord, la Seine est la voie navigable la plus fréquentée de France avec 21,3 millions de tonnes de marchandises qui y transitent chaque année. Si les grands sites portuaires sont situés en dehors de Paris, à Gennevilliers, Bonneuil-sur-Marne et Limay, une quinzaine de ports linéaires subsiste intra muros, comme le pont Victor (rive gauche), permettant d'acheminer les matériaux de construction et d'évacuer les déblais.
Longueur : 776 km (2e fleuve français par sa longueur)
Source : dans le plateau de Langres, à 471 m d'altitude, sur la commune de Saint-Denis-l'Abbaye, au lieu-dit Saint-Germain-Source-Seine.
Bassin : 78 650 km2 (dont 40 km2 en Belgique).
Débits : moyen 450 m3/s, maximum 2500 m3/s.
Départements traversés : 14. Côte d'Or, Aube, marne, Seine-et-Marne, Paris, Yvelines, Essonne, Val-d'Oise, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis, Eure, Seine-Maritime, Calvados.
Aménagement : 19 barrages doublés d'écluses, 6 en aval de Paris, 13 en amont. Sans eux, la Seine aurait moins d'1 m d'eau six mois par an. Le fleuve est navigable sur une distance de 535 km et comporte 25 écluses et retenues.
Affluents :
Rive gauche : l'Yonne, le Loing, l'Essonne, l'Eure, la Risle
Rive droite : l'Aube, la marne, l'Oise, l'Epte
La Seine à Paris
Longueur : 12,780 km.
Profondeur : de 3,40 m au pont Nationale à 5,70 m au pont Mirabeau.
Point le plus large : 200 m, près du pont de grenelle
Point le plus étroit : 30 m, quai de Montebello
Niveau : 26,39 m, étiage historique le plus bas. L'échelle de référence se situe sur le mur du quai de l'île Saint-Louis, en amont du quai de la Tournelle.
Débits : moyen 273 m3/s (1948-1994), hautes eaux d'hiver (février) 550 m3/s, étiage (août) 100 m3/s.
Vitesse : environ 2 km/h.
Température : variant entre 5,3° et 24,6°. Moyenne : 14,1°.
Nombre de ponts : 37 dont 31 ponts routiers, 4 passerelles et 2 ponts exclusivement ferroviaires.
Trafic fluvial : 21,3 millions de tonnes de trafic (1194) dans les 70 sites d’Île-de-France (2e port fluvial d'Europe).
Source : dans le plateau de Langres, à 471 m d'altitude, sur la commune de Saint-Denis-l'Abbaye, au lieu-dit Saint-Germain-Source-Seine.
Bassin : 78 650 km2 (dont 40 km2 en Belgique).
Débits : moyen 450 m3/s, maximum 2500 m3/s.
Départements traversés : 14. Côte d'Or, Aube, marne, Seine-et-Marne, Paris, Yvelines, Essonne, Val-d'Oise, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis, Eure, Seine-Maritime, Calvados.
Aménagement : 19 barrages doublés d'écluses, 6 en aval de Paris, 13 en amont. Sans eux, la Seine aurait moins d'1 m d'eau six mois par an. Le fleuve est navigable sur une distance de 535 km et comporte 25 écluses et retenues.
Affluents :
Rive gauche : l'Yonne, le Loing, l'Essonne, l'Eure, la Risle
Rive droite : l'Aube, la marne, l'Oise, l'Epte
La Seine à Paris
Longueur : 12,780 km.
Profondeur : de 3,40 m au pont Nationale à 5,70 m au pont Mirabeau.
Point le plus large : 200 m, près du pont de grenelle
Point le plus étroit : 30 m, quai de Montebello
Niveau : 26,39 m, étiage historique le plus bas. L'échelle de référence se situe sur le mur du quai de l'île Saint-Louis, en amont du quai de la Tournelle.
Débits : moyen 273 m3/s (1948-1994), hautes eaux d'hiver (février) 550 m3/s, étiage (août) 100 m3/s.
Vitesse : environ 2 km/h.
Température : variant entre 5,3° et 24,6°. Moyenne : 14,1°.
Nombre de ponts : 37 dont 31 ponts routiers, 4 passerelles et 2 ponts exclusivement ferroviaires.
Trafic fluvial : 21,3 millions de tonnes de trafic (1194) dans les 70 sites d’Île-de-France (2e port fluvial d'Europe).
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