Le trafic automobile en baisse significative à Paris

Le trafic automobile confirme son recul dans la capitale. Il a enregistré une baisse de 6% sur les 6 premiers mois de l'année. La mairie de Paris récolte les premiers fruits de ses mesures pour la qualité de l'air, telle que la piétonnisation des berges de Seine.

Sur les 6 premiers mois de l'année, le nombre de véhicules roulant dans la capitale est en recul de 6,05% en comparaison avec la même période l'an dernier, selon les chiffres de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD).

C'est en février que la baisse la plus importante a été enregistrée, avec 705 véhicules par heure et par kilomètre, contre 796 véhicules/h/km en février 2017, soit une baisse de 11,4%.

La mairie de Paris récolte les premiers fruits de sa politique anti-pollution, avec notamment des mesures concrètes pour la qualité de l'air, telles que la piétonnisation des berges de Seine et la réforme du stationnement payant. On note l’accélération d'une tendance : le trafic a reculé de 3% en moyenne de 2003 à 2013, et plus précisément de 4% pendant la mandature actuelle, de 2014 à 2016.

La baisse du trafic automobile a un impact direct sur la pollution de l’air, qui a elle-même baissé de 30% sur la période 2003/2013.

Fin mai, l'ONG Greenpeace plaçait Paris à la septième place d'un classement évaluant la qualité de l'air dans 13 métropoles européennes. Christophe Najdovski, adjoint à la maire chargé de la voirie et des déplacements, souligne que Paris ne représente que 1% du territoire francilien.

Il se dit favorable à l'extension de la zone à faible émission à l'ensemble de la petite couronne, proposée par la métropole du Grand Paris. Actuellement, le dispositif des vignettes Crit'Air n'y est activé que lors des pics de pollution, avec des restrictions concernant selon les cas différents numéros de vignettes.

Depuis début 2017, la "circulation différenciée" (selon votre vignette Crit'Air) a ainsi remplacé la "circulation alternée" (selon le numéro de plaque paire ou impaire) afin de pouvoir mieux exclure de la circulation les véhicules les plus polluants.