Open data: la RATP libère ses données
Actualité
Mise à jour le 05/01/2017
Attention, cet article n'a pas été mis à jour depuis le 05/01/2017, il est possible que son contenu soit obsolète.
Sommaire
La RATP a choisi de s’associer à la démarche globale d’ouverture des données publiques (« open data »), initiée par l’État avec la mission Etalab et certaines collectivités et administrations, dont celles de la Ville de Paris, en rendant accessibles et utilisables par tous certaines de ses données.
La fourniture des données de la RATP en temps réel est en marche pour l'ouverture totale de toutes les informations «voyageur», de tous les acteurs de la mobilité. La RATP s’est investie depuis le début sur ce sujet afin que la démarche open data se fasse au plus grand bénéfice des voyageurs.
Depuis mai 2013, la RATP a déjà ouvert de nombreuses informations de transports: une quantité considérable de données qui permet notamment la réalisation d’une recherche d’itinéraire complète.
L’engagement de la RATP dans l’open data date de juillet 2012 : l’entreprise donne la liste des stations et correspondances, liste des arrêts de bus, données de qualité de l’air… Elle permet aussi la réutilisation digitale des éléments relevant de la propriété intellectuelle, tels que les plans de réseau, les indices de réseaux et de lignes… Pour l’ouverture de ces données, à l’instar de la Ville de Paris, la RATP fait le choix d’une ouverture sous licence ODbL, afin de garantir que les réutilisateurs jouent bien le jeu de l’open data.
Principe de gratuité totale et de sécurité technique
Se préparer techniquement pour faire face aux requêtes massives attendues dans le cadre de la démarche open data en évitant ainsi des épisodes de dégradation du service dus à des sollicitations incontrôlées est l'obsession constante de l'entreprise publique qui s'attend à un «rush» considérable.
Les transporteurs (RATP, SNCF, Air France et Transdev) travaillent actuellement à l’élaboration des « codes de conduite » en cours d’homologation par le ministère de l’Écologie et le ministère de l’Économie. Ceux-ci pourront préciser certaines modalités telles que :
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La gratuité est de principe, mais seuls les surcoûts générés par les utilisateurs de masse pourront donner lieu à des redevances, afin de ne pas faire supporter au contribuable les frais des politiques open data.
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Les données peuvent être ouvertes sous licence ODbL, afin de garantir que les réutilisateurs jouent bien le jeu de l’open data.
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Les engagements sur des délais permettant la mise en place des infrastructures requises pour assurer la continuité du service.
Comme la Ville de Paris, la RATP soutient les start-up
Hackathon, Opendatalab… visent à stimuler en les primant, les services les plus innovants intégrant des données RATP. La RATP est donc active auprès de la communauté des développeurs. Elle a notamment soutenu Handistrict (devenu accessible.net), NeverBLate et Time Reader.
La RATP soutient y compris financièrement, certains événements open data de la Ville de Paris, et remet à Open Paris le prix RATP récompensant le meilleur service de valorisation du mode Bus.
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