Lieu

Jardin des Rosiers Joseph Migneret

  Ce jardin est accessible et figure dans un quartier d'accessibilité augmentée (QAA).    
  Ce jardin est accessible et figure dans un quartier d'accessibilité augmentée (QAA).    

Horaires

Du 01/05/2024 au 31/08/2024
Sélectionner une autre période
Lundi
  • 08 h 00 – 19 h 00
Mardi
  • 08 h 00 – 19 h 00
Mercredi
  • 08 h 00 – 19 h 00
Jeudi
  • 08 h 00 – 19 h 00
Vendredi
  • 08 h 00 – 19 h 00
Dimanche
  • 09 h 00 – 19 h 00

Sur place

Équipement
  • Points d'eau potable
  • Aire de jeux
  • Jardin partagé
Infos pratiques
  • Toilettes : non
  • WIFI : non
  • Table à langer : non
  • Distributeur de boisson : non
  • Admission animaux : non
  • Défibrillateur : non
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Découvrir

En savoir plus

Pour votre sécurité, ce jardin sera fermé en cas de vents forts ou d’intempéries.

Un peu d'histoire

L'hôtel de Coulanges a été édifié à l'extérieure de l'enceinte de Philippe Auguste, qui délimite alors les frontières de Paris. Le Prieuré de Sainte-Catherine du Val des Ecoliers en est propriétaire depuis le XIIIe siècle. Il cède le terrain en 1391 aux frères d'Estouteville qui y font aménager un jardin qui communique avec leur demeure proche. Puis il passe de main en main. En 1639, l'hôtel est saisi par les créanciers, et adjugé l'année suivante à Philippe de Coulanges, l'oncle de Marie de Rabutin Chantal, aussi appelée Mme de Sévigné. Elle y vit jusqu'à son mariage avec le Marquis de Sévigné. Des travaux achevés en 1707 font évoluer l'hôtel vers sa forme actuelle. Il passe de nouveau de main en main, avant qu'une partie de ses bâtiments soit inscrite en 1926 à l'inventaire supplémentaire des Monuments historique. L'hôtel de Coulanges échappe à la démolition en 1961. Il est de nouveau inscrit le 23 octobre 1961 à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, cette fois pour l'ensemble des bâtiments. En 1972, l'hôtel est acquis par la Ville de Paris et rénové. En 1978, la Maison de l'Europe de Paris y emménage.

Se promener

Le jardin Francs-Bourgeois-Rosiers est situé en plein coeur du Marais. Il s'imbrique entre les beaux hôtels historiques du XVIIe siècle. Il est intime, à l'écart de l'animation des rues.
La première partie (1 040 m²) ouverte en juillet 2007 est dédiée au repos. Elle se déploie derrière à l'hôtel de Coulanges. Son hall permet d'accéder au jardin depuis la rue des Francs-Bourgeois. Une vaste pelouse semi-ombragée accueille des jeux en bois pour les tout-petits. Elle est entourée par une promenade, bordée d'arbustes, de graminées comme le penisetum, et de bancs.
La deuxième tranche du jardin (1 095m²) est située derrière l'hôtel d'Albret. On y accède par la rue des Rosiers. Elle est dédiée aux activités ludiques et pédagogiques. Un grand marronnier trône au centre d'une petite place en bois.
A l'occasion des récents travaux, l’une des 77 tours de l’enceinte de Philippe Auguste (XIIIe siècle) classée Monuments Historiques a été dévoilée. Elle a nécessité notamment une minutieuse déconstruction pour extraire le tronc d’un ailante colonisateur. Elle a été restaurée et mise en valeur.   Les massifs d'arbustes qui bordent le jardin relient visuellement les deux parties du jardin : cannes de Provence, céanothes rampants, orangers du Mexique aux floraisons particulièrement odorantes, cornouillers. Quelques arbres créent des effets de perspective.

Hommage à Joseph Migneret

Le jardin porte le nom de Joseph Migneret, qui fut instituteur à l’école des Hospitalières-Saint-Gervais à partir de 1920, puis directeur en 1937. Pendant l'Occupation, confronté aux persécutions contre les nombreux habitants juifs du quartier (165 enfants de cette école furent déportés), il participa activement au sauvetage de plusieurs enfants. Il fut reconnu comme Juste des Nations par Yad Vashem en 1990.

Hommage aux enfants

Le jardin accueille la stèle à la mémoire des tout-petits enfants juifs non scolarisés morts en déportation de l’Association pour la Mémoire des Enfants juifs Déportés (AMEJD) du 4e arrondissement.