Parc Monceau

Au détour des allées sinueuses, des arbres remarquables forment un écrin à nombre d’œuvres qui témoignent de la richesse historique de ce parc. Le platane d’Orient (planté en 1814) et l’érable sycomore (1853) s’affichent aux côtés de micocoulier de Provence, pin laricio, féviers d’Amérique, arbre de Judée, ou encore tulipier de Virginie.

Le site de Mousseau est acquis par le duc de Chartres (1747-1793) en 1769. Son pavillon, dit Folie de Chartres, est élevé au centre d’un jardin à la française, puis de style anglo-chinois dès 1773. De petits temples antiques et gothiques réalisés par l’architecte paysagiste Carmontelle (1717-1806) en témoignent. Le jardin est amputé en 1787 lors de la construction du mur des Fermiers généraux. La barrière de Chartres, rotonde actuelle, en est un des vestiges. Adolphe Alphand (1817-1891), ingénieur des ponts et chaussées, aménage définitivement le jardin à l’anglaise au Second Empire (1861).

Prisé par les artistes, le parc s’enrichit d’une statuaire dédiée aux écrivains et aux musiciens.

Près de la Pyramide du parc, non antique, dont la construction s'est étalée de 1769 à 1773 et où à l'époque, à l'intérieur, dans la salle, se trouvait la statue de la déesse Isis qui a depuis disparu, est apposée une plaque en hommage au personnage littéraire Adèle Blanc-Sec. Elle fût l’héroïne d'une série d'album de bande dessinée de Jacques Tardi qui cite la Pyramide dans l'épisode : Momies en Folie.

C’est aujourd’hui un site classé au titre du code de l’environnement.

La promenade des chiens obligatoirement tenus en laisse est autorisée uniquement dans les 2 allées principales Ferdoussi et Comtesse de Ségur. Pour le bien-être des usagers et riverains, agents travaillant dans le Parc et la faune et la flore, l'accès aux pelouses et massifs est interdit comme indiqué dans le règlement. Le non respect de ces règles expose à verbalisation par la Police municipale.