Lieu

Square Louvois

Horaires

Du 27/10/2024 au 28/02/2025
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Lundi
  • 08 h 15 – 17 h 15
Mardi
  • 08 h 15 – 17 h 15
Mercredi
  • 08 h 15 – 17 h 15
Jeudi
  • 08 h 15 – 17 h 15
Vendredi
  • 08 h 15 – 17 h 15
Dimanche
  • 09 h 00 – 17 h 15

Sur place

Équipement
  • Points d'eau potable
  • Aire de jeux
Jardin sans Tabac
Infos pratiques
  • Toilettes : non
  • WIFI : non
  • Table à langer : non
  • Distributeur de boisson : non
  • Admission animaux : non
  • Défibrillateur : non
Labels et démarches

Découvrir

En savoir plus

Le jardin est cerné par des bosquets d’arbustes variés. Un arbuste est remarquable de par sa taille, le Fontanesia phillyreoides : originaire
d’Asie mineure (Syrie), il est très mellifère.
Le jardin comporte 7 arbres dont des grands marronniers, des sophoras, un savonnier et un jeune chêne chevelu (Quercus cerris).
A l’entrée côté rue de Richelieu, un « hôtel à insectes » a été installé.
Avec le square Jacques-Bidaut, c'est l'un des deux squares du 2e arrondissement de Paris, l'arrondissement qui compte la plus petite superficie d'espaces verts.

Un peu d’histoire

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’hôtel de Michel Le Tellier, marquis de Louvois et celui de Miromesnil qui appartenait à François de Rochechouart, abbé de Jars, s’élevaient ici avant d’être remplacé en 1793 par un théâtre dirigé par Mademoiselle de Montansier. Situé entre la rue Rameau et la rue de Louvois, il eut un immense succès, et devint le théâtre de l’Opéra en 1794. Racheté par l’Etat en 1795, il offrait aux Parisiens une promenade sous le couvert de onze arcades fermées de grilles. Ce fut le premier théâtre qui disposa pour ses spectateurs de banquettes sur le parterre, qui restaient jusqu’alors sur leurs pieds ! Mais l’assassinat tragique dans le théâtre, en 1820, du duc de Berry, deuxième fils du futur Charles X, entraîna sa fermeture et il fut démoli par la suite.
Dès 1836, un square fut aménagé à cet endroit, qualifié alors de « place Richelieu ». En 1844, l’architecte français d’origine italienne Ludovico Visconti (1791-1853), représentant par excellence de l’art officiel du Second Empire, y érigea une des plus jolies fontaines de Paris (encore là aujourd’hui) arborant des sculptures féminines de Jean-Baptiste Klagmann symbolisant la Seine, la Loire, la Saône et la Garonne. Visconti réalisa aussi le célèbre tombeau de Napoléon, la fontaine de la place Saint-Sulpice et unifia le Louvre au jardin des Tuileries. Mais c’est l’ingénieur Alphand qui donna au jardin son visage actuel, un îlot de verdure conforme aux vœux de Napoléon III, qui l’inaugura le jour de sa fête.
Le square fait face à la Bibliothèque Nationale de France.
Les allées Eveline-Garnier et Andrée-Jacob
En 2019, dans le cadre des cérémonies du 75ème anniversaire de la Libération de Paris, les allées du square ont été nommées en hommage au couple de résistantes Eveline Garnier (1904-1989) et Andrée Jacob (1906-2002).
Pendant la Seconde Guerre mondiale, et dès le début de l’occupation, Eveline Garnier et Andrée Jacob prennent toute leur part dans le combat contre les nazis. Ensemble, elles participent à la mise en place du système d’alerte pour les fonctionnaires traqués ou menacés d’arrestation. Elles organisent le service de faux papiers afin de pouvoir sauver les nombreuses familles juives. Au sein de la Résistance, elles exercent des responsabilités importantes notamment au sein du réseau NAP (Noyautage de l’Administration parisienne).
Le plus célèbre des actes de bravoure d’Andrée Jacob est la libération de la bibliothèque Nationale de France, auquel le square Louvois fait face, le 17 août 1944. Après la guerre, fidèles à leurs valeurs, elles entrent au Ministère des prisonniers, déportés et rapatriés. Andrée Jacob a été également maire-adjointe du 2e arrondissement et journaliste au Monde pendant 20 ans où elle tenait la chronique du Vieux Paris. Elles sont toutes deux décorées de la Légion d'honneur, de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance.

Hommage aux enfants

Le jardin accueille la stèle à la mémoire des tout-petits enfants juifs non scolarisés morts en déportation de l’Association pour la Mémoire des Enfants juifs Déportés (AMEJD) du 2e arrondissement.