Lieu

Bibliothèque Jacqueline Dreyfus-Weill

Jacqueline Dreyfus-Weill
Horaires d'été du mardi 2 juillet jusqu'au 31 août 2024
mardi au vendredi 14h-18h
samedi 10h12h / 14h-18h
Horaires d'été du mardi 2 juillet jusqu'au 31 août 2024
mardi au vendredi 14h-18h
samedi 10h12h / 14h-18h

Horaires

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Du 23/04/2024 au 29/06/2024
Sélectionner une autre période
SECTION ADULTES voir les horaires jeunesse ci-dessous
Lundi
  • Non renseigné
Mardi
  • 14 h 00 – 18 h 00
Mercredi
  • 14 h 00 – 18 h 00
Jeudi
  • 14 h 00 – 18 h 00
Samedi
  • 10 h 00 – 13 h 00
    14 h 00 – 18 h 00
Dimanche
  • Non renseigné

Affluence :

Sam.
8h00-8h30 8h30-9h00 9h00-9h30 9h30-10h00 10h00-10h30 10h30-11h00 11h00-11h30 11h30-12h00 12h00-12h30 12h30-13h00 13h00-13h30 13h30-14h00 14h00-14h30 14h30-15h00 15h00-15h30 15h30-16h00 16h00-16h30 16h30-17h00 17h00-17h30 17h30-18h00 18h00-18h30 18h30-19h00 19h00-19h30 19h30-20h00 20h00-20h30
Fermetures ou horaires exceptionnels :
  • Le 14/07/2024 - Fête nationale du 14 juillet 2024
  • Le 15/08/2024 - Assomption 2024

Sur place

Services
  • Jeux de société
Infos pratiques
  • Toilettes : oui 1er étage sans ascenseur
  • WIFI : oui à l'espace adultes uniquement
  • Table à langer : non
  • Distributeur de boisson : non
  • Admission animaux : oui dans le hall uniquement sur demande
  • Défibrillateur : oui dans le Hall

Découvrir

Événements

En savoir plus

Histoire de la création de la bibliothèque Fessart
 Anne Morgan et Anne Murray Dike, riches philanthropes américaines, créent en 1918 le Comité Américain pour les Régions Dévastées (CARD), basé à Blérancourt, dans la Somme. Essentiellement composées de femmes, les équipes du comité américain apportent un soutien logistique et matériel pour rebâtir les villages détruits de Picardie. Elles créent des services sanitaires mais aussi des écoles et des bibliothèques.
Pour cela, Anne Morgan fait appel à Jessie Carson. Entre 1919 et 1921, elle crée cinq bibliothèques publiques dans l’Aisne, (Blérancourt, Vic-sur-Aisne, Anizy-le-Château, Coucy-le-Château et Soissons). La nouvelle bibliothèque de Soissons devient la vitrine du modèle américain, qui prône des établissements fondés sur des collections facilement accessibles et pensées pour le public dans un environnement accueillant, aux horaires d’ouverture adaptés, et dirigés par des professionnels.
Ernest Coyecque, inspecteur des bibliothèques de la ville de Paris, et Eugène Morel,  demandent à ce qu’une bibliothèque sur ce modèle soit également construite à Paris. Le CARD offre ainsi la bibliothèque Fessart à la ville de Paris. Créée dans un quartier populaire, elle remplace la bibliothèque de l’école voisine. Elle propose dès l’origine un espace adulte et un espace jeunesse et des collections en libre accès sur le modèle des bibliothèques américaines. Les bibliothécaires qui y travaillent ont été formées aux États-Unis ou à l’école de bibliothécaires de l’American Library à Paris. Elle est inaugurée le 2 novembre 1922 en présence de l’ambassadeur des États-Unis à Paris.
Le succès est immédiat. Le premier janvier 1924, elle devient une bibliothèque de la Ville de Paris, qui s’engage à garder un fonctionnement similaire. Un nouveau bâtiment, en dur, sera construit dix ans plus tard, en 1932.
Découvrez l'exposition numérique sur l'histoire de la bibliothèque ici.
Nouvelle dénomination en Mai 2023
En 2023, après avoir célébré son centenaire, La bibliothèque est renommée Bibliothèque Jacqueline Dreyfus-Weill, une bibliothécaire inspirante et innovante  :
De 1933 à 1937, Jacqueline Dreyfus-Weill travaille à la bibliothèque. Elle y organise des heures du conte ou des représentations de théâtre, fait participer les enfants à la création d’expositions et analyse la littérature jeunesse de son temps. Elle contribue à l’émergence du métier de bibliothécaire. En juillet 1937, malgré le statut des Juifs d’octobre 1940 qui leur interdit l'accès à de nombreuses professions, dont celles de la fonction publique, elle continue à travailler grâce au soutien du conservateur de la bibliothèque Sainte-Geneviève.
Le 16 mai 1942, Jacqueline Dreyfus-Weill est arrêtée dans le cadre du démantèlement d’un réseau de résistance communiste, pour avoir hébergé son amie France Bloch-Sérazin. Elle n’est pas condamnée comme résistante, mais puisqu’elle est juive, la police française la remet à la Gestapo et elle est internée au camp de Romainville avant d’être déportée et assassinée à Auschwitz en février 1943