Lieu

Jardin des Plantes

Pour connaitre les horaires de ce jardin, merci de consulter le site internet.
Ce jardin est accessible et figure dans un quartier d'accessibilité augmentée (QAA).    
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Horaires

Du 01/05/2024 au 31/08/2024
Sélectionner une autre période
Lundi
  • 24/24 h 
Mardi
  • 24/24 h 
Mercredi
  • 24/24 h 
Jeudi
  • 24/24 h 
Vendredi
  • 24/24 h 
Dimanche
  • 24/24 h 

Sur place

Équipement
  • Tables de pique nique
  • Aire de jeux
Infos pratiques
  • Toilettes : non
  • WIFI : non
  • Table à langer : non
  • Distributeur de boisson : non
  • Admission animaux : non
  • Défibrillateur : non

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Événements

En savoir plus

Se promener

Visites des jardins, des serres, du Muséum, de la ménagerie, jeux, buvettes, expositions... rien ne manque dans cet ancien jardin du Roi où même les arbres ont une histoire.
Choisissez de préférence l'entrée située place Valhubert pour commencer votre visite.
Vous serez sous le charme de ce jardin élégant aux allées bordées de platanes taillés en rideau. Une perspective de 500 mètres mène aux serres et à la Grande Galerie de l'Evolution. Même les moins avertis ne se sentiront pas perdus au cours de cette promenade, car tous les végétaux du Jardin des Plantes sont soigneusement étiquetés.    
De longs rectangles fleuris occupent l'allée centrale du Jardin des Plantes, de la place Valhubert à l'esplanade de la Grande Galerie de l'Evolution. Dès le mois d'avril, les fleurs déclinent toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Des collections de bisanuelles, et de bulbeuses (tulipes, narcisses, pensées, primevères) et à partir du mois de mai, des collections de roses, de cannas, de dahlias, d'abutilons et de fuchsias qui atteignent leur apogée à la fin de l'été.  

L'école de botanique

Dans les deux parterres coincés entre l'allée Cuvier et l'allée centrale, vous découvrirez 4 500 végétaux présentés par familles et par genres, selon l'ordre systématique, ou par ordre d'intérêt économique ou médicinal. L'école de botanique du Jardin des Plantes a pour but d'initier les étudiants, les horticulteurs et les amateurs de botanique, à l'étude des plantes arbustives et herbacées susceptibles de vivre en plein air sous nos climats.
N'oubliez pas d'admirer au passage quatre arbres historiques : un arbre de Judée (1785), un chêne Vélani (1814), un pin de Corse (1784) et le tilleul des Baronies, planté par François Mitterrand en 1989, à l'occasion du bicentenaire de la Révolution Française.  

Le jardin Alpin

A droite de l'allée Cuvier, le jardin alpin (1930) présente sur 4 000m², 2 000 plantes de montagne et de rocaille d'origines aussi diverses que les Pyrénées, le Caucase, la Corse, les Alpes, l'Amérique du Nord et l'Himalaya.  

Les grandes serres

Au-delà du jardin alpin (allée Becquerel), trônent trois serres majestueuses. Le jardin d'hiver, relativement récent (1937), cache sous ses voûtes de fer de 16 mètres de haut des végétaux luxuriants de pays chauds et humides (orchidées, ficus, bananiers, pandanus...). Vient ensuite la serre carrée, dite mexicaine, qui contient des plantes succulentes adaptées au climat sec et chaud, dont de nombreuses cactées et euphorbiacées. La serre dite australienne n'est pas ouverte au public. Ces deux dernières serres carrées, construites de 1830 à1833 par J. Rohault de Fleury sont, comme le belvédère, la galerie de Paléontologie et la Grande Galerie de l'Evolution, des témoignages des innovations architecturales métalliques du Jardin des Plantes. Ces serres ont servi de prototype aux serres modernes. Il s'agit des plus anciennes serres de métal et de verre qui aient été construites au monde.

La ménagerie

En sortant des serres, vous pouvez accéder à la ménagerie. C'est l'un des plus anciens jardins zoologiques du monde. Créé en 1794 à l'instigation de Bernardin de Saint-Pierre, il rassemble les animaux de la ménagerie royale de Versailles et les animaux confisqués des forains (la Commune de Paris interdit les spectacles d'animaux dans les rues). Elle présente dans un parc de 5,5 hectares, 240 mammifères, 500 oiseaux et 130 reptiles. Le but récréatif de ce parc est évident, mais sa fonction première est l'étude des comportements, la recherche en biologie et la reproduction des espèces en voie de disparition.
Après la visite de la ménagerie, gagnez le Labyrinthe, en passant devant le Grand Amphithéâtre construit par Verniquet sous la Révolution.  

Le labyrinthe 

Les allées irrégulières du labyrinthe servent d'écrin aux idylles des promeneurs romantiques. Sur cette partie en hauteur se développent des essences méditerranéennes et des plantes à feuillage persistant, comme les chênes verts, les pins, les cèdres, les ifs et les buis. Plusieurs arbres historiques s'épanouissent sur ses pentes : un érable de Crète rapporté par Tournefort en 1702, des thuyas d'Orient, un chêne à gros fruits originaire d'Amérique du Nord, et l'imposant cèdre du Liban planté par Bernard de Jussieu en 1734.
Au sommet du labyrinthe se dresse un petit pavillon en bronze, la " gloriette de Buffon " érigé par l'architecte Verniquet en 1788, Ce kiosque est l'un des plus anciens édifices d'architecture métallique du monde avec Iron Bridge, en Angleterre. Il précède de 60 ans les œuvres de Baltard et d'un siècle celles de Gustave Eiffel.
Vous repassez devant les serres du jardin des Plantes et vous débouchez sur l'esplanade de la grande Galerie de l'Evolution. Vous apercevrez alors la Bibliothèque et la Médiathèque, au fond, à droite.  

La Bibliothèque et la Médiathèque

La Bibliothèque du Muséum du Jardin des Plantes, spécialisée en sciences naturelles, est très ancienne : sa création date de la Révolution. Ses richesses sont énormes : 7000 vélins, 3 000 manuscrits et 800 000 volumes imprimés. La Médiathèque a été créée en 1994. Poursuivez votre promenade en longeant la Grande Galerie de l'Evolution. Regagnez la place Vlahubert en passant devant les diverses galeries. Devant la Galerie de minéralogie se dresse un vénérable sophora du Japon qui à une longue histoire. Il fut envoyé à Bernard de Jussieu sous forme de graines par un jésuite naturaliste qui résidait en Chine, et, planté en 1747, il fleurit pour la première fois trente ans plus tard !  

La Roseraie

Face à la Galerie de Géologie et de Paléobotanique, vous pouvez déambuler dans la roseraie du Jardin des Plantes. 170 espèces et variétés anciennes retracent l'histoire de la rose et de ses introductions en Europe, la patience et la passion des horticulteurs-hybrideurs, qui ont fabriqué ces merveilles, de génération en génération. 180 cultivars récents sont aussi présentés. Devant la Galerie de Botanique subsiste un des plus vieux arbres de Paris, un Robinier faux-acacia planté en 1636.  

Le Jardin d'Iris

Situé entre la Galerie de Botanique et la Galerie d'Anatomie Comparée et de Paléontologie, le Jardin d'Iris et de plantes vivaces présente 150 variétés d'iris et une importante collection de plantes vivaces et décoratives, de même que des plantes grimpantes. Créé en 1964, ce jardin s'inspire des jardins hollandais avec ses compartiments sertis de briques et ses allées engazonnées. Dans la cour du laboratoire de Paléontologie du Jardin des Plantes, admirez le Ginkgo biloba mâle, appelé aussi arbre aux quarante écus. Cet arbre existait déjà il y a 125 millions d'années, à l'époque des dinosaures.

Un peu d'histoire

Visites des jardins, des serres, du muséum, de la ménagerie, jeux, buvettes, expositions...rien ne manque dans le Jardin des Plantes, cet ancien jardin du Roi où même les arbres ont une histoire.
C'est en plein cœur du faubourg Saint-Victor, au bord de la Bièvre qui traversait la rue Geoffroy-Saint-Hilaire, que le Jardin Royal des Plantes Médicinales vit le jour en 1635, selon un édit royal, à l'instigation de Jean Hérouard (premier médecin du roi Louis XIII) et de Guy de la Brosse (son médecin ordinaire). Ce jardin est un des plus anciens organismes scientifiques en France. Dès 1640, un enseignement y est dispensé en Français, par l'intendant (le directeur) ou d'autres docteurs en médecine, dans différentes matières : botanique, chimie, histoire naturelle. D'illustres botanistes s'y succèdent au fil des ans : les Jussieu (botanistes français), Geoffroy Saint-Hilaire (naturaliste 1772-1844), Lacépède (naturaliste 1756-1825), Cuvier (créateur de l'anatomie comparée, paléontologue 1769-1832), Haüy (fondateur de la cristallographie 1743-1822), les frères Becquerel (physiciens 1788-1878 et 1820-1891)... Sous Louis XVI, grâce au travail de Buffon (1707-1788), et de Daubenton (1716-1800) le domaine s'agrandit, devenant un véritable centre de recherche. Bernardin de Saint-Pierre (1716-1800), l'auteur de Paul et Virginie, occupa le poste d'intendant de 1792 à 1793. En 1793, le jardin reçoit officiellement le titre de Muséum National d'Histoire Naturelle.
Ses missions d'alors, " la conservation et l'enrichissement des collections, la recherche fondamentale et appliquée, l'enseignement et la diffusion des connaissances dans le domaine des sciences naturelles et humaines ", sont toujours d'actualité. Aujourd'hui encore, le Jardin des Plantes est un lieu de foisonnement des sciences naturelles : lieu d'enseignement, communautés de savants, laboratoire de recherche.
Retrouvez la listes des activités du Jardin des Plantes sur Quefaire.paris.fr