Lieu

Parc Marcel Bleustein Blanchet dit Parc de la Turlure

Horaires

Du 01/05/2024 au 31/08/2024
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Lundi
  • 08 h 00 – 20 h 30
Mardi
  • 08 h 00 – 20 h 30
Mercredi
  • 08 h 00 – 20 h 30
Jeudi
  • 08 h 00 – 20 h 30
Vendredi
  • 08 h 00 – 20 h 30
Dimanche
  • 09 h 00 – 20 h 30

Sur place

Équipement
  • Points d'eau potable
  • Aire de jeux
  • Bacs à sable
  • Boulodrome
Services
  • Jardin sans tabac
Infos pratiques
  • Toilettes : oui WC Decaux à l'intérieur du jardin
  • WIFI : non
  • Table à langer : non
  • Distributeur de boisson : non
  • Admission animaux : non
  • Défibrillateur : non
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En savoir plus

Sorti tout droit de l'imagination de l'architecte Grumbach, ce jardin en terrasses rappelle l'existence du moulin de la Turlure, dont les ailes tournoyèrent de 1770 à 1820, à l'angle de la rue de la Bonne et du Chevalier de la Barre. Un jardin se déployait déjà autrefois sur ces terres, qui appartenaient aux sœurs du Cénacle. Seule une petite grotte reste le témoin de ce passé. De ses terrasses, on peut admirer aujourd'hui une vue dégagée sur l'Est parisien. Sur la terrasse supérieure, baptisée le « Grand Salon », vous pouvez faire une halte à l'ombre de ses pergolas recouvertes de glycines et de vigne vierge, de ses haies de spirées, de deutzias, de charmilles et de laurier-cerise. Il abrite des massifs de lavandes touffues et des décorations florales aussi changeantes que les saisons. En contrebas, des jeux sont aménagés pour les enfants, notamment deux murs d'escalade. Le jardin dispose  d'un petit bassin ombragé par un mail de tilleuls et un robinier. En retrait, le « Salon Vert », une grande pelouse entourée d'érables, de merisiers, et de platanes, accueille un amphithéâtre animé par des spectacles réguliers. Cette deuxième terrasse s'ouvre sur la partie la plus basse du jardin et se ferme sur un espace fréquenté par les boulistes. En 2004, le nom de Marcel Bleustein-Blanchet (1906-1996) est donné au Parc de la Turlure pour rendre homme à celui qui est à l’origine en France de ce qu’on nomme aujourd’hui « la publicité » et qu’on appelait à son époque « la réclame ». Il créé en 1930 la première agence de publicité et innove en utilisant la radio comme média. Il développe son activité au moyen d’un réseau d’antennes, en acquérant des salles de cinéma et en vendant des espaces de publicité dans la presse. Pendant la guerre, il est résistant et pilote de la France Libre. Après la guerre il étend son activité outre Atlantique. Il est consulté par les hommes politiques et des figures de l’Etat. Il crée en 1960 la fondation pour la Vocation qui financera les projets de jeunes lauréats dans multiples domaines.