Lieu

Parc Montsouris

Horaires

Du 01/05/2024 au 30/06/2024
Sélectionner une autre période
Lundi
  • 07 h 00 – 23 h 59
Mardi
  • 07 h 00 – 23 h 59
Mercredi
  • 07 h 00 – 23 h 59
Jeudi
  • 07 h 00 – 23 h 59
Vendredi
  • 07 h 00 – 23 h 59
Dimanche
  • 07 h 00 – 21 h 30

Sur place

Équipement
  • Manèges
  • Tables de ping-pong
  • Points d'eau potable
  • Aire de jeux
  • Terrain de basket
Services
  • Promenade à poney
  • Restaurant, cafétéria ou salon de thé
  • Guignol
Infos pratiques
  • Toilettes : oui
  • WIFI : oui
  • Table à langer : non
  • Distributeur de boisson : non
  • Admission animaux : oui Chiens admis uniquement dans les allées et tenus en laisse.
  • Défibrillateur : oui Accessible sur les murs extérieurs des deux toilettes publiques du parc : allée du Puits et allée du Lac.
Labels

Découvrir

En savoir plus

Avant d'être un parc, la plaine Montsouris était occupée par les carrières de Montrouge. Les travaux débutent en 1867 et seront tout à fait achevés en 1878.
Créé sous l'impulsion de Napoléon III, le projet fut confié au baron Haussmann. L'empereur voulait alors doter d'un espace vert chacun des points cardinaux de Paris, ce qu'il réalisa, mais après la chute du second Empire.
C'est à l'ingénieur Jean-Charles Adolphe Alphand (1817-1891), alors directeur du service des Promenades et Plantations de Paris, que fut confié ce vaste projet. Il fût assisté de Jean-Pierre Barillet-Deschamps (1824-1873), jardinier et paysagiste, Gabriel Jean Antoine Davioud (1824-1881), architecte, et Eugène Belgrand (1810-1870), ingénieur
Napoléon III voulait s'inspirer des parcs londoniens. Les espaces verts y jouaient un rôle d'importance; ils étaient considérés comme des lieux de rencontre où se mêlaient toutes les classes sociales, une vision très moderne qui prévaut encore et plus que jamais aujourd'hui.
Le Second Empire connut ainsi une vague de création de grands parcs, dont le parc Montsouris, mais aussi le parc des Buttes-Chaumont et le Jardin des Serres d'Auteuil, qui en sont les exemples les plus connus.
Cette vague s'inscrivait dans le programme ambitieux des grands travaux d'embellissement et d'assainissement du baron Haussmann, Préfet de la Seine. Il modifiera profondément la physionomie de la capitale. Pour la première fois, un service des Promenades et des Plantations, l'ancêtre de l'actuelle direction des Espaces verts et de l'Environnement, fut créé, en 1854, sous la responsabilité de l'ingénieur Jean-Charles Alphand. Ce polytechnicien de 37 ans est également chargé de l'aménagement des bois de Boulogne et de Vincennes. Ces travaux avaient pour but de rehausser le prestige impérial, mais aussi de détruire des quartiers insalubres de Paris qui constituaient les principaux foyers révolutionnaires de la capitale.
Le nom de Montsouris serait issu de « Moque Souris ». Il évoque des temps anciens, où les moulins de la Bièvre périclitaient et où les lieux n'étaient plus habités que par des rongeurs.
Découvrez la rétrospective conçue à l’occasion des 170 ans de la nomination de Georges Eugène Haussmann comme préfet de la Seine : Alphand à Montsouris, mises en perspectives d’un parc haussmannien

Se promener

Le parc Montsouris est le lieu de détente favori des étudiants de la Cité Universitaire voisine, qui profitent dès les beaux jours des larges pelouses accessibles au public. Reposez-vous à l'ombre de ses arbres, souvent centenaires. L'arbre aux quarante écus (Ginkgo Biloba) est le plus grand arbre situé au bord du lac. En automne, son feuillage d'un jaune intense s'y reflète. A côté du Pavillon de Météo France, un séquoia géant d'Amérique exhibe son tronc boursouflé et sur le plateau au-dessus du lac un platane d'Orient au port majestueux impressionne par son envergure remarquable.
Il suit un tracé trapézoïdal composé de trois vastes pelouses plantées de bosquets et séparées entre elles par trois ponts. Les anciennes voies ferrées sont dissimulées dans des ravins entourés d'arbres.
Son paysage est ponctué de nombreuses sculptures en bronze ou en pierre :
dans la partie basse, du côté de l'avenue Reille, Colonne de la Paix Armée par Jules Coutan (1887), Premier frisson par René Baucour (1921) et la Mort du lion par Edmond Desca (1929). Sur les pelouses au-dessus du lac, à droite, un Groupe de baigneuses par Maurice Lipsi (1952), et les Naufragés par Antoine Étex (1859).
dans la partie haute du parc, Drame au désert par Georges Gardet (1891), Pureté par Costa Valsenis (1955) et les Carriers ou Accident de la mine par Henri Bouchard (1900).
en bordure du boulevard Jourdan, se dresse une statue équestre du Général San Martin par Van Peborgh (1960) et Thomas Paine par S. Borglum (1934).
Il abrite le célèbre observatoire météorologique de Montsouris (1947) et un obélisque de pierre sombre de 5 mètres de haut, percé à son sommet d'une grande ouverture circulaire. Réalisé par Vaudoyer en 1806, il est appelé à tort « la mire de l'observatoire », car cette mire n'a rien à voir avec l'observatoire météorologique, c'est tout simplement un repère du méridien de Paris.
Les canards colverts, deux cygnes au long cou noir, ainsi q'un cygne blanc, sillonnent le lac en permanence. Le canard mâle est reconnaissable à sa tête verte, son bec jaune, son collier blanc et son plastron chocolat, tandis que la femelle est brunâtre. Ils ont tous les deux une belle tache bleu-roi sur les ailes, cernée de noir et de blanc. Le cygne blanc devrait prochainement bénéficier de la présence d'une femelle.

Se distraire

De mai à septembre, attardez-vous au kiosque à musique. Vous aurez sûrement la chance de profiter d'un des nombreux concerts qui y sont donnés. Et surtout tendez l'oreille, mais cette fois-ci en hiver, pour entendre le cri de la mouette rieuse ou du foulque macroule, au plumage noir et au bec blanc.
Le parc attire en effet un grand nombre d'espèces d'oiseaux : sittelle torchepot, mésange huppée, geai des chênes... Ils trouvent refuge dans les nichoirs disposés à leur intention sur la petite île, qui reçoit aussi la visite de tortues de Floride (espèce carnassière) apportées il y a quelques années par la SPA, après avoir été abandonnées par des acheteurs peu scrupuleux.
A voir absolument : Les arbres remarquables du Parc Montsouris
Eucommia ulmoides (1939)
Le plus haut des eucommia, écorce craquelée
Circonférence 120 cm Hauteur 30 mètres
Fagus sylvatica 'Pendula'
branches tortueuses et retombantes jusqu'au sol
Circonférence 135 cm Hauteur 5 mètres
Fagus sylvatica 'Purpurea'
excroissances sur tronc, racines d'encrage apparentes, plis d'écorce
Circonférence 370 cm Hauteur 30 mètres
Ginkgo biloba (1935)
très apprécié par la communauté asiatique du 14e, excroissance sur le tronc
Circonférence 310 cm Hauteur 26 mètres
Platanus x acerifolia (antérieur à 1840)
grosses excroissances sur le tronc, plantation antérieure à la création du jardin, imposant
Circonférence 580 cm Hauteur 40 mètres
Platanus x acerifolia (1935)
soudage de 2 branches (haubanage), bel empattement racinaire
Circonférence 370 cm Hauteur 32 mètres
Quercus ilex
arbre déséquilibré, penché et mis en lumière depuis la tempête de 1999 grâce à la disparition d'arbres voisins
Circonférence 230 cm Hauteur 21 mètres
Sequoia sempervirens (1935)
grosse excroissance de bois mort à la base du tronc Circonférence 2 335 cm Hauteur 30 mètres A voir absolument : Les arbres remarquables du Parc Montsouris Eucommia ulmoides (1939)
Le plus haut des eucommia, écorce craquelée
Circonférence 120 cm Hauteur 30 mètres
Fagus sylvatica 'Pendula'
branches tortueuses et retombantes jusqu'au sol
Circonférence 135 cm Hauteur 5 mètres
Fagus sylvatica 'Purpurea'
excroissances sur tronc, racines d'encrage apparentes, plis d'écorce
Circonférence 370 cm Hauteur 30 mètres
Ginkgo biloba (1935)
 très apprécié par la communauté asiatique du 14e, excroissance sur le tronc
Circonférence 310 cm Hauteur 26 mètres
Platanus x acerifolia (antérieur à 1840)
grosses excroissances sur le tronc, plantation antérieure à la création du jardin, imposant
Circonférence 580 cm Hauteur 40 mètres
Platanus x acerifolia (1935)
soudage de 2 branches (haubanage), bel empattement racinaire
Circonférence 370 cm Hauteur 32 mètres
Quercus ilex
arbre déséquilibré, penché et mis en lumière depuis la tempête de 1999 grâce à la disparition d'arbres voisins
Circonférence 230 cm Hauteur 21 mètres
Sequoia sempervirens (1935)
grosse excroissance de bois mort à la base du tronc
Circonférence 2 335 cm Hauteur 30 mètres