Lieu

Square d’Estienne d’Orves

Une parisienne déjeune sur un banc du Square d'Estienne d'Orves en lisant un livre

Horaires

Du 27/10/2024 au 28/02/2025
Sélectionner une autre période
Lundi
  • 08 h 00 – 17 h 45
Mardi
  • 08 h 00 – 17 h 45
Mercredi
  • 08 h 00 – 17 h 45
Jeudi
  • 08 h 00 – 17 h 45
Vendredi
  • 08 h 00 – 17 h 45
Samedi
  • 09 h 00 – 17 h 45

Sur place

Équipement
  • Points d'eau potable
  • Aire de jeux

Services
  • Jardin sans tabac
Infos pratiques
  • Toilettes : oui en cas de fermeture temporaire : toilettes publiques les plus proches 21 rue d'Amsterdam 75009
  • WIFI : oui 1 place d'Estienne d'Orves
  • Table à langer : non
  • Distributeur de boisson : non
  • Admission animaux : non
  • Défibrillateur : non

Découvrir

En savoir plus

Un peu d’histoire

Offrant une perspective à la rue de la Chaussée d‘Antin, le square a la particularité de former un parvis de verdure à l’église de la Sainte-Trinité.
Haussmann choisit l’ingénieur Jean-Charles Adolphe Alphand (1817-1891), son architecte favori, pour l’aménagement du site. Il est resté fidèle à l’esprit de la Trinité, voulu par Théodore Ballu (1817-1885) qui édifia l'église de la Trinité en 1867, en organisant le jardin autour du chiffre trois.
Le square est composé de trois parties délimitées par des allées sinueuses menant à une fontaine en cascade à triple vasque, surmontée des trois vertus théologales – la Foi, la Charité et l’Espérance – réalisées par Francisque Duret (1804-1865) et Eugène Lequesne (1815-1887).
Cette disposition répond aux trois porches de la façade de l’église construite de 1861 à 1867 par Théodore Ballu (1817-1885). Celle-ci, la place et son jardin ont été réalisés lors des grands travaux d’Haussmann en plein cœur de l’ancien hameau des Porcherons, à l’emplacement d’une série de guinguettes qui s’y succédèrent, dont le Cabaret de la Grande Pinte tenu jadis par le fameux Jean Ramponneaux (1724-1802), avant l’annexion du quartier en 1860, par la capitale, où l’on buvait un vin blanc particulièrement apprécié à l’époque, qui faisait tourner la tête (« ginguer », donnant le nom de guinguette). Elles étaient surtout fréquentées par les militaires des gardes-françaises qui séjournaient dans la caserne Saint-Lazare toute proche. Mais le hameau avec ses guinguettes, sa caserne et quelques hôtels particuliers disparurent sous Napoléon III, au moment de l’aménagement de la place.
L’église de la Trinité (1867) surgit alors des décombres, un édifice d’inspiration Renaissance d’après les dessins de l’architecte Théodore Ballu, qui a aussi participé à la reconstruction de l’Hôtel de Ville de Paris en 1873, et le square de la Trinité.
Depuis 1944, son nom salue la mémoire d’Honoré d’Estienne d’Orves (1901-1941), officier de marine résistant exécuté au Mont-Valérien.

Se promener

Vous découvrirez ce jardin aux pieds de l’église de la Trinité. Au sommet de l’escalier qui y mène, trois statues, « la Foi », « la Charité » et « l’Espérance », par Duret et Lequesne protègent trois enfants au pied duquel trois vases en bronze laissent rejaillir l’eau qui retombe sur les trois fontaines à triple vasque, enlacées par les bras de l’escalier. Vous y apercevrez certainement des moineaux ou des pigeons venus s’y abreuver. Les deux pelouses se déploient face au porche à trois arcades de l’église. A leurs abords, des camélias, mais aussi des magnolias et des hortensias déversent leurs effluves parfumées alentours. Un arbre remarquable, le pterocarya du Caucase (1862) domine du haut de ses 26m et de ses 3,8m de tour de taille ses congénères et la trentaine d’autres arbres qu’abrite le jardin. Vous y verrez notamment plusieurs aulnes à feuilles en forme de cœur, dont le bois, qui a la particularité de durcir dans l’eau, est utilisé pour les constructions sur pilotis.