Lieu

Square d’Estienne d’Orves

Une parisienne déjeune sur un banc du Square d'Estienne d'Orves en lisant un livre
  Ce jardin est accessible et figure dans un quartier d'accessibilité augmentée (QAA).       
  Ce jardin est accessible et figure dans un quartier d'accessibilité augmentée (QAA).       

Horaires

Du 01/05/2024 au 31/08/2024
Sélectionner une autre période
Lundi
  • 08 h 00 – 21 h 30
Mardi
  • 08 h 00 – 21 h 30
Mercredi
  • 08 h 00 – 21 h 30
Jeudi
  • 08 h 00 – 21 h 30
Vendredi
  • 08 h 00 – 21 h 30
Dimanche
  • 09 h 00 – 21 h 30

Sur place

Équipement
  • Points d'eau potable
  • Aire de jeux

Services
  • Jardin sans tabac
Infos pratiques
  • Toilettes : oui en cas de fermeture temporaire : toilettes publiques les plus proches 21 rue d'Amsterdam 75009
  • WIFI : non
  • Table à langer : non
  • Distributeur de boisson : non
  • Admission animaux : non
  • Défibrillateur : non
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En savoir plus

Un peu d’histoire

Situé en plein cœur de l’ancien hameau des Porcherons, le jardin occupe l’emplacement d’une série de guinguettes qui s’y succédèrent. Ramponneau y tenait le célèbre cabaret des Porcherons où l’on buvait un vin blanc particulièrement apprécié à l’époque, qui faisait tourner la tête (« ginguer », donnant le nom de guinguette). Elles étaient surtout fréquentées par les militaires des gardes-françaises qui séjournaient dans la caserne Saint-Lazare toute proche. Mais le hameau avec ses guinguettes, sa caserne et quelques hôtels particuliers disparurent sous Napoléon III, au moment de l’aménagement de la place. L’église de la Trinité (1867) surgit alors des décombres, un édifice d’inspiration Renaissance d’après les dessins de l’architecte Théodore Ballu, qui a aussi participé à la reconstruction de l’Hôtel de Ville de Paris en 1873, et le square de la Trinité.
Haussmann choisit l’ingénieur Alphand, son architecte favori, pour l’aménagement du site. Il est resté fidèle à l’esprit de la Trinité, voulu par Ballu, en organisant le jardin autour du chiffre trois.
Pour les mélomanes, faites un détour par l’église, dont le grand compositeur français Olivier Messiaen a été l’organiste pendant 40 ans.

Se promener

Vous découvrirez ce jardin aux pieds de l’église de la Trinité. Au sommet de l’escalier qui y mène, trois statues, « la Foi », « la Charité » et « l’Espérance », par Duret et Lequesne protègent trois enfants au pied duquel trois vases en bronze laissent rejaillir l’eau qui retombe sur les trois fontaines à triple vasque, enlacées par les bras de l’escalier. Vous y apercevrez certainement des moineaux ou des pigeons venus s’y abreuver. Les deux pelouses se déploient face au porche à trois arcades de l’église. A leurs abords, des camélias, mais aussi des magnolias et des hortensias déversent leurs effluves parfumées alentours. Un pterocarya du Caucase (1862) domine du haut de ses 26m et de ses 3,8m de tour de taille ses congénères et la trentaine d’autres arbres qu’abrite le jardin. Vous y verrez notamment plusieurs aulnes à feuilles en forme de cœur, dont le bois, qui a la particularité de durcir dans l’eau, est utilisé pour les constructions sur pilotis.