Lieu

Square du Vert Galant

Horaires

Du 01/05/2024 au 31/08/2024
Sélectionner une autre période
Lundi
  • 24/24 h 
Mardi
  • 24/24 h 
Mercredi
  • 24/24 h 
Jeudi
  • 24/24 h 
Vendredi
  • 24/24 h 
Dimanche
  • 24/24 h 

Sur place

Équipement
  • Points d'eau potable
accessible aux chiens tenus en laisse
Infos pratiques
  • Toilettes : non
  • WIFI : non
  • Table à langer : non
  • Distributeur de boisson : non
  • Admission animaux : oui Chiens autorisés dans les allées et tenus en laisse
  • Défibrillateur : non

Découvrir

En savoir plus

Un peu d’histoire.

L’actuelle île de la Cité était l’objet de toutes les convoitises du temps des Parisii, qui y fondèrent la ville de Lutèce en 52 avant J.C. La ville était alors construite au niveau du square du Vert-Galant, c’est à dire 7 mètres plus bas que nos habitations actuelles.
L’Ile de la Cité était à l’origine constituée de trois petite îles : l’île des Passeurs de Vaches, l’Ile de la Gourdaine et l’Ile aux Juifs, où se trouve le jardin. C’est en 1607 qu’elles furent rattachées les unes aux autres pour créer l’Ile de la Cité, dans le but d’y construire le Pont Neuf et la Place Dauphine.
Au XVIIIe siècle, la pointe Ouest de l’Ile de la Cité, qui était restée déserte jusqu’alors, vit s’établir un établissement de bains qui rencontra un franc succès. Ce concept était très en vogue à l’époque, à tel point que son propriétaire pouvait s’enorgueillir de posséder 6 établissements sur les bords de Seine. Les deux cent baignoires ne désemplissaient pas. Le jardin du Vert-Galant date de 1836, date à laquelle cette activité cessa, mais le lieu était tout aussi animé grâce au café-concert du Vert-Galant, dont le règne fut court : en 1879, une inondation le raya de la carte.
Le saviez-vous ? Le nom de la Seine viendrait d’un mot celte signifiant « paisible rivière ». Et c’est au XIIIe siècle que la devise « fluctuat nec mergitur » fut adoptée par la hanse des marchands de l’eau (association de marchands exerçant un monopole sur le commerce fluvial). Elle est restée inchangée jusqu’à nos jours ! La Seine était alors deux fois plus large que maintenant. Entre ses deux rives bordées de saules, vivres, vin, fourrage, bois et pierres étaient acheminés vers les trois ports (Saint-Landry, la Grève et Saint-Gervais) pour ravitailler la capitale. Ce commerce était tributaire des caprices du fleuve qui débordait régulièrement. En 1740, elle devait recouvrir les plaines de Grenelle et des Invalides, les Champs-Elysées et la place Vendôme, transformant en rivière la place Maubert !
Cédé à la Ville par l’Etat pour un franc symbolique, en 1884, le square du Vert-Galant porte le surnom du roi Henri IV, célèbre pour sa vie sentimentale très mouvementée, et dont une statue équestre domine le jardin, du haut de la place du Pont-Neuf.
Aujourd’hui, ses allées sont foulées par les nombreux touristes en mal de promenades romantiques : c’est de là que part un service de bateaux touristiques, une tradition respectée depuis le XVIIe siècle à Paris ! La Seine était alors bien plus animée qu’aujourd’hui, entre les passeurs officiels et officieux, et les riches particuliers qui disposaient d’une barque. Sur le Pont Neuf (le plus vieux pont de Paris malgré son nom et le premier à ne pas avoir abrité de maisons), on pouvait assister à des spectacles permanents de jongleurs et d’acrobates, de chanteurs de rue et de marchands ambulants. Ce fut un lieu de passage particulièrement fréquenté dès sa création, en 1607, car tout au bout se trouvait la pompe de la Samaritaine, le puit qui permettait aux Parisiens de s’alimenter en eau.

Se distraire.

Les essences variées d’arbres n’ôtent rien au charme unique de ce lieu historique. Vous y verrez des marronniers, un noyer noir qui donnent des noix comestibles mais à la coque très dure, un érable négundo, un saule pleureur (planté en 2009), un arbre aux quarante écus (Ginkgo biloba), des tamaris et des Lilas des Indes. Les marronniers malades sont remplacés progressivement par des tilleuls argentés.
Assis sur un banc, vous pourrez admirer la splendide perspective sur le musée du Louvre, l’hôtel de la Monnaie et la coupole de l’Institut. Observez la surface de l’eau et vous aurez certainement la visite des cygnes tuberculés, des végétariens convaincus qui sillonnent avec quelques canards la surface de la Seine, comme le fuligule milouin et le fuligule morillon, deux sortes de canards plongeurs qui courent sur l’eau avant de prendre leur essor. Ils plongent régulièrement pour attraper plantes aquatiques, algues et ils se régalent aussi de brins d’herbes et de pain lancé par les promeneurs. La bergeronnette des ruisseaux ou le chevalier guignette, qui s’aventurent souvent sur les berges, ne font pas le poids face à ces géants. Le grèbe castagneux et le grèbe huppé, autres habitués du fleuve, sont bien trop occupés par leur pêche pour se sentir le moins du monde dérangé par ce voisinage. En hiver, vous aurez aussi la visite de Foulques macroules au front blanc, de Poules d’eau au masque rouge, de Goélands argentés et de Mouettes rieuses, qui vous transporteront un temps sur d’autres rivages.
Vous trouverez dans le jardin un kiosque de garde.