Chaque année, à Paris, l'art s'empare en toute liberté de l'une de ces nuits ».
Rendez-vous le 1er octobre pour prendre part à la nuit imaginée par Kitty Hartl, une édition anniversaire, réjouissante, émouvante mais aussi exubérante et intrigante. Place à la nuit de tous les délices !
Bouge, vis, ressuscite ! Placée sous le signe de la célébration du corps et des liens entre l’art et le sport, cette 20eme édition constitue un temps fort de l’ouverture de l’Olympiade Culturelle – Paris 2024. Sandrina Martins et Mourad Merzouki invitent le public à découvrir des propositions artistiques sur le sentier de la Grande Randonnée GR®75, créé dans le cadre de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2024. L’édition permet, entre autres, la redécouverte d’infrastructures Olympiques remarquables, comme la piscine Georges Vallerey ou le Vélodrome Jacques Anquetil.
Santé, sobriété. Pour cette 19e édition, les directeurs de quatre musées de la Ville de Paris articulent une Nuit Blanche tournée autour de la richesse du vivant, dans le contexte fragile de la crise sanitaire. Cette « commune présence » s’articule autour de deux parcours : Rive Gauche, autour des musées Bourdelle et Zadkine, et Rive Droite, entre le Petit Palais et le Musée d’Art Moderne de Paris. Place à la rêverie et à la poésie en des temps incertains.
Place au mouvement ! Didier Fusilier propose une nuit mobile, dansante, promeneuse, sportive et festive. Le public est invité à prendre part à l’événement par la marche et la course avec une « Grande Traversée » des institutions culturelles de Paris, et par le vélo avec une ouverture exceptionnelle d’une portion du périphérique transformé en « Vélodrome » artistique. Tout aussi mobiles, des œuvres plastiques et musicales circulent, sous forme de chars signés Buren ou Tin-tin, de gonflables ou de fanfares, en une spectaculaire « Parade » le long de la rue de Rivoli. Pour la première fois, la Métropole du Grand Paris co-organise l’événement.
A nous la liberté ! Pour cette 17e édition, Gaël Charbau imagine quatre parcours, quatre « constellations » constituées de la fine fleur de la jeune création française, afin d’inviter le public à redécouvrir différents quartiers emblématiques de la capitale. De l’Ile-Saint-Louis aux Invalides, en passant par La Villette et la Porte Dorée, l’esplanade des Invalides a été envahie par les joueurs et les danseurs de Mon Super Kilomètre, tandis que le Grand Rocher du parc Zoologique de Paris révélait ses fantômes.
« Faire oeuvre commune » : pour cette 16ème édition, Charlotte Laubard imagine une nuit autour du « faire ensemble », célébrant ainsi la création en collectif, dans ses démarches innovantes comme dans l’audace de ses productions. Le volet numérique est également au cœur de cette édition, avec de nombreuses sollicitations de la culture internet. Du centre de Paris avec le Parc Rives de Seine et la Canopée des Halles jusqu’au nord avec le quartier La Chapelle-Pajol, cette édition interroge nos différentes façons de vivre et d’agir ensemble.
Performance d’Olivier Dubois avec le conservatoire Mozart, la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs et la Place, à la Canopée des Halles (1er arr.).
Installation de Chto Delat ? sur la place de l’Hôtel de Ville (4e arr.).
Installation / Performance de (LA)HORDE à la Halle Hébert (18e arr.).
Installation d’Invisible Playground Network au Parc Rives de Seine (1e arr.).
Vidéo du collectif Invernomuto projetée dans la salle Labrouste de l’Institut National d’Histoire de l’Art (2e arr.).
La quête amoureuse de Poliphile le long de la Seine. Pour cette 15e édition, Jean de Loisy imagine une déambulation nocturne sur les quais de Seine, depuis la gare de Lyon jusqu’à Issy-les-Moulineaux. Prenant prétexte du Songe de Poliphile, le bestseller initiatique de la Renaissance, Jean de Loisy invite les Parisiens à une quête amoureuse le long de la Seine, à la recherche de Polia, sa bien-aimée. D’une rive à l’autre, du Paris médiéval au Paris moderne, ce voyage dans le temps se poursuit d’œuvre en œuvre et entraine le visiteur dans une version contemporaine du Songe de Poliphile.
Performance par Abraham Poincheval sur le Parvis de la Gare de Lyon.
Installation par Christian Rizzo à l’Hôtel-Dieu (4e arr.).
Installation par Oliver Beer sur le Pont des Arts (6e arr.).
Vidéo par Erwin Olaf sur la façade arrière de l’Hôtel de Ville de Paris (4e arr.).
Installation par Erwin Olaf sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris (4e arr.).
Atmosphère ?...Atmosphère ! L’édition est un écho artistique à la Conférence mondiale sur le Climat (COP21) qui s’est tenu à Paris en décembre 2015. Le cap est mis sur la rive droite, vers un Paris en transformation, depuis le parc Monceau jusqu’à la Petite Ceinture en passant par l’éco-quartier de Clichy-Batignolles, de la gare du Nord à Aubervilliers mais aussi à l’Hôtel de Ville et ses alentours. Œuvres monumentales, performances, installations sonores ou visuelles, l’édition était immersive, aquatique, atmosphérique… Pour la seconde fois, la manifestation est dirigée par José-Manuel Gonçalvès.
Installation par Dan Roosegaarde dans le parc Martin Luther King (17e arr.).
Installation et performance par Stéphane Ricordel à la Petite Ceinture (8e arr.).
Installation par Michel Blazy à la Petite Ceinture (18e arr.).
Installation par Encore Heureux au Square Claude Bernard (18e arr.).
Installation par Julius Popp sur le Pont de la Rue de l’Aqueduc (18e arr.).
Installation par Néle Azevedo au croisement de la rue d’Abbeville et de la rue Lafayette (10e arr.).
Un circuit de Grande Randonnée Artistique. L'édition 2014 de Nuit Blanche fait de Paris un musée à ciel ouvert et offre aux promeneurs un « circuit de grande randonnée artistique », avec notamment dans le 13e arrondissement, un « parcours de street art contemporain
La rive gauche se parcoure au fil des sentiers de Grande Randonnée Artistique et l'accent est mis sur six "points de vue". De l’Hôtel de Ville au Panthéon, de Montparnasse à l’Hôpital Necker, de la Gare d’Austerlitz à l’ancienne Gare Masséna, du Parc Georges-Brassens au Parc André- Citroën en passant par la Petite Ceinture, Parisiens, Franciliens et visiteurs étrangers découvrent une autre manière de pratiquer une capitale qui concentre plusieurs propositions artistiques géographiquement très proches.
Installation et performance par Imran Qureshi à la Bibliothèque Sainte-Geneviève (5e arr.).
Installation par Pablo Valbuena dans la Gare d’Austerlitz (13e arr.).
Performance vidéo par Hicham Berrada à l’Hôtel de Ville de Paris (4e arr.).
Installation par Tristan Eaton sur le Mur Pignon, rue du Chevaleret (13e arr.).
Installation par Mark Jenkins aux stations du Tramway T3A (13e arr.).
Nuit Blanche au fil de l’eau. Volontiers spectaculaire et inattendue, Nuit Blanche 2013 se déploie le long de la Seine et du canal St Martin. Les œuvres présentées sur les Berges de Seine, au Bassin de la Villette, le long du Canal Saint Martin illustrent ce parcours qui se resserre autour de la place de la République dans les quartiers de Belleville, de Ménilmontant et du Marais. Une programmation artistique de l’art contemporain au sens strict, même si elle englobe toutes les disciplines, favorisant notamment la création sonore et le cinéma. En 2013, 150 artistes, près de 140 lieux parisiens et 40 lieux dans le cadre de Paris Métropole sont investis.
Événement pyrotechnique par Cai Guo Qiang sur les Berges de Seine, rive gauche.
Installation monumentale par Huang Yong Ping au Carreau du Temple (3e arr.).
Sculpture éphémère par Fujiko Nakaya sur la Place de la République (10e arr.).
Performance par Karlheinz Stockhausen au Pont Neuf et à la Monnaie de Paris (6e arr.).
Paris à l’infini. Pour cette 11e édition, Laurent Le Bon s’appuie sur un parcours inédit: une ligne serpentine traversant Paris d’Ouest en Est qui va du chantier de Beaugrenelle dans le 15e arrondissement, jusqu’au Centre Multifilière d’Ivry sur Seine à l’est de Paris. Cette programmation qui fait la part belle à près de 700 artistes (projets associés inclus) s'ouvre à toutes les disciplines en couvrant le champ des arts plastiques mais aussi celui de la danse, de la musique et du design. Regroupant plus de 200 projets, cette Nuit invite des artistes de toutes nationalités vivants, pour la majorité d’entre eux à Paris, à intervenir dans près de 180 lieux parisiens et une trentaine dans Paris Métropole.
Installation vidéo et sonore par Mohammed Bourouissa & Booba à la Monnaie de Paris (6e arr.).
Bouquet Final 2, 2012. Installation par Michel Blazy à la Mairie du 4e.
Installation par Les Frères Ripoulain au Chantier des Halles (1er arr.).
Installation par Jacqueline Dauriac au Centre Multifilière d’Ivry (13e arr.).
Le Temps (la durée, l’éphémère, l’immédiat) fil rouge de Nuit Blanche 2011. Deuxième Nuit Blanche pour Alexia Fabre et Frank Lamy, directeurs artistiques qui signèrent Nuit Blanche 2009. Cette programmation éclectique, bien que centrée sur la vidéo, favorise les artistes en prise directe avec le réel et met en valeur des installations interactives. Cette édition est articulée autour de quatre parcours : l'Hôtel de Ville-Marais, Batignolles-Pigalle, La Nouvelle Athènes-Saint-Georges et Montmartre-Anvers. La présence d’une trentaine d’artistes venus du monde entier, apporte à cette édition une dimension internationale. 71 projets associés essentiellement localisés dans le parcours Hôtel de Ville-Marais, bénéficient d’une excellente fréquentation. En attirant un public estimé à 2,5 millions de visiteurs, la 10ème édition de Nuit Blanche remporte un immense succès.
Installation par Pierre Ardouvin à l’Hôtel d’Albret (4e arr.).
Installation par Sigalit Landau à l’Église Saint-Jean de Montmartre (18e arr.).
Installation par Renaud-Auguste Dormeuil au Square Willette (18e arr.).
Installation par BGL au Gymnase Ronsard (18e arr.).
Invitation à la promenade et à la déambulation. Nuit Blanche 2010 est centrée sur la création plastique contemporaine dans toute sa diversité (sculpture, vidéo, installation, performance). Riche d’une quarantaine de projets officiels et de plus de 100 projets associés, cette 9e Nuit fédère de très nombreux lieux d’art et de culture structurés autour de trois territoires volontairement resserrés dans l'ouest, l'est et le centre, et investit places, squares et jardins, bâtiments administratifs, centres de sport, de loisirs ou d’enseignement, hôpitaux ou lieux de culte.
Installation par Eric Samakh à l’Hôtel-Dieu (4e arr.).
Installation par Michelangelo Pistoletto sur la façade de l’Hôtel de Ville de Paris (4e arr.).
Vidéo par Ulla von Brandenburg à la Maison des métallos (11e arr.).
Installation par Céleste Boursier-Mougenot à l’Hôtel de Lauzun (4e arr.).
Installation par Lang/Baumann à l’école élémentaire boulevard de Belleville (4e arr.)
Une Nuit Blanche placée sous le signe de l'intime et du patrimoine. Pour cette huitième édition les directeurs artistiques souhaitent revenir à l’idée originelle d’un parcours d’art contemporain qui privilégie la rencontre entre des œuvres d’aujourd’hui et des lieux historiques. Pour la première fois, Nuit Blanche mélange lieux de convivialité et lieux de savoir autour du parc des Buttes-Chaumont, dans le quartier du Marais et dans le Quartier Latin. Les « projets associés » de cette édition, particulièrement nombreux (près de quatre-vingt), participent à l’esprit de cette nuit en lui insufflant une énergie inédite. Un air de fête investi certaines villes de Paris Métropole, comme Clichy- la Garenne, Gentilly, Les Lilas, Saint Denis, Saint Ouen l’Aumône, et pour la première fois, Arcueil, Aubervilliers, Nanterre, Romainville. En province, Chelles et Charleville-Mézières se sont ajoutées à Metz, Mayenne, Brison Saint Innocent et Boissy le Châtel.
Installation par Michel de Broin au Jardin du Luxembourg (6e arr.).
Installation par Noël Dolla au parc des Buttes Chaumont (19e arr.).
Installation par Priscilla Monge sur la Place de la Bataille de Stalingrad (19e arr.).
Installation lumineuse par Rune Guneriussen au parc des Buttes Chaumont (19e arr.).
Les gares parisiennes : points phares de cette 7e édition. Hervé Chandés et Ronald proposent un parcours cinématographique nocturne autour des grandes gares parisiennes. D’essence spectaculaire, cinématographique et internationale, le parcours 2008 veut raconter des histoires dans Paris, sous la forme de récits, d’abstractions, de concerts, d’éblouissements lumineux, d’effets optiques ou de projections. Autour de la notion d’espace de transit, six gares, quatre églises et deux tours ont formé les épicentres de la Nuit, comme autant de points névralgiques à travers la ville. De l’image au son, de la musique au film, en passant par les nouvelles technologies, les œuvres– sauf exception - ont toutes été conçues spécialement pour l’occasion. Une très forte affluence estimée à environ 1,5 millions de personnes, est enregistrée cette nuit-là.
Installation lumineuse par Ryoji Ikeda sur la Tour Montparnasse (15e arr.).
Performance musicale de Patti Smith à l’Église Saint-Germain-des-Prés (6e arr.).
Projection par Pierrick Sorrin sur les façades de la gare de l’Est (10e arr.).
Projection par Javier Téllez à l’Église Saint-Eustache (1er arr.).
Projection par Artavazd Pelechian à la gare de Bercy (1er arr.).
Nuit Blanche au rythme de la ligne 14. Cette édition accompagne le tracé de la ligne 14 dotée d’une toute nouvelle station, les Olympiades. Placé sous le signe du mariage original et inédit des arts de la rue et des arts numériques, les deux directeurs artistiques de cette Nuit Blanche ont proposé un parcours transversal allant des Olympiades aux Batignolles, en passant par La Madeleine et les Tuileries. Près de 2 millions de personnes sont présentes sur ce nouveau parcours artistique tout en longueur, partagé entre images et spectacles vivants. Cette même année, des communes rurales ont inauguré leur premières Nuit Blanche.
Installation et performance par la Compagnie Carabosse au Jardin des Tuileries (1er arr.).
Performance par Les Souffleurs à l’Église de la Madeleine (8e arr.).
Installation et projection vidéographique par le collectif Pleix sur les façades de l’Église Saint-Eustache (1er arr.).
Installation multimédia par le collectif H5 à la Bibliothèque Forney (4e arr.).
Installation et projection multimédia par François Chalet à la Tour Tolbiac (13e arr.).
Pour un Paris métissé et inédit. A peine relevés de leurs fonctions de direction du centre d’art contemporain le Palais de Tokyo, Jérôme Sans et Nicolas Bourriaud assurent la direction artistique de Nuit Blanche 2006. Ils proposent une création actuelle faite de métissage et de croisements culturels, et s’attachent à définir, non plus des parcours, mais une diffusion de l’art autour de certains quartiers, notamment à la Goutte d’Or et au sein du complexe sportif Georges Carpentier. Avec une fréquentation estimée à 1 500 000 visiteurs, l’édition 2006 de Nuit Blanche, déplacée au week-end du samedi 7 au dimanche 8 octobre, s’est avérée d’une haute tenue artistique. Cette année, grâce aux projets associés, Nuit Blanche s’étend au-delà du périphérique.
Installation et performance musicale par Xavier Veilhan & Sébastien Tellier dans l’Hôtel de Ville de Paris (4e arr.).
Installation par Subodh Gupta dans l’Eglise Saint-Bernard de la Chapelle et dans le square Saint-Bernard (18e arr.).
Installation par Carsten Höller sur le Petit Palais (8e arr.).
Installation par Erwin Wurm sur des façades de la rue d’Affre (18e arr.).
Installation vidéo par Camille Henrot au Terrain Cardinet (17e arr.).
Installation lumineuse par Yves Klein sur la Place de la Concorde (8e arr.).
Nuit Blanche prend des allures de street-movie. Jean Blaise, à nouveau directeur artistique de cette édition, propose différents parcours, traversant de part en part le nord et l’est de Paris. Conçus comme « des déambulations dans un film en trois dimensions », ces parcours sont au nombre de cinq : Nouvelles vagues, Drôles d’endroits, Nuit de fête, Les chemins du paradis – auquel vient s’ajouter Versailles off, une programmation imaginée par Laurent Le Bon qui invite le visiteur à une balade contemporaine – de sons et de lumières – dans un Versailles révélé par des créations éphémères. Pour cette édition, une centaine de bars restent ouverts toute la nuit. Ce 1er octobre 2005, 1 300 000 personnes sont présentes pour vivre une nuit artistique populaire et décalée.
Installation et performance musicale par Rhys Chatham à la Basilique du Sacré-Cœur (18e arr.).
Installation par François Morellet sur le quai de Béthune et dans le jardin Tino Rossi (4e arr.).
Cubismes. Installation par Olivier Casamayou, Gaspard Yurkievich et Carine Charaire sur la place Carrée (1er arr.).
La musique au cœur de la nuit. En 2004, ces trois directeurs artistiques, aux compétences à la fois différentes et complémentaires, élaborent une programmation nocturne et contemporaine dans plus d’une centaine de sites répartis dans la capitale. Musiciens, plasticiens, vidéastes, architectes du son et de la lumière s’emploient à surprendre et à émouvoir autour de trois "pôles" situés dans le sud, le centre et le nord de la ville. Au centre, Ami Barak focalise sa perception du « plus vrai que nature ». Au sud, Hou Hanru recherche la simultanéité dans le monde et s’ouvre aux cultures électroniques. Au Nord, Nicolas Frize développe la place de la musique et de la recherche sonore dans Nuit Blanche. Ce mariage entre création musicale et arts plastiques séduit plus d’un million de personnes lors de cette 3eme édition
Installation in situ de Bruno Peinado au Crédit Municipal de Paris (4e arr.).
Installation musicale de Pierre Ardouvin au jardin des Halles (1er arr.).
Conception musicale de Nicolas Frize au parc des Buttes Chaumont (19e arr.).
Six territoires dédiés à l’art. En 2003, Nuit Blanche est placée sous la tutelle de six commissaires, chacun en charge d’un secteur particulier et d’une thématique qui lui est propre. Pour cette seconde édition, des 20 lieux ouverts en 2002, on passe à 110. Ateliers collectifs, œuvres interactives ou encore chorégraphies rythment cette édition dans une capitale scindée en six territoires : est, ouest, nord, sud, centre rive droite, centre rive gauche. Des lieux plus ouverts et plus vastes accueillent les œuvres de cette Nuit Blanche. Malgré la pluie qui s’abat sur la ville vers 2h du matin, un million de personnes sont au rendez-vous. En 2003, Nuit Blanche est désormais fixée au premier week-end d’octobre.
Installation de William Forsythe à l’Espace des Blancs Manteaux (4e arr.).
Installation-projection de Samuel Rousseau au Théâtre de la Gaîté Lyrique (3e arr.).
Installation lumineuse de Ange Leccia au Viaduc d’Austerlitz (12e arr.).
Mise en lumière de Gilbert Moity à l’Hôtel de Ville de Paris (4e arr.).
Nuit Blanche voit le jour. Imaginée par Jean Blaise, cette première édition de Nuit Blanche est conçue comme une grande fête nocturne de l'art, gratuite et ouverte à tous. Un parcours collectif à la dimension spirituelle propose aux Parisiens une redécouverte de leur propre ville à travers des lieux prestigieux, d’autres abandonnés, insolites, parfois présents sous un angle inhabituel, ou un éclairage particulier. Cette fête de l'art à la fois exigeante et populaire remporte un succès immédiat et dépasse les espérances prévues : dans la nuit du 5 octobre 2002, 500 000 personnes se pressent le long de files d’attente qui ne s’épuisent qu’au lever du soleil.
Conception sonore de Claude Levêque à SUDAC Société Urbaine d’Art Comprimé (13e arr.).
Installation lumineuse interactive de Chaos Computer Club sur la façade la Bibliothèque François Mitterand (13e arr.).
Un espace sans sommeil. Installation lumineuse de Nathalie Junod Ponsard à la piscine Pontoise (5e arr.).
Installation performative de Michael Langeder.
Vidéo et performance musicale de Nicolas Buffe au Kyoto International Manga Museum.