Au Parc des Nations, l’effervescence des supporters venus du monde entier

Reportage

Mise à jour le 05/08/2024

Adeline et Gabriella à la Casa Mexico à La Villette
Le parc de la Villette (19e) a pris une dimension internationale cet été avec l’installation du Parc des Nations. Environ quinze pays y ont établi des fan-zones pour célébrer l’olympisme, le sport et la culture. Petit tour du monde express.
Répartis autour de l’immense Club France, au centre du parc de la Villette (19e), des pays comme la Slovénie, la Colombie, le Brésil ou encore la Mongolie ont fait leur trou. Amateurs de sport, touristes et curieux s’entremêlent, échangent et profitent du beau temps et des animations organisées par les diverses maisons et pavillons présents. Et dès leur ouverture, la bonne ambiance est au rendez-vous !
Luz et son oncle Alexander sont venus de Colombie pour assister aux Jeux de Paris 2024. En cet après-midi où le mercure dépasse la barre des 30 °C, ils ont réussi à se trouver un peu d’ombre à la Casa Colombia. « C’est excellent, car cela nous permet de voir du monde. Nous sommes très contents d’être là. On est avec des gens qui partagent notre culture et c’est très accueillant ! » raconte Luz. « Ce qui est intéressant, c’est de découvrir comment le sport est lié à l’art, l’architecture et la culture. C’est tout un spectacle », ajoute son oncle.
L’idée derrière chaque pavillon est d’offrir un lieu commun aux supporters de chaque pays. Ces pavillons permettent aussi aux curieux de se transporter à l’étranger le temps d’une boisson, d’une activité ou, comme c’est le cas à la Casa Colombia, de suivre un cours de salsa.
Au détour du pavillon de la Mongolie, Florence est venue avec son mari Khiem et sa fille Thelma. « Nous avons vu la cérémonie d’ouverture et trois ou quatre épreuves. Nous visitons les maisons des différents pays. C’est très sympa, ça nous donne envie d’aller en Mongolie ! » sourit celle qui vit dans les Bouches-du-Rhône. Autour, un atelier de calligraphie, un autre de tir à l’arc et des stands vendant des spécialités locales nous transportent au cœur des steppes mongoles.

C’est bien de voir que le sport fédère encore, c’est rassurant.

Anne-Laure
Visiteuse au parc des nations
Si la plupart des maisons sont vives en couleurs et en musique, celle de la Serbie a opté pour tout autre chose. En son centre, on y retrouve une exposition conceptuelle basée sur l’histoire et l’héritage serbe dans une ambiance tamisée, aromatisée d’encens, tournant autour d’un arbre de vie.
Marion et Anne-Laure, toutes les deux bénévoles, en ont tiré une impression « indescriptible, mais chouette ». À propos du Parc des Nations : « C’est une manière de découvrir des cultures étrangères. C’est bien de voir que le sport fédère encore, c’est rassurant. »
En rebroussant chemin vers la Casa Mexico dans le nord du parc, les visiteurs flânent, le sourire aux lèvres, les couleurs de divers drapeaux défilent et des files d’attente se font de plus en plus longues. Adeline patiente devant l’un des foodtrucks mexicains avec sa belle-famille. Elle se fait à la fois supportrice française et mexicaine : « Mon mari est mexicain, je suis obligée ! »
Sa belle-mère, Gabriella, est impressionnée : « On était pressés de venir, Paris est le centre du monde et on envie la capitale. Peut-être que le Mexique ne gagnera pas beaucoup de médailles, mais nous savons faire la fête ! Et puis, toute cette fraternité est vraiment sympa ! »