Dans les coulisses du PMC, repaire olympique des journalistes du monde entier

Reportage

Mise à jour le 09/08/2024

Des nombreux journalistes français et internationaux sont venus travailler au Paris Media center pendant les jeux olympiques.
Pendant les Jeux de Paris 2024, le Carreau du Temple (Paris Centre) a été converti en un espace presse géant : le Paris Media Centre (PMC). Cette base de vie médiatique a fait l’unanimité chez les correspondants internationaux.
Le calme avant la tempête. Ce vendredi matin, au Paris Media Centre (PMC), la halle centrale est tranquille. Quelques journalistes sont éparpillés sur les tables en bois qui remplissent la majorité de l’espace, d’autres se servent un café. Dans l’auditorium, c’est une tout autre histoire : la salle est pleine pour la dernière conférence de presse de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Tout à coup, les portes s’ouvrent et apparaît l’édile, suivie d’une foule de reporters, caméras et micros en mains.
Depuis plus de deux semaines, les journalistes du monde entier fréquentent donc le PMC, niché au cœur du Carreau du Temple (Paris Centre). La grande halle, qui accueille habituellement des expositions et des performances artistiques, est devenue le repaire des reporters. « Je suis venue plusieurs fois au Paris Media Centre, peut-être au moins une fois par jour. C’est vraiment sympa. Les installations sont super », témoigne Zareena, une Sud-Africaine qui travaille pour le média The Good Things Guy.
Comme de nombreux journalistes, Zareena a pu profiter des multiples ressources mises à disposition au Carreau du Temple. La halle, d’une superficie de 1 840 mètres carrés, combine plusieurs centaines de postes de travail. Avec, en prime, des stands de café, une petite bibliothèque et un self pour se restaurer. « C’est génial, on est tranquilles et il y a toujours quelque chose à déjeuner, sourit Yoichi, journaliste pour une agence de presse japonaise. Pour moi, ç’a été très utile. » Pareil pour Claudio, qui travaille pour Süddeutsche Zeitung : « J’ai fait trois Jeux olympiques et l’atmosphère ici est super. Il y a beaucoup d’espace, c’est très central et c’est calme. »
Au sous-sol du bâtiment, les journalistes peuvent utiliser les studios de radio et de télévision installés pour l’occasion. Il y a également une conciergerie avec un service dépannage pour toutes les urgences que pourraient rencontrer les correspondants. Des services très fonctionnels pour les reporters d’images comme Juan Francisco, qui collabore avec divers médias argentins : « Il y a une vraie attention des organisateurs. C’est très pratique pour travailler. »
« Je viens d’Afrique du Sud, où nous n’avons pas toujours les mêmes moyens. En tant que pigiste, ce genre d’expérience aurait pu me coûter cher. Le Paris Media Centre m’a permis d’en faire plus et a amélioré mon travail dans la capitale », ajoute Zareena, qui salue également la sécurité des lieux.
Alors que la foule s’est dissipée, une invitée surprise fait son entrée au PMC, Karen Bass, maire de Los Angeles, ville hôte des Jeux olympiques et paralympiques en 2028. Rapidement, les caméras et micros se tournent vers elle, comme une passation de pouvoir. Le PMC, avec ses 5 000 journalistes accrédités, fermera bientôt ses portes pour une petite trêve avant sa réouverture dans moins de deux semaines à l’occasion des Jeux paralympiques.
La maire de Los Angeles Karen Bass au Paris Media center.