Débat d’orientation budgétaire : une stratégie budgétaire juste et responsable

« Renforcement du pilotage budgétaire », « degré élevé de transparence financière », «gestion de la dette et de la trésorerie prudente et optimisée »…, les agences de notation viennent une nouvelle fois de confirmer unanimement le sérieux de la gestion budgétaire conduite depuis 2014.

La Ville de Paris a fait le choix de s’inscrire dans le nouveau cadre de la contractualisation avec l’État. Avec une évolution maîtrisée des dépenses de fonctionnement, hors péréquation, à hauteur de 0,34% en moyenne depuis le début de la mandature, la trajectoire budgétaire de la Ville de Paris répond déjà pleinement aux exigences posées par la nouvelle contractualisation.

Les dépenses de péréquation visent à réduire les écarts de richesse, et donc les inégalités, entre les différentes collectivités territoriales.

Pour mémoire, l’accroissement de cet effort sans précédent de solidarité territoriale pour Paris s’est doublé dans le même temps d’une baisse des dotations de l’État, qui a entraîné la perte de 1,2 milliard d’euros de ressources depuis 2010. Un choc historique.

Ce sérieux dans le pilotage des recettes et des dépenses de fonctionnement conduit à anticiper, encore une fois cette année, une capacité de financement élevée, qui permettra de limiter le recours à l’endettement. La dette totale de la collectivité est anticipée autour de 6,5 milliards d’euros à la fin 2019.

Paris reste par conséquent l’une des grandes villes les moins endettées de France, comme en témoigne le niveau actuel de dette par habitant.

La Ville de Paris maintient le cap en poursuivant la mise en œuvre de son ambitieux programme de mandature, reposant notamment sur un effort sans précédent d’investissement en faveur de l’amélioration de la qualité de vie des Parisien.ne.s.

2019 sera une année de concrétisation de nombreux projets et de livraison d’équipements votés les années précédentes. De nouvelles autorisations de programme pour environ 1,4 milliard d’euros seront proposées pour poursuivre le programme d’investissement de mandature.

Comme la Ville s’y est engagée depuis 2014, 100 millions d’euros seront consacrés au budget participatif qui permet aux Parisien.ne.s de décider directement des projets déployés sur leur territoire.

Cette stratégie d’investissement, qui permet de conforter le patrimoine de la collectivité, le premier après celui de l’État et valorisé à hauteur de 31 milliards d’euros fin 2017, est essentielle pour moderniser les équipements et services publics parisiens. C’est une condition sine qua non pour réussir le pari ambitieux de la transformation de la capitale en une métropole durable, inclusive et attractive.

Conformément à l’engagement pris devant les Parisien.ne.s, cet effort d’investissement n’a pas remis en cause la promesse ferme de stabilité des taux d’impôts directs locaux, taxe d’habitation et taxes foncières. Une fois de plus en 2019, les taux de la fiscalité directe locale resteront stables. C’est une mesure importante dans un contexte économique et social qui reste difficile pour nos concitoyens et qui vise à limiter le phénomène d’éviction encore trop important des classes moyennes et populaires de notre ville, face à l’augmentation du coût de la vie.