"Face à la pollution, nous vivons dans le déni"
Rencontre
Mise à jour le 23/02/2018
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Le réalisateur Yann Arthus-Bertrand réagit après la décision du tribunal administratif d'annuler la fermeture à la circulation des voies sur berges. Interview.
"Décidément tout le monde n'est pas prêt pour "Make Paris Great Again"… ": c'est par ce message sur Twitter que Yann Arthus-Bertrand a réagi hier à l'annonce du tribunal administratif d'annuler la fermeture des berges à la circulation.
Qu'avez-vous pensé hier après-midi en apprenant la décision du tribunal administratif?
Je me suis dit que c'était un retour en arrière, et que des bagarres politiques ne devaient pas gâcher la vie des citoyens. La réalité est qu'il y a trop de voitures à Paris, et que les villes sont étouffées par ces véhicules. Paris se meurt de la voiture.
Pourquoi estimez-vous qu'il s'agit d'un retour en arrière ?
Face à la pollution de l'air, on vit dans le déni : quand on voit le nombre de morts qu'elle provoque dans le monde et en France, c'est notre rôle, en tant que citoyens, de réagir. Le confort n'est pas de continuer à vivre dans des villes polluées.
Votre espoir ?
Pour les berges de Seine, j'espère que le bon sens prévaudra !
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