Faciliter la pratique sportive des personnes en situation de handicap
Actualité
Mise à jour le 29/05/2019
Attention, cet article n'a pas été mis à jour depuis le 29/05/2019, il est possible que son contenu soit obsolète.
Sommaire
Afin de permettre aux personnes en situation de handicap de pratiquer une activité sportive, la Ville de Paris améliore l’accessibilité des équipements ou subventionne des associations. Mais elle prend aussi une part active dans l’organisation d’événements et d’actions diverses pour décloisonner la pratique sportive. Tour d'horizon.
Avec un financement de près de 70 000 euros, la Ville prend une part active dans l’organisation d’événements et d’actions diverses pour ouvrir la pratique sportive aux personnes en situation de handicap, quel que soit leur âge, en favorisant notamment l'accessibilité des équipements sportifs.
Des événements
Plusieurs événements « sport handicap » sont organisés à destination d’enfants âgés de 12 à 18 ans accueillis en instituts médico-éducatifs (IME) :
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58 enfants sont initiés au golf, six fois dans l’année, au Golf de Vaucresson (en partenariat avec le Comité départemental de golf) ;
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tous les ans, en juin, 20 enfants sont initiés à l’athlétisme et assistent au meeting paralympique d’athlétisme au stade Charléty ;
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101 jeunes et adultes issus des IME partenaires ont été invités à un match de championnat du monde de hockey sur glace en mai à l’AccorHotels Arena ;
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en 2017, 25 enfants et jeunes ont participé aux cours de judo encadrés par des professeurs de judo et athlètes de haut niveau dans le cadre du Grand Slam (compétition internationale de judo à Paris).
Des actions
La direction de la jeunesse et des sports (DJS) mène également des actions afin de faciliter l'accès au sport. Des actions ont été mises en place par le pôle expertise et pilotage sportif avec, par exemple, le dispositif Centre Sport Adapté (CSA) qui propose une offre sportive variée (15 sports) dont bénéficient gratuitement 230 enfants et jeunes en situation de handicap mental âgés de 4 à 22 ans.
Le dispositif Centre Handi Jeunes (CHJ) propose quant à lui huit types d’activités répartis dans trois arrondissements parisiens et dont bénéficient gratuitement 90 jeunes en situation de handicap moteur, visuel, auditif et/ou souffrant de troubles du comportement et âgés de 4 à 20 ans.
En outre, des Ateliers bleus sportifs ont été mis en place au profit de cinq écoles élémentaires disposant de classes ULIS (unités localisées pour l'inclusion scolaire).
Enfin, depuis février 2017, le dispositif Paris Sports Vacances (PSV), qui remplace les écoles municipales des sports, propose des stages sportifs pendant les vacances scolaires et a été ouvert aux enfants en situation de handicap pour certaines activités. 25 enfants ont donc pu participer aux stages des PSV en 2017 (sachant que les mêmes enfants participent en général à plusieurs stages au cours d’une année scolaire). Par ailleurs, la DJS a en projet la création de stage PSV Handisport pour l’année scolaire 2018/2019.
Une attention particulière aux personnes sourdes et malentendantes
Des activités gratuites sont proposées aux adultes :
Course à pied « courir à Paris en LSF » pour les personnes sourdes ou s’exprimant en langue des signes au Jardin des plantes.Handball et danse proposés en partenariat avec l’association Maison Blanche à raison de deux séances par semaine (20 participants).Cours de gymnastique d’entretien pour les personnes sourdes ou s’exprimant en langue des signes française au gymnase Jacqueline-Auriol (8e) encadrés par une éducatrice sportive.
Par ailleurs, les personnes de plus de 55 ans en situation de handicap auditif se voient proposer gratuitement, dans le cadre de la carte Senior+, des activités encadrées par un éducateur sportif, à savoir de la gymnastique douce au gymnase Ostermeyer (18e) et du tennis au Centre sportif Suzanne Lenglen (15e).
Enfin, le Centre pour sourds et malentendants est un dispositif de la DJS qui propose six activités en langue des signes (gym pour adultes, gym pour seniors, tennis pour seniors, activités multisports pour les enfants, pilates et course à pied) entièrement gratuites à destination des Parisiens sourds, malentendants ou adhérents d’une association sourde parisienne.
Du sport adapté
La Ville de Paris, en collaboration avec le Comité départemental de sport adapté (CDSA 75), a décidé de favoriser la pratique sportive de proximité en direction des personnes en situation de handicap mental (« sport adapté ») depuis 2010. Aujourd’hui, 38 centres de sport adapté (CSA) ont été mis en place, répartis dans dix arrondissements parisiens. Ce sont environ 250 bénéficiaires qui pratiquent le judo, le roller, le karaté, le trampoline, les sports collectifs…
La direction de la jeunesse et du sport (DJS) mène actuellement une politique de développement du sport adapté, notamment à travers sa volonté de doubler le nombre de créneaux des CSA à l’horizon 2024, d’inclure plus d’enfants dans les dispositifs de « droit commun » (type Paris Sport Vacances) et de former des éducateurs sportifs de la DJS pour encadrer des dispositifs de sport adapté.
En mars 2018, a également été signé un partenariat tripartite entre le CDSA 75, le Comité départemental de tennis et la DJS pour développer le tennis adapté dans le cadre des CSA.
En 2018, le soutien aux manifestations sportives est maintenu : à titre d’exemple, la DJS participe à hauteur de 30 000 euros au financement de l’organisation à Paris des premiers Jeux européens du sport adapté de l’INAS (Fédération internationale du sport adapté) qui se dérouleront sur quatre sites sportifs parisiens – aux stades Charléty (13e) et Georges Carpentier (13e), sur les pelouses d’Auteuil (16e) et sur la piste de cyclisme Polygone (12e) – du 14 au 22 juillet 2019, faisant cet été de Paris la capitale européenne du sport adapté.
Et bien sûr, l'accessibilité des équipements sportifs
En 2016, un budget supplémentaire de deux millions d’euros a été ajouté au million et demi initialement prévu par le projet d’investissement de la mandature. Plusieurs opérations de construction, restructuration, réhabilitation ou rénovation de bâtiments ont pu être menées.
À titre d’exemple, le gymnase Jean Prévost (13e arrondissement) a été mis en accessibilité pour un montant de 525 000 euros et l’ouverture du Centre Paris Anim’ Daviel (13e) s'est accompagné de travaux de mise en accessibilité à hauteur de 320 000 euros dans le cadre du budget participatif. En 2017, les travaux de mise en accessibilité ont été poursuivis dans différents équipements sportifs : le gymnase Château-Landon (10e), le gymnase Vaugirard-Littré (6e) ou encore le boulodrome Boucry (18e).
L’adaptation des locaux aux personnes à mobilité réduite a également été effectuée à l’espace des Blancs-Manteaux (4e) et au tennis Aurelles de Paladines (17e). Les dépenses de l’année 2017 comprennent également le renouvellement des chaises de mise à l’eau pour les piscines parisiennes déjà pourvues et l’achat pour les nouvelles piscines (Mourlon et Emile Anthoine, 15e) ou estivales comme celle du centre sportif Elisabeth (14e) et la poursuite de la levée des non-conformités présentes dans les attestations de vérification de l’accessibilité aux personnes handicapées.
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