Grégoire et Tom espèrent briller en tennis de table aux Olympiades des arrondissements

Quai de Jemmapes (10^e), au bord du canal Saint-Martin, Tom et Grégoire Durin-Valois enchaînent les balles sur leur table fétiche. « C’est là (dans le square des Récollets) qu’ils ont débuté, ils avaient à peine 4 ans, se souvient leur père Marc. Cette table a toujours été un lieu de convivialité où se retrouvent les habitants du quartier ! »

Mais désormais, ils préfèrent s’entraîner… en intérieur. « En salle, les sensations sont vraiment meilleures, précise Grégoire. Il n’y a pas de vent et les tables sont de meilleure qualité, ça évite les faux rebonds ! » Avec un nouvel objectif. À 13 ans, les deux jumeaux se sont lancé un défi : briller aux Olympiades des arrondissements, organisées dans la capitale du 22 juin au 13 juillet, juste avant le début des Jeux olympiques.

« Il y a les frères Lebrun (Alexis et Félix, les deux champions du tennis de table tricolore), il y aura peut-être les frères Durin », s’amuse Tom. « Il y a encore du travail à faire pour en arriver là », sourit leur père. « On rêve de faire comme eux, précise Grégoire. Ils ont un lien particulier qui leur permet d’être très soudés, même pendant les compétitions. »

Pour triompher aux Olympiades des arrondissements, et remporter un ticket pour assister aux Jeux olympiques, il faudra affronter des concurrents de tous niveaux. Mais pas de quoi effrayer Tom, licencié à l’US Métro, qui a récemment brillé dans un tournoi scolaire national organisé à Pessac (Gironde) : « Participer aux Olympiades, c’est un peu stressant, mais ça reste super excitant, explique l’adolescent. À Pessac, j’ai disputé huit matchs dans la même journée pour atteindre la finale. Dans ce sport, tu as ton destin entre les mains avec ta raquette ! »

Pour Tom et Grégoire, la discipline est devenue une affaire de famille : c’est leur mère Catherine, habitante du 12^e arrondissement, qui a eu l’idée de les inscrire, et c’est leur père qui leur sert de coach. « Le tennis de table est leur vraie passion, témoigne Catherine. Ils ont même testé un café dédié au ping dans le 13^e arrondissement, c’était leur cadeau d’anniversaire. » Un entraînement exceptionnel pour Tom : « Sur place, on peut être coachés par des champions. J’ai eu l’occasion de jouer contre le numéro 7 français ! »

Depuis plus d’un an, les entraînements se multiplient. « On joue quatre à cinq heures par semaine », précise Grégoire, qui pratique aussi la boxe et le football en club. « J’affronte régulièrement des adultes, explique Tom. L’essentiel est de ne pas se laisser impressionner. » À commencer par les Olympiades des arrondissements !