Hervé : « Ma loge, c’est comme dans un vestiaire de rugby : ça sent le baume du tigre ! »

Rencontre

Mise à jour le 01/09/2023

Le chanteur Hervé se produira sur la scène du Village Rugby, vendredi 8 septembre 2023.
Crédit photo : Ojoz
Cet article fait partie de Village Rugby
Hervé fait partie des artistes montants de la chanson française. Révélation masculine de l’année aux dernières Victoires de la Musique, ce fan de rugby va se produire sur scène à l’occasion de l’inauguration du Village Rugby, place de la Concorde, le 8 septembre. Avant cela, on a voulu en savoir plus sur sa passion du ballon ovale. Interview.

Pourquoi avoir accepté de vous produire au « Village Rugby » ?

C’est un rêve et un grand honneur pour moi de participer à cet événement sans pareil. Une Coupe de rugby dans son pays, ça n’arrive qu’une fois dans une vie.

Quelle est votre histoire avec le rugby ?

Je suis le rugby depuis une dizaine d’années, j’ai un lien très fort avec certains clubs évoluant en Top 14 et en Pro D2. Il m’arrive aussi très souvent d’aller voir du rugby amateur le week-end. J’aime l’engagement, l’humilité qui se dégage de ce sport. J’ai pratiqué le foot à haute intensité, mais j’aurais rêvé de jouer au rugby… Peut-être un jour en vétéran, qui sait, dans une autre vie !

Vous connaissez quelques joueurs de rugby ?

Je suis très proche de Gaël Fickou et de joueurs du Racing 92 comme Finn Russell, ex-Racingman qui ouvrira pour l’Écosse [l'ouvreur au rugby est chargé de l'orientation du jeu, ndlr]. Gaël, c’est un ami, un mec en or, je lui souhaite de remporter cette Coupe du monde et le plus de trophées possible en club. J’ai pas mal de copains qui n’ont malheureusement pas été sélectionnés, en espérant qu’ils le soient l’année prochaine.

Quel point commun y a-t-il entre la scène et le rugby ?

Le vestiaire, ce sont mes loges, ça sent le baume du tigre quand on y rentre, on se balade partout en France en bus, comme pas mal de clubs, et puis il y a le public qui vient nous supporter dans les salles. Je dis « nous », parce qu’on est une équipe. Chacun a un poste, un rôle bien précis. Tous plus important les uns que les autres, essentiels même. Sur la troisième mi-temps, on débriefe, on déconne, on s’étire, on récupère. On est un groupe soudé, on donne le maximum à chaque concert qu’on vit comme des matchs. On a tous nos tenues qu’on prépare méthodiquement, chacun a ses petits rituels pour bien entrer dans la rencontre.

Votre pronostic pour l’équipe de France, qui affronte la Nouvelle-Zélande en ouverture de la Coupe du monde le 8 septembre ?

J’espère une nouvelle victoire franche des Bleus. Il faut toujours se méfier des All Blacks. Ils peuvent se transcender lors d’une compétition. Mais rien ne peut remplacer la ferveur d’un stade, qui plus est avec tout un pays qui te porte.

Un pronostic pour la finale ?

Le seul final que j’espère, c’est la victoire du XV de France ! Un triomphe qui serait mérité pour cette génération dorée, et qui a tout sacrifié pour y participer.