La pollution en Île-de-France divisée par deux en vingt ans, selon une étude
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Mise à jour le 09/04/2025

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Depuis deux décennies, la qualité de l’air ne cesse de s’améliorer en Île-de-France, selon une étude d’Airparif.
Les efforts pour limiter la pollution de l’air payent ! C’est ce que confirme la dernière étude menée par Airparif, une association indépendante chargée de la surveillance et de l’information sur la pollution de l’air en Île-de-France. Celle-ci détaille : « Entre 2005 et 2024, les concentrations des polluants de l’air réglementés les plus nocifs pour la santé humaine, à savoir les particules fines (-55 %) et le dioxyde d’azote (-50 %), ont été divisées par deux. »
On respire donc de mieux en mieux à Paris et dans toute la région. Selon l’association, cette baisse continue de la pollution depuis deux décennies est liée à la combinaison de réglementations et de politiques publiques européennes, nationales et locales. Dans la capitale, des changements majeurs ont déjà eu lieu (et ont porté leurs fruits) comme la piétonnisation des berges de Seine ou la mise en place d’une ZFE (Zone à faibles émissions) quand d’autres sont en cours, telle la limitation de la vitesse sur le boulevard périphérique ou la création d’une Zone à trafic limité.
Progression de la qualité de l’air de 2007 à 2023 à Paris, selon l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur)
D’ici 2030, des objectifs plus ambitieux
Ces nouvelles habitudes doivent permettre de continuer les efforts en vue de l’entrée en vigueur en 2030 de nouvelles valeurs limites européennes plus strictes, proches des recommandations de l’OMS. À ce jour, 800 Franciliens (soit 1 % des habitants de la région) sont exposés à des dépassements de seuil des valeurs réglementaires en vigueur. Mais en prenant en compte les nouvelles valeurs limites réglementaires de 2030 et en les appliquant aux données de l’étude, 2,6 millions de Franciliens (soit 20 % des habitants de la région) sont exposés à des dépassements de seuils.
Les projections effectuées par l’association estiment que la grande majorité de l’Île-de-France pourra s’y conformer si les politiques actuelles sont poursuivies, même si « des efforts supplémentaires seront nécessaires pour les respecter près des grands axes de circulation ». Et pour cause : ces zones (boulevard périphérique, autoroutes A1, A3, A4, A6 et A86) demeurent les plus polluées.
La poursuite et l’amplification des mesures pour réduire la pollution de l’air devraient permettre d’éviter 7900 décès prématurés, selon l’estimation de Airparif.
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