Le beach-volley investit la tour Eiffel pendant les Jeux olympiques

Un match de beach-volley oppose deux équipes de deux joueurs, de chaque côté du filet, sur un terrain de sable de 16 mètres de long sur 8 mètres de large (contre 18 mètres de long sur 9 mètres de large au volley). Les rencontres sont disputées en deux sets gagnants : les deux premiers se jouent en 21 points et l’éventuel troisième set en 15 points. Deux points d’écart sont nécessaires pour remporter un set.

Aux Jeux olympiques, 24 équipes s’affrontent dans les tableaux masculin et féminin. Avec deux joueurs seulement, l’entente doit être parfaite en défense et chaque duo doit couvrir une moitié de terrain de 64 mètres carrés. Et à l’inverse du volley-ball, les matchs se déroulent à l’extérieur. Résultat, le vent, le soleil ou la pluie peuvent influencer les conditions de jeu.

Chaque équipe a le droit à trois touches pour envoyer le ballon dans le camp adverse, et ce, avec n’importe quelle partie du corps. Si le ballon touche la ligne, il est considéré dans le terrain. Il est interdit de toucher le filet sous peine de voir le point attribué à l’équipe adverse, ce qui rend l’exercice du contre très difficile. Tant qu’une équipe marque, elle garde le service, mais, dès qu’elle manque une action, pas de seconde chance : le point va à l’équipe adverse.

Bon, vous voilà prêt à suivre un match ! Pour la petite histoire, le beach-volley a fait ses débuts olympiques officiels aux Jeux d’Atlanta 1996, après une apparition en tant que sport de démonstration en 1992, à Barcelone.

Qualités requises pour être un champion : capacité d’adaptation, entente et extension.

La différence entre le beach-volley et le volley, ce n’est pas seulement le sable ! Le ballon de beach, dont la pression est légèrement plus faible que celle d’un ballon de volley, est composé de matériaux différents car il doit résister à l’humidité. Il est aussi plus coloré pour une meilleure visibilité : les beach-volleyeurs peuvent jouer à contre-jour puisque le match a lieu en extérieur. D’ailleurs, ces derniers doivent changer de côté tous les 7 points au cours d’un set. Une règle qui permet d’équilibrer l’incidence de l’orientation du soleil et du vent.

Pour jouer au beach, il faut deux joueurs (sans remplaçant) alors qu’au volley, il y a six joueurs et autant de remplaçants. Et chaque équipe doit remporter deux sets au beach contre trois au volley. Pendant le jeu, le ballon doit être frappé lorsqu'il est renvoyé dans le terrain adverse, contrairement au volley où il peut être poussé ou feinté. Enfin, il n’y a pas de position à respecter sur le terrain en sable, les joueurs se placent où ils veulent.

Au beach-volley, il faut réviser un peu son anglais pour découvrir la panoplie des gestes techniques. Le Graal, c’est l’ace : un service qui fait mouche et qui rapporte 1 point. C’est le copain du smash qui est une attaque puissante où le joueur frappe la balle après un saut, le but étant de la frapper au-dessus du filet et de l’envoyer dans le camp adverse. Quant au block out, il s’agit du moment où le joueur, voyant qu’il va se faire contrer, vise volontairement les mains de son adversaire pour que le ballon les touche avant de sortir. Le but étant alors de récupérer le point.

En français, cette fois, vous entendrez parler de manchette – une réception avec les deux avant-bras collés, souvent utilisée pour défendre un smash – ou d’amorti : au moment de tenter un smash, le joueur lobe juste son adversaire et place le ballon dans une zone où le coéquipier n’arrivera pas à aller le chercher.

Enfin, le service flottant est une ruse où le joueur essaye de réaliser une trajectoire flottante pour tromper l’adversaire.

On ne le sait pas encore ! En tout, 24 paires (par genres) sont engagées. En tant que pays hôte, la France bénéficie de deux paires déjà qualifiées (1 pour les femmes, 1 pour les hommes). Il est encore possible de qualifier deux paires (1 pour les femmes, 1 pour les hommes) via le classement olympique de la Fédération internationale de volley-ball (FIVB), qui prend en compte les douze meilleures performances réalisées par une paire entre le 1^er janvier 2023 et le 10 juin 2024.

Cinq paires sont qualifiées (par sexe) via les cinq tournois de qualification olympiques organisés du 13 au 23 juin 2024.

En attendant, on peut suivre l’histoire des doubles championnes de France de beach-volley, Clémence Vieira et Aline Chamereau.

La capitale accueille au sein de quatre équipements sportifs des associations pour vous initier ou vous perfectionner. Il en existe deux dans le 15^e arrondissement, un dans le 7^e et un dans le 19^e.

Selon la Fédération française de volley (FFVolley), la pratique touche un public large de 3 à 77 ans, dont 47 % de femmes et 53 % d’hommes. Le beach-volley est donc accessible à un très grand nombre. Alors, n’hésitez plus !