Le Parc des Princes, joyau de l’Euro

Sa masse imposante qui toise le périphérique entre la porte d’Auteuil et la porte de Saint-Cloud (16e) ne semble pas avoir changé d’un iota. Et pourtant! Après deux ans de travaux, la plus grande enceinte sportive de la Ville de Paris (48.000 places) vient de connaître une véritable cure de jouvence.

Les sièges ont été intégralement changés, la fosse a été recouverte, permettant ainsi au premier rang de se trouver à quelques mètres de la pelouse, les vestiaires agrandis, la capacité des loges portée de 2.000 à 4.500 places… Un atrium d’un blanc éclatant offre même désormais un espace d’accueil flambant neuf à la tribune d’honneur. Y sont notamment exposés les trophées du Paris Saint-Germain, son club résident depuis 1974.

Construit entre 1968 et 1972 en même temps que le périphérique, le Parc des Princes fut en son temps considéré comme une prouesse architecturale. Son auteur, Roger Taillibert, dut notamment résoudre un problème d’espace, l’édifice se situant dans un petit périmètre. L’ellipse du stade fut, elle, pensée pour les prises de vue des caméras de télévision.

Quarante ans plus tard, cette coquille de béton, souvent critiquée pour son austérité, ravit toujours les amateurs de ballon rond pour son acoustique et l’ambiance qui y règne les soirs de match. Et les sportifs ne sont pas les seuls à l’apprécier. Du pape Jean-Paul II à Michael Jackson, nombreux sont ceux à avoir investi son enceinte.

Son nom, donné dès sa création en 1897, lui vient de la famille royale de France. À sa place et sur un terrain correspondant à l’actuel bois de Boulogne, venaient chasser les enfants du Roi. Mais aujourd’hui, c’est uniquement après le ballon que l’on y court !

24, rue du Commandant-Guilbaud (16e).