Le périphérique transformé au service de la transition écologique

Actualité

Mise à jour le 25/06/2019

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Verdure sur le phériphérique
Propre, active, connectée, autonome, partagée et multimodale : les grandes lignes de la mobilité urbaine de demain se dessinent progressivement. L’émergence de ce nouveau modèle pluriel invite à repenser le partage de l’espace public et à réduire, jusqu’à leur suppression, les modes de déplacements les plus polluants.
La Ville de Paris met en oeuvre une politique mêlant renforcement de l’offre de transports en commun, développement des mobilités actives et création d’une offre de mobilité partagée. Cette stratégie est pensée et construite à l’échelle métropolitaine et appelle des réponses coordonnées au sein de ce périmètre.
La Ville de Paris est ainsi à l’initiative du lancement par le Forum métropolitain du Grand Paris d’une consultation internationale sur le périphérique et a lancé parallèlement en septembre 2018 une Mission d’information et d’évaluation pour repenser ses usages.
Si les Jeux de Paris 2024 apparaissent comme une échéance trop rapprochée pour opérer la reconversion totale et définitive du périphérique, ils sont en revanche une opportunité exceptionnelle de marquer une étape décisive dans son évolution. L’événement disposera à l’échelle francilienne de 366 km de voies réservées, dont les 35 km du périphérique, afin de garantir la sécurité et faciliter la circulation des délégations sportives ainsi que des véhicules de secours.

L’AMBITION DE LA VILLE

Assurer la transition écologique de la ville vers des transports moins polluants et partagés.

L’EFFET JEUX

La mise en place de « voies olympiques » pendant les Jeux crée l’opportunité d’investir sur le périphérique en nouvelles technologies et en nouveaux usages pour lutter contre la pollution et améliorer la qualité de l’air.

Comment y parvenir ?

APRÈS LES JEUX, RÉSERVER LA VOIE OLYMPIQUE du boulevard périphérique et les aménagements techniques aux véhicules partagés, connectés et propres.
INTERDIRE LES VÉHICULES DIESEL sur le territoire parisien d’ici 2024 et poursuivre la mise en oeuvre de la zone à faibles émissions métropolitaine.
FAIRE DU PÉRIPHÉRIQUE UN LABORATOIRE EXPÉRIMENTATION des mobilités partagées et autonomes dans le cadre de l’Atelier du périphérique mis en place par la Ville de Paris associant les collectivités métropolitaines et l’État.

Qu'est-ce qu'un véhicule autonome et connecté ?

Le véhicule autonome est piloté par une intelligence artificielle. Il est capable de se diriger seul, d’interagir avec son environnement pour adapter sa conduite en fonction des événements (accidents, travaux, etc.) et des autres usagers de la route (voitures, piétonnes et piétons, etc.), afin de se rendre en un lieu donné sans intervention humaine.
Les expérimentations en cours, notamment sur le territoire du Grand Paris, visent à conforter les bénéfices recherchés de ces véhicules : amélioration de la sécurité routière, baisse de la pollution, diminution de la congestion, nouvelle offre de transports en commun.

Les préconisations de la mission d'information d'évaluation sur le devenir du périphérique

En plus de proposer de réserver la voie olympique aux véhicules autonomes et connectés après 2024, la MIE a préconisé d’autres mesures complémentaires pour lutter contre la pollution :
▶ Baisser la vitesse à 50 km/h afin d’améliorer la fluidité du trafic.
▶ Réduire le nombre de voies à 3 au lieu de 4 ou 5 voies pour remettre en pleine terre une partie du périphérique.
▶ Interdire le périphérique aux poids lourds (plus de 3,5 t) en transit dans la région parisienne.
▶ Mettre en place la circulation différenciée y compris sur le périphérique au minimum 24 heures avant les pics de pollution annoncés.