Les lauréats du prix international pour les droits des personnes LGBTQI+ dévoilés
Actualité
Mise à jour le 17/05/2021
Attention, cet article n'a pas été mis à jour depuis le 17/05/2021, il est possible que son contenu soit obsolète.
Sommaire
Ce prix récompense les personnalités qui se battent en faveur des droits des personnes LGBTQI+ en France et à l’international. Il réaffirme la place de Paris comme capitale engagée pour les droits humains. Découvrez les lauréats 2021 !
En ce 17 mai, journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, Anne Hidalgo a remis à l’Hôtel de Ville le prix international pour les droits des personnes LGBTQI+. Ce prix accorde chaque année une distinction honorifique accompagnée d’une subvention aux personnalités et associations engagées dans cette cause.
Cette année, la cérémonie était diffusée en direct durant la Conférence mondiale pour les droits et l’inclusion des jeunes LGBTQI+ organisée par le MAG Jeunes LGBT.
Les lauréats 2021
Prix Français
Lauréat 2021 : Les Dégommeuses - Cécile Chatrain
Fondée en janvier 2012 par Cécile Chatrain, joueuse de football, l’association « Les dégommeuses » est passée d'équipe de football informelle en 2010 à une association ayant pour objectif de promouvoir le foot féminin tout en luttant contre les discriminations dans le monde du sport et principalement du foot. Que ce soit sur les terrains ou en dehors avec les représentations médiatiques et les inégalités salariales, son axe de combat principal est la lutte contre le sexisme mais également contre d'autres formes de discriminations telles que la lgbtophobie, le racisme et le classisme.
Mentions spéciales
Collectif lntersexes et Allié·e·s - LGBTIO+//MOGAI collectif
Créé le 8 novembre 2016, journée internationale de la solidarité intersexe, par et pour les personnes intersexes, le collectif LGBTIQ+//MOGAI a pour but de s'opposer à l'approche « pathologisante » des personnes intersexes. Le collectif prône avec fermeté l'autodétermination de ces personnes avec comme objectifs la protection de l'intégrité physique de ces personnes, la pleine information des personnes intersexes (à travers la création de groupes de soutien et d'échanges et le partage de savoirs théoriques et historiques sur les conditions et les luttes intersexes), la formation de tout personnel en contact avec des personnes intersexes dans leur entourage et la suppression de la mention de sexe ou de genre à l'état-civil (le respect du droit à l'autodétermination des personnes).
De plus, le collectif LGBTIQ+//MOGAI se place dans une perspective de solidarité internationale en s'engageant dans des partenariats avec des organisations intersexes internationales du monde entier. La mention spéciale du Jury du Prix International de Paris pour les droits des personnes LGBTQI+ a été attribuée au collectif en 2019.
De plus, le collectif LGBTIQ+//MOGAI se place dans une perspective de solidarité internationale en s'engageant dans des partenariats avec des organisations intersexes internationales du monde entier. La mention spéciale du Jury du Prix International de Paris pour les droits des personnes LGBTQI+ a été attribuée au collectif en 2019.
L'association Arab Network for Knowledge about Human rights (ANKH)
L'association Arab Network for Knowledge about Human rights (ANKH) a été créée en 2018 par un groupe de défenseurs des droits humains égyptiens qui a déménagé en France en raison de la situation difficile qui y règne. Ils ont décidé de créer l'association pour aider et soutenir les droits des groupes minoritaires dans la région euro-méditerranéenne, en particulier la communauté LGBTQI et les personnes vivant avec le VIH. ANKH mène des actions de plaidoyer en documentant la situation dans les pays concernés par son action (rapport « Sur la situation de la communauté LGBTQI en Egypte » décembre 2019, non public), des actions de mobilisation en faveur de la libération de défenseur-ses des droits (Hossam Ahmed, Eman AI-Helw, Malak EI-Kashif) et apporte une aide concrète aux personnes en danger dans leur pays d'origine.
ANKH travaille avec des associations reconnues comme l'ONG Chrétienne contre la torture et la peine de mort (ACAT) pour les mobilisations en faveur de la libération des personnes ou l'association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à l'immigration et au séjour (Ardhis) pour les questions d'asile.
ANKH travaille avec des associations reconnues comme l'ONG Chrétienne contre la torture et la peine de mort (ACAT) pour les mobilisations en faveur de la libération des personnes ou l'association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à l'immigration et au séjour (Ardhis) pour les questions d'asile.
Prix francophone
Lauréat 2021 : Lesbian Life Association Côte d'Ivoire (LLACl)
Basée à Abidjan et présidée par Mme Diane Alexis Ouattara, cette association à but non lucratif pour les femmes lesbiennes, bisexuelles et trans (LBT) a été fondée dans le but premier de soutenir les actions menées en faveur des LBT mais aussi de lutter nationalement et internationalement pour la promotion des droits des LGBTI.
L’association a l’espoir de faire évoluer les mentalités sur l'homosexualité et de créer une atmosphère agréable de par ses actions pour les LGBTI de Côte d'Ivoire, face à la stigmatisation et l'intolérance auxquels cette communauté fait face. Les actions de l’association consistent notamment à créer un cadre de partage et de militantisme autour du dialogue, des débats, de la sensibilisation et de la formation afin de changer le regard des populations sur les homosexuels en général.
L’association a l’espoir de faire évoluer les mentalités sur l'homosexualité et de créer une atmosphère agréable de par ses actions pour les LGBTI de Côte d'Ivoire, face à la stigmatisation et l'intolérance auxquels cette communauté fait face. Les actions de l’association consistent notamment à créer un cadre de partage et de militantisme autour du dialogue, des débats, de la sensibilisation et de la formation afin de changer le regard des populations sur les homosexuels en général.
Mention spéciale
Mawjoudin « on existe », Tunisie
Mawjoudin « on existe », est une association tunisienne qui lutte pour garantir l'égalité, protéger les droits humains, les droits sexuels des membres de la communauté LGBTQI+ et les autres groupes marginalisés.
L'association offre des espaces sécurisés de soutien et de suivi psychologique aux victimes de ces discriminations. Elle propose des lieux d'écoute entre les membres de la communauté et donne des informations sur les droits des personnes LGBTQI+. Elle dispose d'un réseau de professionnels de la santé et du droit et fait un travail important de plaidoyer afin d'interpeller sur les cas d'arrestations arbitraires liées uniquement à l'identité de genre ou à l'orientation sexuelle, voire d'autres cas de torture perpétrés par la police.
En 2018, l'association signale les propos homophobes d'Amine Gara, animateur de Mosaïque FM et ambassadeur de marque de l'entreprise pétrolière et gazière française Total, au cours de son émission Chellet Amine. En réponse à ce message de haine, Total annule le contrat du présentateur.
L'association intervient également en milieu universitaire afin de sensibiliser les étudiants aux LGBT phobies et au sexisme. Chaque année depuis 2018, l'association organise le festival du film queer, premier festival de son genre dans le pays et en Afrique du Nord, organisé au centre ville de Tunis.
L'association offre des espaces sécurisés de soutien et de suivi psychologique aux victimes de ces discriminations. Elle propose des lieux d'écoute entre les membres de la communauté et donne des informations sur les droits des personnes LGBTQI+. Elle dispose d'un réseau de professionnels de la santé et du droit et fait un travail important de plaidoyer afin d'interpeller sur les cas d'arrestations arbitraires liées uniquement à l'identité de genre ou à l'orientation sexuelle, voire d'autres cas de torture perpétrés par la police.
En 2018, l'association signale les propos homophobes d'Amine Gara, animateur de Mosaïque FM et ambassadeur de marque de l'entreprise pétrolière et gazière française Total, au cours de son émission Chellet Amine. En réponse à ce message de haine, Total annule le contrat du présentateur.
L'association intervient également en milieu universitaire afin de sensibiliser les étudiants aux LGBT phobies et au sexisme. Chaque année depuis 2018, l'association organise le festival du film queer, premier festival de son genre dans le pays et en Afrique du Nord, organisé au centre ville de Tunis.
Prix international
Lauréat 2021 : Atlas Nienawisci - Atlas de la Haine.
Jakub Gawron, Paulina Pajak, Paweł Preneta et Kamil Maczuga
Les militants LGBTI polonais Jakub Gawron, Paulina Pajak et Paweł Preneta, Kamil Maczuga ont fondé en 2019 le site internet Atlas de la Haine (Atlas Nienawisci), qui surveille, suit l'actualité et cartographie les collectivités locales polonaises qui adoptent, rejettent ou mettent en suspend des résolutions les déclarant « zones sans-LGBT », « zones sans idéologie LGBT » ou « zones anti-LGBT». Aujourd'hui, plus de 700 collectivités locales polonaises ont adopté ce type de résolution.
Nominés au Prix Sakharov du Parlement européen 2020 pour l'Atlas de la Haine, ces militant·e·s font l'objet de poursuites judiciaires de la part de cinq de ces collectivités locales qui les accusent de porter préjudice à leur réputation et réclament des excuses publiques ainsi que des dommages et intérêts pour les « organisations pro-familiales». Leur travail est la source la plus fiable et la plus actualisée d'information sur la situation des « zones sans LGBT » de Pologne et elle participe au combat plus large pour le respect de l'État de droit, la démocratie et les droits fondamentaux.
Nominés au Prix Sakharov du Parlement européen 2020 pour l'Atlas de la Haine, ces militant·e·s font l'objet de poursuites judiciaires de la part de cinq de ces collectivités locales qui les accusent de porter préjudice à leur réputation et réclament des excuses publiques ainsi que des dommages et intérêts pour les « organisations pro-familiales». Leur travail est la source la plus fiable et la plus actualisée d'information sur la situation des « zones sans LGBT » de Pologne et elle participe au combat plus large pour le respect de l'État de droit, la démocratie et les droits fondamentaux.
Mentions spéciales
Mrs. Sandra Melhem. founder of Club Ego Beirut
Elle est à l'origine de l'initiative qui vient en aide à la communauté LGBTQI+ du Liban affectée par l'explosion au port de Beyrouth le 4 aout 2020. Cette communauté, désormais désorientée, compte de nombreux membres sans abri, sans travail et sans la moindre source de revenu. Leur logement a été soufflé ou fortement endommagé et ils n'ont nulle part où aller, étant aussi rejetés de leurs familles. Malgré cette noirceur, l'initiative « Queer Relief Fund » offer aux victimes LGBTQI+ réconfort et chaleur.
LGBT Russian Network. Svetlana Zakharova
Ce réseau LGBT russe a été conçu en Avril 2006. Organisation interrégionale, non gouvernementale pour les droits humains, elle prône l'égalité des droits et le respect de l'intégrité humaine, quelle que soit l'orientation sexuelle ou l'identité de genre. Elle unifie et développe des initiatives régionales, des groupes de défenses et fournit des services sociaux et légaux. Le gouvernement russe conteste déjà depuis plusieurs années cette organisation et le réseau LGBT russe lutte intensivement pour protéger la communauté résidant dans le pays et les activistes LGBT. En Tchétchénie, l'organisation a aidé les personnes visées à fuir leurs maisons et à trouver un refuge. Le réseau LGBT russe subit les attaques quotidiennes du gouvernement et continue son travail afin de sauver des vies. C'est l'une des plus grandes organisations civiles sociétales en Russie.
Ms. Shamin Salim, Club Ego Beirut
Shamim Salim est une féministe handicapée queer musulmane et une militante des droits humains. Shamim « vit son existence » comme une déclaration politique et comme un moyen de créer plus d'opportunités pour les jeunes LGBTQI+ et les femmes afin de revendiquer leur place, de prendre la parole et de faire avancer le mouvement.
Au cours des quatre dernières années, son travail avec le Church World Service (CWS) s'est centré sur le plaidoyer religieux pour les personnes LGBTQI+ en changeant les cœurs et les esprits des chefs religieux au Kenya afin qu'ils entreprennent des actions en faveur de l'inclusion des personnes LGBTI. Shamim est également :
Au cours des quatre dernières années, son travail avec le Church World Service (CWS) s'est centré sur le plaidoyer religieux pour les personnes LGBTQI+ en changeant les cœurs et les esprits des chefs religieux au Kenya afin qu'ils entreprennent des actions en faveur de l'inclusion des personnes LGBTI. Shamim est également :
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co fondatrice de Henna Space, une organisation pour les personnes femmes queer musulmane et les queers handicapés travaillant sur l'intersectionnalité de la religion, de la sexualité et du handicap.
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membre de l'African Queer Youth Initiative, un réseau de jeunes militants et d'organisations mobilisant, soutenant et amplifiant la voix des militants LGBTQI+ et créant une visibilité et des réseaux stratégiques pour soutenir les jeunes LGBTQI+ en Afrique.
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membre du conseil d'administration d'UHAI EASHRI, un fonds d'activistes autochtones qui fournit des ressources flexibles et accessibles pour soutenir l'activisme de la société civile autour des questions de sexualité, de santé et de droits humains dans la région de l'Afrique de l'Est.
Anciens Lauréats
2018 :
- Prix national : Handi Queer
- Prix internationaux : Ameen Rhayem et la Commission nationale des Droits humains des Gay et Lesbiennes du Kenya
2019 :
- Prix national : OriZon + Mention spéciale : Collectif intersexes et Allié•e•s (CIA)
- Prix francophone : Transgenre Burkina+ Mention spéciale : MSM Madagascar
- Prix international : Red Comunitaria Trans Bogota + Mention spéciale: European Lesbian Conference
- Prix national : Handi Queer
- Prix internationaux : Ameen Rhayem et la Commission nationale des Droits humains des Gay et Lesbiennes du Kenya
2019 :
- Prix national : OriZon + Mention spéciale : Collectif intersexes et Allié•e•s (CIA)
- Prix francophone : Transgenre Burkina+ Mention spéciale : MSM Madagascar
- Prix international : Red Comunitaria Trans Bogota + Mention spéciale: European Lesbian Conference
Le prix international de la Ville pour les droits des personnes LGBTQI+
Anne Hidalgo est résolue à soutenir toutes les personnes qui, à travers le monde, s’engagent pour défendre les droits fondamentaux des personnes LGBTQI+. Ces valeurs de tolérance et d’inclusion sont au cœur de l’engagement de tous les élus de la Ville de Paris.
C'est pourquoi la maire de Paris a créé en 2018 le « Paris Prize for LGBTQI+ Right », prix international de la Ville de Paris en faveur des droits des personnes LGBTQI+.
Ce prix récompense les personnalités et associations qui se distinguent par des actions courageuses et inspirantes en faveur de l’égalité des droits.
La remise de cette distinction se tient tous les 17 mai, Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie (IDAHOT), à l’Hôtel de Ville de Paris.
Il comporte deux catégories :
Ce prix récompense les personnalités et associations qui se distinguent par des actions courageuses et inspirantes en faveur de l’égalité des droits.
La remise de cette distinction se tient tous les 17 mai, Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie (IDAHOT), à l’Hôtel de Ville de Paris.
Il comporte deux catégories :
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un·e lauréat·e français·e
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un·e lauréat·e international·e
Les récipiendaires de ce prix sont choisis par un jury composé d’un président et de dix membres français et étrangers reconnus pour leur engagement en faveur des communautés LGBTQI+.
Les membres du jury 2021
Les prix seront remis cette année sous la présidence de Mme Giovanna Rincon, directrice de ACCEPTESS-T, association qui propose une gamme d'activités permettant d'aider les personnes trans les plus vulnérables.
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M. Jean-Luc Romero-Michel, secrétaire général du Prix LGBTQI+, adjoint à la maire de Paris chargé des droits humains , de l'intégration et de la lutte contre les discriminations.
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M. Mamikon Hovsepyan. Arménie. fondateur de l'association Pink Armenia et président de Human Rights House Yerevan.
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Un militant LGBTQI+. Sénégal.
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M. Manuel Rosas Vazquez. Berlin, Allemagne. Coordinateur de Rainbow Cities Network.
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M. Pierre Baillet. Secrétaire permanent de l'Association internationale des maires francophones.
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M. Omar Didi. Président du mag Jeunes LGBT, association pour les jeunes LGBTQI+ de 15 à 26 ans et celles et ceux qui les soutiennent.
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Mme Aude Le Moullec-Rieu, présidente de l'ARDHIS depuis avril 2019, association pour la défense des droits des personnes LGBTQI+ à l'intégration et au séjour.
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Mme May Moussally, représentante la commission Internationale de l'association SOS Homophobie.
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Mme Rachel Garrat-Valcarcel, co-présidente de l'association des journalistes LGBT (AJL)
Deux invités spéciaux du jury étaient présents pour témoigner de leur parcours et annoncer les lauréats : Bolu Okupe et Ouissem Belgacem.
Dévoilement d'une plaque commémorative dédiée à Bruno Lenoir et Jean Diot
Une nouvelle plaque commémorative visible rue Montorgueil dans le 2e arrondissement rend hommage à Bruno Lenoir et Jean Diot. Cette plaque rappelle une période de l’histoire où l’homosexualité était pénalisée et criminalisée.
C’est sur ce lieu que chaque année, à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, la Ville organise aux côtés de l’association civile homosexuelle du devoir de mémoire Les « Oublié·e·s » de la Mémoire, une cérémonie mémorielle en l’honneur de toutes les personnes victimes de LGBTphobies en France et dans le monde.
C’est sur ce lieu que chaque année, à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, la Ville organise aux côtés de l’association civile homosexuelle du devoir de mémoire Les « Oublié·e·s » de la Mémoire, une cérémonie mémorielle en l’honneur de toutes les personnes victimes de LGBTphobies en France et dans le monde.
Paris capitale des droits LGBTQI+
Dans le contexte de crise sanitaire liée au coronavirus, la Ville de Paris reste mobilisée pour prévenir et lutter contre toute forme de violences LGBTphobes et continue de développer les actions en lien avec les acteurs institutionnels et associatifs concernés de plusieurs manières :
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en soutenant le projet de centre d’archives LGBT porté par le Collectif Archives LGBTQI+ avec un vœu adopté à l’unanimité au Conseil de Paris de février 2021 pour que la Ville de Paris identifie, en lien avec le collectif, un espace adapté et pérenne au sein de son parc d’ici la fin de l’année 2021 ;
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en réunissant des partenaires de l’Observatoire LGBTQI+, qui a débouché sur le lancement de groupes de travail entre la Ville et les associations sur des sujets d’actualité : visibilité des lesbiennes, accueil des personnes trans, santé des LGBTQI+, homoparentalité, etc.
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en s'emparant de la problématique du « chemsex » : adoption d’un vœu au Conseil de Paris de mars 2021 pour élaborer, en lien avec les associations, un plan parisien d’informations sur le « chemsex » et de réduction des risques. Une première réunion de travail aura lieu en mai pour poser le diagnostic en mai ;
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en portant un vœu de l’exécutif lors du Conseil de Paris de juin 2021 en réponse au développement des « zones anti-LGBTQI+ » en Pologne, afin de déclarer l’ensemble de la capitale « zone de liberté LGBTQI+.
Ce vœu s’accompagnera de mesures concrètes de protection et d’accompagnement des publics LGBTQI+ dans les arrondissements et dans les équipements municipaux. Il proposera également de soutenir les droits sexuels et reproductifs des personnes LGBTQI+, notamment la PMA universelle et gratuite aux couples de femmes, ainsi que l’interdiction des thérapies de conversion en France.
Face à l’inquiétant recul des droits et la répression qui s’abat sur les personnes LGBTQI+ dans le monde, la Ville de Paris poursuit son soutien important à l’international à ces publics en danger.
Elle soutient par exemple l’association Basiliade et son projet « L’Escale » pour accueillir les personnes LGBTQI+ réfugié·e·s à Paris.
Trois appartements en colocation accueillent d’ores-et-déjà ces publics très fragiles dans la capitale et plusieurs autres colocations devraient être proposées prochainement.
En plus de son soutien financier et politique au monde LGBTQI+ à l’international, la Ville de Paris se tient informée de la situation de ces publics partout dans le monde.
Dans cette perspective, les 7e et 4e commissions du Conseil de Paris, présidées par Geneviève Garrigos et Gauthier Caron-Thibault, auditionneront le 18 mai 2021 des experts et des témoins sur la situation des personnes LGBTQI+ au Brésil et au Cameroun, deux pays où la situation des personnes LGBTQI+ s’est fortement dégradée.
Dans cette perspective, les 7e et 4e commissions du Conseil de Paris, présidées par Geneviève Garrigos et Gauthier Caron-Thibault, auditionneront le 18 mai 2021 des experts et des témoins sur la situation des personnes LGBTQI+ au Brésil et au Cameroun, deux pays où la situation des personnes LGBTQI+ s’est fortement dégradée.
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