Les canaux
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Mise à jour le 07/01/2021
Attention, cet article n'a pas été mis à jour depuis le 07/01/2021, il est possible que son contenu soit obsolète.
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Sommaire
Découvrez l'histoire des canaux parisiens, les règles de la navigation et les balades qui y sont organisées. Retrouvez également les avis à la batellerie des trois canaux.
POUR NOUS CONTACTER
SERVICE DES CANAUX / SERVICES CENTRAUX
CIRCONSCRIPTION DE L'OURCQ TOURISTIQUE (COT)
PORT DE L'ARSENAL et halte nautique du bassin de la Villette (75019)
CIRCONSCRIPTION DE L'OURCQ TOURISTIQUE (COT)
PORT DE L'ARSENAL et halte nautique du bassin de la Villette (75019)
Le réseau fluvial de la ville de Paris
Vidéo Dailymotion
Le réseau est constitué des voies navigables suivantes
Reliant le bassin de la Villette à la Seine, le canal Saint-Martin offre un lieu unique à tous les promeneurs, piétons, cyclistes, rollers et parisiens.
Caractéristiques et infos pratiques du canal Saint-Martin
Long de 4,5 km, dont plus de 2 km en souterrain, le canal Saint-Martin relie le bassin de la Villette à la Seine amont avec une dénivellation de vingt-cinq mètres. Ce canal comporte neuf écluses et deux ponts tournants. Il est ouvert à la navigation 363 jours par an.
Le trafic commercial du canal Saint-Martin a beaucoup diminué pour laisser place à une activité touristique très importante liée aux bateaux de transport de passagers mais aussi aux bateaux de plaisance individuels.
Son "atmosphère" particulière, ses mystérieuses voûtes souterraines, la poésie dégagée par cette voie d'eau bordée de marronniers et de platanes plus que centenaires, ponctuée de passerelles romantiques, font du canal Saint-Martin un point fort du tourisme à Paris.
Cet élément majeur du quartier constitue un patrimoine unique mais fragile qu'il est nécessaire d'entretenir.
L'histoire du canal Saint-Martin
La construction du canal Saint-Martin débutée en 1805 ne se termine qu'en 1825, l'insertion d’un tel ouvrage dans un site déjà très urbanisé est complexe.
À cette époque de nouveaux quartiers industriels, où se côtoient entrepôts, meuneries, vitreries, etc. voient le jour à Paris le long du canal Saint-Martin. Sous le Second Empire, le préfet Haussmann désire créer le boulevard du Prince-Eugène (actuellement le boulevard Voltaire) et franchir le canal sans utiliser une passerelle mobile peu adaptée à une grande voie destinée à recevoir une forte circulation. L'ingénieur Belgrand résout le problème en faisant déplacer d'environ deux kilomètres vers l'amont l'échelle d'écluses de la Bastille, pour la reconstruire au niveau de la rue du Faubourg-du-Temple. Ceci permit d'abaisser le canal entre la Bastille et la rue du Faubourg-du-Temple d'environ cinq mètres et donc de réaliser un pont fixe pour le franchissement du nouveau boulevard.
L'approfondissement du canal créait une tranchée et supprimait tous les ports. Le préfet Haussmann décida donc de compléter l'opération par la couverture du canal au moyen d'une voûte entre la Bastille et l'avenue de la République, créant ainsi le boulevard Richard-Lenoir. L'ensemble de l'opération fut réalisé entre 1860 et 1862.
En 1906, les travaux de couverture du canal Saint-Martin reprennent. Une nouvelle voûte, celle du Temple, fut construite dans le prolongement de la voûte Richard-Lenoir. Ainsi naquit le boulevard Jules-Ferry. La partie restée à ciel ouvert fut reconstruite en 1890 et réaménagée en 1999 et 2002. Les deux ponts mobiles (Dieu et Grange-aux-Belles) ont remplacé des ouvrages anciens en bois vers 1890. Les célèbres passerelles datent de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Le canal Saint-Martin est donc lui aussi le témoin d'une évolution continue. Néanmoins, il est caractéristique de la première moitié du XIXe siècle, dans sa conception générale, et de la seconde moitié du XIXe siècle, par un certain nombre d'ouvrages marquants comme les passerelles ou la voûte Richard-Lenoir notamment.
Les abords du canal Saint-Martin ont en revanche subi une mutation très profonde depuis sa création.
Bien connu des transporteurs de fret, le canal Saint-Denis voit également naviguer depuis quelques années des bateaux de passagers desservant le Stade de France.
Caractéristiques
Long de 6,6 kilomètres, il relie le rond-point des canaux (parc de la Villette) à la Seine aval en Seine-Saint-Denis par sept écluses et six biefs sur un dénivelé de 28 mètres, en traversant le 19e arrondissement de Paris, les communes d'Aubervilliers et de Saint-Denis. Le canal Saint-Denis est ouvert à la navigation 363 jours par an.
Cette voie d'eau à grand gabarit peut accueillir des bateaux (environ 800 tonnes) qui franchissent la totalité des sept écluses en deux heures et demie. L'ensemble de ces écluses est géré par le poste de commande centralisé (PCC1) situé à la première écluse du canal Saint-Denis ou "écluse du pont de Flandre".
Sa vocation industrielle est très prononcée car le canal permet la desserte des ports de fret situés le long de ses berges. Ces ports servent au chargement et au déchargement de matériaux de construction, à l'évacuation de déblais et à la production de béton "prêt à l'emploi".
Cette activité, en associant le transit vers le canal de l'Ourcq et le canal Saint-Martin, représente un trafic annuel qui oscille aux alentours de 1 million de tonnes par an, en fonction de l'activité du bâtiment et des travaux publics.
Le canal Saint-Denis assure également la régulation permanente des niveaux des plans d'eau pour la sécurité des usagers et des riverains par le rejet en Seine des excédents provenant du canal de l'Ourcq.
Il permet une navigation de bateaux de plaisance et de transport de passagers desservant le Stade de France.
Le canal Saint-Denis était dédié principalement au trafic de transport de fret. L'édification du Stade de France conduit à imaginer un espace de qualité réalisant la synthèse entre les activités portuaires et les aménagements paysagers.
Histoire
La décision de réaliser le canal Saint-Denis relève de la même loi que celle qui visait le canal de l'Ourcq. Les travaux ont commencé en 1805. À la chute de l'Empire, les terrassements étaient terminés mais les écluses n'étaient pas construites. Le canal de 6,7 km de long a été mis en service en 1821. Il comportait alors douze écluses. Le canal a été totalement reconstruit entre 1890 et 1895, le nombre d'écluses a été ramené de douze à sept, toutes les échelles d'écluses étant supprimées et chaque écluse comportant deux sas accolés.
La première écluse actuelle, ouvrage remarquable, a constitué à l'époque un record mondial avec ses dix mètres de dénivelé. Les autres écluses datent de la même époque mais ont des hauteurs de chute de l'ordre de 3 mètres. La quatrième écluse a dû être entièrement reconstruite en 1974.
Les ponts ont tous été reconstruits à l'occasion de la mise à grand gabarit et la plupart ont été renouvelés ou modifiés depuis, suite au développement de l'urbanisation du secteur qui reste très évolutif.
La première écluse du canal Saint-Denis s'est vu adjoindre un poste central de commande vers 1974, modernisé en 1992 et 2006. Celui-ci est établi dans un style traditionnel homogène avec celui de l'écluse et répond à de nouvelles fonctions techniques (télécommande et télésurveillance des écluses et ponts des canaux Saint-Martin et Saint-Denis).
Ce réseau de 108 kilomètres comportant dix écluses est constitué de trois tronçons différents, qui offrent un patrimoine technique et historique riche, fondu dans un environnement varié.
Caractéristiques
Ces voies d'eau de 108 kilomètres avec dix écluses comportent trois tronçons différents, tant sur le plan technique que sur celui des paysages.
Le bassin de la Villette et le canal à grand gabarit
Itinéraire de plus de 10 kilomètres sans écluse, cette partie du canal a un caractère industriel marqué avec quatre ports de fret : le port Sérurier, le port de Pantin, celui de Bondy et des Pavillons-sous-Bois. La navigation commerciale y est active.
Le canal à petit gabarit des Pavillons-sous-Bois à Mareuil-sur-Ourcq
Avec un itinéraire de plus de 90 kilomètres, il était autrefois sillonné par des embarcations spécifiques, les flûtes et demi-flûtes d'Ourcq. Ces bateaux avaient une charge de 90 tonnes et 45 tonnes mais ne répondaient plus aux impératifs économiques contemporains. Ils ont cessé leur activité en 1962. Depuis 1983, la navigation de plaisance individuelle a pris le relais avec un nouveau programme de croisières proposé par Canauxrama.
À l'amont d'Aulnay-sous-Bois, le paysage cesse d'être industriel : le canal traverse le parc forestier de Sevran. On entre ensuite dans un secteur bordé de plantations d'alignement très malmenées par la tempête de décembre 1999 … avant d'aborder un parcours plus sinueux au travers de zones rurales et verdoyantes. C'est le domaine de la détente et des loisirs.
La rivière canalisée, de Mareuil-sur-Ourcq à Port-aux-Perches
Cette rivière, canalisée depuis le XVIIe siècle, vient prolonger le canal sur 10 km. Elle est ponctuée de quatre écluses. C'est la partie de l'Ourcq qui présente les paysages les plus pittoresques en particulier aux environs de La Ferté-Milon (ville natale de Jean Racine). Quatre kilomètres plus loin, c'est la fin du réseau avec une dernière gare d'eau à Silly-la-Poterie.
L'Ourcq : un canal d'exception
Les installations ont été modernisées : les écluses de Fresnes-sur-Marne, Vignely, Villenoy et Meaux en Seine-et-Marne sont maintenant manœuvrées et pilotées grâce à une borne de commande. Le pont de Congis-sur-Thérouanne en Seine-et-Marne se manœuvre très simplement avec une clef. Véritables témoignages de la technologie du XIXe siècle, les usines élévatoires de Trilbardou et Villers-les-Rigault sont classées Monuments historiques. L'Ourcq est propice au tourisme sous toutes ses formes et reste à découvrir selon son plaisir.
Histoire
Le canal de l'Ourcq a été construit à partir de Paris, de l'aval vers l'amont. Il assure une alimentation de Paris en eau, tout en permettant une navigation de fret. Celle-ci s'est établie à partir de 1813 entre Claye-Souilly et Paris grâce aux eaux de la Beuvronne.
Réalisé aux deux tiers lors de la chute définitive du Premier Empire, ce canal n'a été achevé qu'en 1821.
Pour améliorer l'alimentation en eau du canal qui était insuffisante, on décida de capter les eaux d'un affluent de la rive gauche de l'Ourcq, ce qui supposait le franchissement du cours aval de l'Ourcq avant de rejoindre le canal. Après avoir hésité entre une rigole d'alimentation et une voie navigable, le choix se porta sur cette dernière solution. Le canal de dérivation du Clignon franchit donc par un pont-canal la rivière d'Ourcq.
L'alimentation en eau du canal resta insuffisante et source de grandes difficultés au niveau de la navigation et de la tenue des digues qui supportaient très mal les marnages importants.
Napoléon III et le préfet de la Seine, Haussmann, décidèrent donc de régler le problème en autorisant la Ville de Paris à puiser en Marne l'eau nécessaire au maintien des plans d'eau du canal de l'Ourcq. Deux usines hydrauliques de pompage furent construites pour ce faire, en Seine-et-Marne à Trilbardou et à Villers-les-Rigault.
En 1876, avec le rachat par la Ville de Paris des dernières parties encore concédées du réseau, fut entamée la remise en état du canal de l'Ourcq, qui était en état de quasi-abandon avec une rupture de digue tous les deux ans !
À partir de 1860, des modifications ont été opérées à la nouvelle limite de Paris avec l'implantation des abattoirs de la Villette et la création de fortifications.
En 1871, les Communards incendièrent entre autres bâtiments et ouvrages, les magasins et entrepôts du bassin de la Villette et le pont à bascule en bois de la rue de Crimée. Ce pont fut remplacé par un pont métallique tournant.
De 1880 à 1883, le bassin de la Villette fut entièrement reconstruit et approfondi. Le chenal d'accès entre le rond-point des Canaux (carrefour du canal Saint-Denis et de l'Ourcq) et le bassin fut élargi à 80 mètres et approfondi à 3,20 mètres ce qui nécessita le remplacement du pont tournant par l'actuel pont levant de la rue de Crimée qui date de 1885. Enfin, les magasins furent reconstruits sur les berges du bassin de la Villette.
En 1895, de nouveaux travaux furent entrepris pour élargir le canal de l'Ourcq dans Paris. Il s'agissait de tenir compte des caractéristiques du nouveau canal Saint-Denis et de permettre le passage des bateaux de 1 000 tonnes.
La capacité de pompage de l'usine de Trilbardou fut augmentée par l'installation de pompes entraînées par une machine à vapeur, celle-ci ayant nécessité la construction de nouveaux bâtiments.
À partir de 1920, la préfecture de la Seine entreprit la reconstruction à grand gabarit (1 000 tonnes) du canal de l'Ourcq jusqu'à la limite départementale (Les Pavillons-sous-Bois). Ces travaux se firent dans la perspective d'une poursuite de l'élargissement vers l'amont et de la création d'un raccordement avec la Marne au niveau d'Annet-sur-Marne.
Ces travaux, qui s'échelonnèrent de 1920 à 1930, modifièrent la pente hydraulique du canal et nécessitèrent donc la création d'une écluse supplémentaire. Celle-ci, dimensionnée dans la perspective du projet évoqué, fut implantée à Sevran.
Le canal de l'Ourcq, chargé d'histoire, est le témoignage d'une évolution continue. Il dispose de fleurons historiques précieusement conservés et mis en valeur, alors même qu'il continue d'évoluer pour s'adapter aux besoins tant de l'hydraulique que de la navigation.
À savoir
La circulation des vélos n’est pas autorisée sur le chemin de service qui longe les 110 km de l’Ourcq (appelé traditionnellement « chemin de halage ») car ce chemin est réservé à la circulation des piétons et des véhicules et engins d’entretien de la voie d’eau et de sécurité.
En revanche, une piste cyclable en site propre, destinée à cet usage longe le canal (plus de 30 km entre Claye - Souilly (77) et Paris).
La rivière d'Ourcq canalisée sur 10 km et située à l'amont de Mareuil-sur-Ourcq (Oise).
Le petit canal de Clignon qui s'écoule de Montigny-l'Allier (Aisne) à Neufchelles (Oise) sur 2 km.
Des affluents (la Collinance, la Gergogne, la Thérouanne, la Beuvronne).
Les fonctions traditionnelles des canaux
Environ 200 000 m3/jour, soit plus de 60 % des besoins de la capitale en eau non potable transitent par les canaux. L'eau non potable sert à l'entretien de la voirie. Il faut rappeler que le canal de l'Ourcq fournit Paris en eau réputée "potable" jusqu'à son alimentation par l'eau de source. Depuis le début du XXe siècle, la Ville de Paris dispose d'un réseau d'eau potable alimenté d'une part par des sources souterraines et d'autre part par un complément d'eau de rivière traitée.
Le canal Saint-Denis et le canal de l'Ourcq à grand gabarit (entre Paris et Les Pavillons-sous-Bois en Seine- Saint-Denis) permettent le chargement et le déchargement de marchandises constituées à plus de 90 % par des matériaux de construction, sables et graviers et de produits de démolition qui représentent plus de 70 % de la consommation de ces matériaux en Seine-Saint-Denis mais également de produits de démolition gravas et remblais.
Le transport de marchandises, s'il est réduit à la partie aval du réseau (environ 20 km de voies d'eau), reste une donnée économique de premier ordre.
Ce trafic continue à suivre, comme par le passé, la fluctuation de l'activité du secteur du bâtiment et des travaux publics en région Île-de-France. N'oublions pas qu'une péniche "type Freycinet" de 350 tonnes que nous voyons passer sans bruit sur le canal Saint-Martin équivaut à dix semi-remorques de 35 tonnes.
À consulter :
- les implantations portuaires des canaux parisiens ;
- le protocole de découverte d'un haut fond ;
- les ateliers du canal de l'Ourcq ;
- le Règlement particulier de Police (RPP) ;
- le tarif des canaux 2020 ;
- les avis à la batellerie à consulter depuis l'onglet "Réglementation et avis" de cette même page.
Compte tenu de leur mode de fonctionnement et de leurs emprises, les ports industriels présents sur les canaux parisiens participent au dynamisme du Domaine public fluvial (DPF) de la ville de Paris et représentent de réels enjeux économiques et environnementaux. Dans ce contexte, et afin de mieux insérer les activités portuaires dans les tissus urbains denses, la Ville de Paris mesure, depuis 2011, l’intégration urbaine de ses ports à travers des audits portuaires.
En 2017, afin d’avoir une approche globale sur l’ensemble du réseau fluvial parisien, la Ville de Paris avec HAROPA–Ports de Paris et les entreprises industrielles du BTP et des produits valorisables se sont réunis pour créer et mettre en œuvre la Charte d’amélioration des ports (CAP).
Signée le 5 décembre 2017, cette charte a pour objet :
- de créer une dynamique collective qui favorise une meilleure acceptabilité et une meilleure image des ports ;
- d’améliorer les cadres de vie portuaires et de mettre en œuvre des actions innovantes et exemplaires en faveur de la diversité des usages, de l’esthétique des bâtiments et de leurs abords, de la propreté, de la préservation de l’environnement et en particulier de la ressource en eau ;
- de favoriser la réflexion, l’expertise et les échanges de bonnes pratiques ;
- d’améliorer de façon continue la gestion des équipements exploités par les occupants portuaires sur le domaine public fluvial.
En conséquence et à travers cette charte, les campagnes d’audits portuaires sont désormais pilotées conjointement par la Ville de PARIS et HAROPA-Ports de Paris. Ces audits, qui se déroulent annuellement, sont réalisés par un prestataire commun.
À consulter :
- la synthèse des résultats d'audits de 2018 ;
- la Charte d'amélioration des ports (CAP).
Les nouvelles vocations des canaux
Les activités de tourisme et de détente se développent. Des manifestations de toutes sortes se multiplient en particulier sur le bassin de la Villette qui s'est transformé depuis quelques années grâce à l'implantation d'activités nautiques variées : bases de bateaux de transport de passagers, base de canoë-kayak.
Les canaux deviennent un élément important du cadre de vie. Notamment, la position du Stade de France à proximité du canal Saint-Denis a fait apparaître des demandes de croisières de bateaux à passagers pour sa desserte.
Vers un nouvel usage de l'eau
En cas de nécessité majeure, comme par exemple une pollution simultanée de la Seine et de la Marne, un dispositif permet d'alimenter le réseau d'eau potable de la ville de Paris, après traitement des eaux de l'Ourcq.
Une haute technologie pour un réseau moderne
Vitrine technologique au XIXe siècle grâce à ses usines de pompage, ses ponts mobiles et ses écluses, le réseau fluvial de la Ville de Paris devient un modèle d'utilisation des technologies actuelles les plus avancées dans les domaines de l'automatisme, de l'informatique et de la communication.
La volonté de sécuriser le réseau, d'améliorer le trafic fluvial, d'optimiser la gestion de l'eau et de tenir compte de l'évolution du mode de vie des personnes, a conduit tout naturellement à développer une technologie de pointe. On peut citer parmi les plus remarquables : la télécommande et la télégestion des écluses du canal Saint-Denis et du canal Saint-Martin, la télésurveillance des plans d'eau et des ouvrages du canal de l'Ourcq, les bornes de commande du canal de l'Ourcq.
Pour une meilleure exploitation de la navigation et pour optimiser la sécurité des riverains et des usagers, l'ensemble des commandes des installations sont regroupées dans un poste de commande centralisé (PCC1) situé à la première écluse du canal Saint-Denis. Un second poste situé aux écluses 7 et 8 du canal Saint-Martin permet d'agir sur les installations de ce canal uniquement. Le dispositif mis en œuvre permet aux éclusiers de piloter les écluses, les ponts tournants et pont levant de ces deux canaux à distance. Ils assurent notamment les échanges d'informations et d'instructions avec les usagers par le biais de bornes phoniques, le contrôle visuel des écluses et des ponts au moyen de caméras vidéo et la commande des manœuvres via un superviseur et des automates locaux.
Le réseau de télésurveillance du canal de l'Ourcq est destiné à permettre à tout moment le contrôle des principaux ouvrages implantés sur le canal (ponts mobiles, écluses, vannages, etc.) ainsi que l'accès aux données hydrauliques (hauteurs d'eau, débits) de l'ensemble de la voie d'eau. Il a pour objet, en particulier, de transmettre instantanément et de visualiser sur un plan général du réseau toutes les situations anormales.
Le canal de l'Ourcq, prolongé par la rivière d'Ourcq, comporte dix écluses qui étaient manœuvrées jadis par des éclusiers. Cette voie d'eau a été ouverte à la navigation de plaisance en 1983, et les écluses ont été équipées alors de serrures séquentielles, systèmes sûrs mais contraignants, permettant aux usagers d'effectuer, en toute sécurité, les manœuvres d'éclusage.
Les écluses fonctionnent en libre-service et sont équipées de bornes de commande. Ces bornes permettent de lancer le cycle de l'éclusage. L'usager utilise les bornes grâce à la clef unique qui lui permet d'accéder à tous les services offerts sur le canal de l'Ourcq (manœuvre des écluses, pont mobile).
Naviguer sur les canaux
La navigation de plaisance a pris son véritable essor en 1983 avec la mise en service du port de plaisance de Paris Arsenal situé sur le canal Saint-Martin. À partir de cette date, deux types de navigation se sont développés : la plaisance individuelle et le tourisme fluvial.
La navigation de plaisance individuelle
L'ensemble du réseau fluvial de la ville de Paris est librement accessible aux bateaux de plaisance motorisés, identifiables par une devise ou par un numéro d'immatriculation sous réserve du respect des observations suivantes :
Le passage des écluses du canal Saint-Denis et du canal Saint-Martin ne peut s’effectuer qu’après l'obtention de la vignette de l’année en cours.
Au port de plaisance de Paris Arsenal
11 boulevard de la Bastille - 75012 Paris
Du lundi au dimanche : horaires variables.
Renseignements auprès du service des canaux
62 quai de la Marne - 75019 Paris
Du lundi au vendredi : 9h à 12h - 14h à 17h.
17,40 € pour les bateaux de plaisance jusqu’à 15 mètres de long.
57,98 € pour les bateaux de plaisance de plus de 15 mètres de long.
Attention ! Avant de vous déplacer, il ne faut pas oublier de se munir des documents suivants :
- photocopie d'une pièce d'identité avec nom et adresse du propriétaire du bateau ;
- photocopie du permis navigation ou de la carte mer ;
- photocopie de l'attestation d'assurance du bateau ;
- moyens de paiement au port de l'Arsenal : chèque bancaire, espèces, virement IBAN, carte bleue.
Cette fiche est téléchargeable ci-dessous, elle est également disponible au Port de Plaisance de Paris Arsenal où elle pourra être complétée sur place.
Cliquer ici pour télécharger le formulaire et le remplir avant de l'imprimer.
La vitesse de navigation est limitée à 6 km/h sur tout le réseau.
La liaison VHF avec les écluses se fait sur le canal 20.
POSTE DE COMMANDE CENTRALISE (PCC1)
Canal Saint-Martin, canal Saint-Denis et canal de l'Ourcq à grand gabarit.
Tél. : 01 40 35 63 21 - VHF : canal 20.
Comme sur toutes les voies d'eau navigables, la navigation est régie par :
-
le Règlement particulier de police de la navigation applicable au 01/09/2014 ;
-
la réglementation du Port de l'Arsenal ;
-
les avis à la batellerie (voir sommaire de cette page).
Le tourisme fluvial
De Paris jusqu'à Silly-la-Poterie, le tourisme fluvial connaît un essor important avec des milliers de visiteurs transportés chaque année. Phénomène nouveau, les manifestations du Stade de France génèrent un trafic de bateaux de transport de passagers sur le canal Saint-Denis. C'est maintenant l'ensemble du réseau qui connaît une activité croissante.
Liste des sociétés proposant des croisières
Société Canauxrama
Bassin de la Villette au 13, quai de la Loire, Paris (19e). Tél. : 01 42 39 15 00.
Croisières quotidiennes entre le bassin de la Villette et le port de l'Arsenal.
Société Paris Canal
Bassin de la Villette au 19, quai de la Loire, Paris (19e). Tél. : 01 42 40 96 97.
Croisières quotidiennes entre le parc de la Villette et le musée d'Orsay.
Marin d’eau douce
Bassin de la Villette au 37, quai de la Seine, Paris (19e). Tél. : 01 42 09 54 10. http://www.marindeaudouce.fr/
Location de bateau électrique sans permis de 5, 7 ou 11 places, de 1 heure à la journée.
Le Port aux perches - 02460 à Silly-la-Poterie.
Tél. : 03 23 96 41 25 ou 06 29 05 56 91 et [portauxperches puis wanadoo.fr après le signe @]cbegnhkcrepurf@jnanqbb.se[portauxperches puis wanadoo.fr après le signe @]
Nombreuses croisières avec restauration à bord.
Contraste
Île de la Chaussée, parc Patrice Vieljeux, avenue Jean-Baptiste Charcot - 78380 Bougival
Tél : 0139165829 et [contact puis contraste.fr après le signe @]pbagnpg@pbagenfgr.se[contact puis contraste.fr après le signe @]
Croisières privées en zodiac sur la Seine l'ensemble du réseau des canaux de Paris.
Des croisières à la découverte des plus beaux musées et monuments de Paris, en péniche, en bateau panoramique, en bateau à roue, en patache ou bien en petit yacht… pour le plaisir de sillonner la Seine et les canaux du nord-est de Paris.
Pour en savoir plus : www.parisinfo.com
Les navettes fluviales
Découverte du canal Saint-Denis et du canal de l’Ourcq avec les navettes gratuites du parc du Millénaire et les navettes de L’été du canal (à 1 ou 2 euros).
Balade sur le canal Saint-Denis
Quai de la Charente : à l'arrière du parc de la Villette (19e), l'Estrée navigue sur les eaux du canal Saint-Denis en silence. Cette navette fluviale, électrique et gratuite est l'occasion de parcourir une petite portion de l'un des trois canaux parisiens, sans doute le plus méconnu du grand public, située entre l'écluse du Pont de Flandres, tout près du métro Corentin Cariou, et le centre commercial du Millénaire à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
À bord, une trentaine de passagers peuvent prendre place. Le quai longe le parcours du tramway T3. En route, vous découvrirez sur votre gauche quelques bâtiments de la ZAC Claude Bernard : une école polyvalente à l'architecture futuriste, puis des immeubles de bureaux aux façades colorées, implantés le long du boulevard périphérique.
Une fois franchies les limites de Paris, la navette bifurque sur la gauche. Direction le Parc du Millénaire à Aubervilliers. De l'extérieur, on a l’impression de contempler un énorme paquebot teinté de rouge, rattaché à des bâtiments de briques ou de verre. Ce site était occupé au XIXe siècle par les Entrepôts et magasins généraux de Paris, utilisés comme lieux de stockage. Il renaît sous la forme d'un centre commercial au bord de l'eau. Des entreprises d’import/export et de production télévisuelle se sont aussi implantées sur le secteur depuis une dizaine d'années. "C'est atypique de voyager sur l'eau à Paris" se réjouit Coline qui découvre la navette du Millénaire, "cela change du bus et du métro".
Accès gratuit aux navettes, à proximité de la station de métro Corentin Cariou (ligne 7). Les trois navettes fonctionnent 7 jours sur 7.
À la découverte du canal de l'Ourcq
C'est un rendez-vous estival incontournable pour les amoureux de l'Ourcq. Des navettes fluviales vous permettent de découvrir le canal pour 1 ou 2 euros pendant tout l'été.
Embarquement au Bassin de la Villette (19e), direction Pantin et Bobigny en Seine-Saint-Denis. Une seconde embarcation permet aussi d'explorer l'Ourcq au départ d'Aulnay / Pavillons-sous-Bois vers Bobigny.
Que découvrir ? Outre la Cité des sciences de la Villette et le Bassin de la Villette, la navette passe au pied des superbes Grands Moulins de Pantin, réaménagés en bureaux, ou encore devant le parc de la Bergère à Bobigny. Des croisières, bals barges, animations sportives et concerts sont organisés dans le cadre de l'Eté du canal .
Ces navettes sur l'Ourcq fonctionnent seulement en été, en général de la fin juin à la fin août.
Un patrimoine riche
Les canaux et leurs environs offrent aux promeneurs une ambiance particulière, un patrimoine riche et original composé de nombreux ouvrages d'art, d'un musée, d'usines élévatoires, de voûtes etc. à découvrir sans modération au gré de vos envies …
L'atmosphère du canal Saint-Martin
Une promenade sur les berges du canal Saint-Martin permet de découvrir les deux ponts mobiles qui fonctionnent au rythme des croisières quotidiennes sur le canal Saint-Martin. Il s'agit du pont tournant de la rue Dieu (point kilométrique 1,640) et du pont tournant de la Grange-aux-Belles (PK 1,360). Situés entre les écluses du Temple (PK 1,780) et les écluses des Récollets (PK 1,260), ils ont remplacé à la fin du XIXe siècle d'anciens ouvrages en bois.
Les passerelles Bichat, Grange-aux-Belles (PK 1,360), Alibert (PK 1,640) et de la Douane (PK 1,780) datant de la seconde moitié du XIXe siècle, créent un décor exceptionnel et donnent au quartier son atmosphère…
L'Hôtel du Nord célébré dans le film de Marcel Carné au titre homonyme, plonge les passants dans la nostalgie des années d'avant-guerre.
Une croisière sur le canal Saint-Martin est le seul moyen pour découvrir une petite partie du monde souterrain parisien constitué ici par six voûtes qui se succèdent entre le bassin de l'arsenal (PK 3,841) et les écluses du Temple (PK 1,780). En fonction de la météo, les 36 oculi des voûtes Richard Lenoir et du Temple créent de très beaux et mystérieux jeux d'ombres et de lumières.
Depuis 2012, les Parisiens peuvent découvrir "Les canaux, une histoire à découvrir, un patrimoine à préserver", une exposition permanente le long du canal Saint-Martin.
Constituée de douze panneaux implantés du rond-point des Canaux (19e), au Port de l'Arsenal (12e), cette exposition permet de (re)découvrir le réseau fluvial parisien, son histoire et son évolution, à l'aide des douze thématiques suivantes :
1 - À l'origine des canaux parisiens ;
2 - Le bassin de la Villette : de l'industrie aux loisirs ;
3 - Scaphandrier, une plongée dans l'univers des canaux ;
4 - La biodiversité du canal Saint-Martin ;
5 - Près des canaux une certaine douceur de vivre ;
6 - À quoi servent les canaux parisiens ;
7 - À quoi servent les écluses ;
8 - "Atmosphère, atmosphère…" ;
9 - D'une rive à l'autre ;
10 - La voûte Richard-Lenoir ;
11 - Six voûtes pour un canal ;
12 - Les canaux et la Seine.
Le canal de l'Ourcq, un patrimoine historique
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le pont-canal du Clignon : il alimente en eau le canal de l'Ourcq et laisse également passer les bateaux ;
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l'écluse de Varreddes : c'est la plus ancienne écluse du canal et également la plus étroite du réseau ;
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l'écluse ovale de Mareuil-sur-Ourcq : à cet endroit le canal se raccorde à la rivière d'Ourcq ;
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le musée de Crouy-sur-Ourcq : il célèbre la vie quotidienne et le terroir et ne se visite que certains jours ;
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les usines de pompage de Trilbardou et de Villers-les-Rigault : construites au XIXe siècle, elles approvisionnent en eau le canal grâce à des prélèvements dans la Marne. L'association Aflo fait visiter ces deux merveilles de technologie classées monuments historiques au titre du Patrimoine Industriel en 1989. Le site de l'usine de Trilbardou est partiellement accessible aux personnes handicapées.
En octobre 2014, à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, la Mairie de Paris a organisé en partenariat avec l’association Au Fil de l’Ourcq (AFLO), une exposition sur le rôle du canal de l’Ourcq pendant la guerre de 1914-1918.
Cette exposition intitulée "les canaux pendant la guerre de 1914-1918" a permis aux visiteurs de mieux appréhender l'histoire et le patrimoine des canaux parisiens. Articulée autour de cinq thématiques elle présentait de nombreux documents originaux et inédits, des photos ainsi qu'un film constitué d'archives sur le démarrage de la guerre et la Bataille de l'Ourcq.
La Bataille de l’Ourcq (5 au 10 septembre 1914) est un épisode de la Bataille de la Marne qui fait se rencontrer la 6e armée française, une partie de l’armée anglaise et la 1re armée allemande. Cette bataille a marqué un tournant dans la Grande Guerre en permettant l’arrêt de l’avancée de l’armée allemande sur Paris au niveau du village de Trilbardou.
Visites organisées sur les canaux
Le service des canaux organise des visites commentées de la 1ère écluse du pont de Flandre sur le canal Saint-Denis, à l'occasion des journées du patrimoine qui ont lieu traditionnellement en France chaque 3e week-end du mois de septembre.
Le comité départemental du tourisme de Seine-Saint-Denis organise en partenariat avec le service des canaux, de mars à novembre, des visites découvertes du canal Saint-Denis mais aussi du canal Saint-Martin, du canal de l'Ourcq et du bassin de la Villette.
Une biodiversité préservée
Pêche électrique sur le bassin de la Villette
Dans le cadre d'une étude sur la biodiversité du canal de l'Ourcq, une séance de pêche électrique et de prélèvements a été organisée sur le bassin de la Villette.
Une étude a été réalisée par le service des canaux en 2010, en partenariat avec la région Ile-de-France et l’Agence de l’Eau Seine Normandie, afin de mieux connaître la biodiversité et de développer le potentiel environnemental des canaux en participant à un aménagement et à une gestion durables.
Le groupement Biotope / AEI / Aquascop a été missionné pour cette étude, qui s’est déroulée en plusieurs phases :
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réalisation d’un état des lieux de la biodiversité, à partir de données bibliographiques et d’entretiens ;
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réalisation d’inventaires faune / flore sur des sites choisis ;
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élaboration d’un diagnostic du territoire à partir des données établies précédemment ;
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rédaction d’un guide de gestion, suivi et aménagement des canaux.
La fiche de synthèse de l'étude Biotope est disponible à la fin de cette rubrique.
Dans le cadre des inventaires, l'entreprise Aquascop, spécialisée dans les expertises hydrobiologiques, a organisé cinq séances de pêche électrique et de prélèvements à Silly-la-Poterie, Sevran, Mareuil-sur-Ourcq, Congis-sur-Thérouanne et Paris.
Depuis les berges qui bordent le bassin de la Villette, les passants ont ainsi pu observer un petit bateau orange avec à son bord une équipe de quatre pêcheurs au comportement plutôt inhabituel
À chacun son rôle bien précis :
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faire naviguer le bateau sur toute la périphérie du bassin;
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déclencher l'électricité par l'intermédiaire d'un groupe électrogène;
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plonger un court instant l'anode dans l'eau du bassin;
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récupérer à l'aide d'une épuisette les poissons assommés par le courant électrique.
Après la réalisation d'une centaine de "points" ou envois de courant électrique dans le bassin, le bateau accoste pour décharger le résultat de la pêche stocké dans une grosse bassine remplie d'eau.
Inventaire de la pêche et prélévements effectués dans le bassin de la Villette :
Chaque poisson pêché est pesé puis mesuré avant d'être rapidement remis à l'eau.
C'est ainsi que vingt-un gardons, dix-neuf perches, une ablette ainsi qu'une magnifique carpe de 5,8 kg ont pu être répertoriés.
Pendant que deux personnes se chargeaient de cet inventaire, le reste de l'équipage est reparti en bateau effectuer des prélèvements de sédiments et d'insectes aquatiques, toujours en périphérie du bassin.
Comment ça marche ?
Monsieur Mathieu SAGET d'Aquascop répond à nos questions…
Une anode (perche avec l'anneau métallique) et une cathode (tresse de cuivre) sont branchées sur un groupe électrogène spécifiquement conçu pour la pêche électrique.
Le groupe électrogène délivre une puissance de 8 kW. Le courant fourni dépend de la conductivité de l'eau, il est au maximum de 600 volts et 5 ampères.
Le rayon d'action de la perche électrique dépend de la puissance fournie et de la conductivité de l'eau. En général on peut parler d'un rayon d'action de deux mètres.
Qualité de l'eau des canaux
Le réseau des canaux parisiens, entièrement artificiel, est alimenté par la rivière d’Ourcq et par des affluents du canal de l’Ourcq : la Beuvronne, la Thérouanne… Pour compléter ces apports d’eau, notamment en période d’étiage, l’usine de pompage de Trilbardou prélève de l’eau en Marne.
Dans une démarche d’amélioration de la qualité de l’eau et de respect des objectifs de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) qui impose de satisfaire des objectifs de bon potentiel écologique des eaux en 2015 et une information accrue du public en matière d’environnement, le service des canaux a mis en place un suivi de la qualité de l’eau avec l’aide technique d’Eau de Paris.
Ce suivi s’appuie sur des analyses mensuelles sur neuf stations de prélèvement et des campagnes complémentaires pour la recherche de substances prioritaires. Six stations (Passerelle de Port-aux-Perches, Pont de Neufchelles, Pont mobile de Congis, Pont de la Bosse, Pont de la Rosée et Passerelle de Sevran) sont situées sur le canal de l’Ourcq, une (Pont de la Moselle) au niveau du bassin de la Villette, une sur le canal St-Martin et une sur le canal Saint Denis (pour ces deux derniers points, juste en amont de la confluence avec la Seine).
La fiche de synthèse de la qualité de l’eau des canaux 2015 est disponible au format pdf à la fin de cette rubrique.
Dragage des canaux
La demande d’autorisation, présentée au titre de la loi sur l’eau par le service des canaux, pour le plan de gestion pluriannuel des opérations de dragage (PGPOD) des canaux de Paris, a été soumise à enquête publique du jeudi 2 mai 2013 au samedi 8 juin 2013. Un arrêté inter-préfectoral du 10 mars 2014 autorise la Mairie de Paris à draguer suivant les conditions détaillées dans le PGPOD.
La démarche environnementale ISO 14001
Dans le respect de la réglementation et des engagements de la ville de Paris en faveur d’un cadre de vie durable et respectueux de la nature, le service des canaux a souhaité faire de l’environnement une dimension structurante de l’organisation de ses activités, et de sa protection, une cause prioritaire.
Les engagements du service consistent à mettre en œuvre des actions avec les objectifs suivants :
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prévenir et réduire les pollutions de toute nature ;
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gérer et valoriser les déchets générés ;
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réduire la consommation de ressources durables ;
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préserver la qualité de l’eau ;
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observer et enrichir la biodiversité du domaine public fluvial.
La qualité du système de management environnemental mis en place a été officiellement reconnue en mai 2013 avec l'obtention de la certification internationale ISO 14 001 pour une durée trois ans. Cette certification a été renouvelée une première fois en mai 2016, puis en mai 2019, pour un nouveau cycle de trois ans.
Un peu d'histoire
Le réseau fluvial de la Ville de Paris a contribué au développement des échanges économiques de la capitale et a dessiné le paysage urbain de l'Est parisien d'aujourd'hui. Son histoire couvre maintenant plus de quatre siècles.
Pourquoi des canaux ?
L'approvisionnement de Paris en bois et en céréales
Dès la Renaissance, le prévôt des marchands et les échevins de Paris se préoccupèrent du difficile approvisionnement de leur ville. Les voies d'eau permettaient de transporter les plus lourdes charges avec le minimum d'efforts. De 1529 à 1636, la rivière d'Ourcq fut aménagée sur une quarantaine de kilomètres entre Silly-la-Poterie (dans l'Aisne) et sa confluence avec la Marne près de Lizy-sur-Ourcq. Le lit naturel de la rivière fut redressé, des barrages et des ouvrages de canalisation construits. Du fertile duché de Valois et de la forêt de Retz (Villers-Cotterêts) furent ainsi acheminés à Paris des céréales, du bois de chauffage ou de construction et des pierres à bâtir.
L'alimentation en eau de Paris par le canal de l'Ourcq
Vers 1800, le Premier consul, Napoléon Bonaparte, décida que les Parisiens qui manquaient d'eau, disposeraient d'une eau de bonne qualité, en quantité suffisante.
Le projet de Pierre-Simon Girard et la loi du 29 floréal an X (19 mai 1802)
Bonaparte, Premier consul, décida par la loi du 29 floréal an X, de créer les canaux Saint-Martin, Saint-Denis et de l'Ourcq. Le projet de Pierre-Simon Girard fut retenu afin de résoudre les problèmes d'alimentation en eau potable de Paris et de navigation dans la capitale. Il présentait également l'avantage de créer un ensemble de canaux coupant une boucle de la Seine. Ceci devait permettre à la navigation d'éviter la traversée délicate du centre de Paris tout en permettant l'établissement de ports. La coupure du premier méandre de la Seine sera réalisée par l'ensemble formé par le canal Saint-Martin, la partie aval du canal de l'Ourcq (bassin de la Villette) et par le canal Saint-Denis.
Un patrimoine historique original
Le réseau fluvial de la Ville de Paris est particulier, en ce sens qu'il s'agit du seul réseau fluvial français appartenant à une collectivité locale et cela depuis sa construction. C'est aussi un ouvrage complexe, à la fois aqueduc et canal de navigation, puisqu'il assure depuis l'origine une double fonction de transport et d'adduction d'eau. Ces deux singularités ont entraîné la construction, puis la préservation d'un ouvrage exceptionnel qui illustre le génie technique des ingénieurs du XIXe siècle.
Mais l'histoire de ce réseau avait commencé bien avant la construction du canal de l'Ourcq, puisque les premiers travaux de canalisation de la rivière d'Ourcq ont été engagés vers 1530 sur la base d'un projet présenté par Louis de Foligny. Suite à ces premiers travaux, on retrouve trace de l'arrivée solennelle à Paris sur les quais du Louvre, le 15 juillet 1636, du premier bateau chargé de blé, parti de La Ferté-Milon. Ne dit-on pas que Léonard de Vinci, inventeur de l'écluse à sas, y aurait construit les premières écluses de ce type ?
Si un doute subsiste sur ce point, le cours de la rivière d'Ourcq porte, lui, le témoignage de nombreux vestiges des travaux de canalisation qui se sont déroulés notamment aux XVIIIe et XIXe siècles. On y retrouve les vestiges d'écluses à sas ovales comme à Mareuil-sur-Ourcq, ainsi que des portes d'eau dont le fonctionnement hasardeux (de nombreux bateaux chaviraient) est parfaitement expliqué dans le petit musée de Crouy-sur-Ourcq.
Au fil du temps, des améliorations ont été apportées, notamment au début du XIXe siècle, grâce à Règemorte. Ces interventions ont essentiellement consisté à remplacer certaines portes d'eau par des écluses à sas rectangulaire et à créer des bras supplémentaires évitant les moulins. On retrouve à Lizy-sur-Ourcq des écluses de Règemorte fort bien conservées.
La mise en service du canal de l'Ourcq en 1822 a eu pour effet de condamner l'usage pour la navigation de la partie située en aval de la prise d'eau du nouveau canal. La partie de 24 kilomètres située entre Mareuil-sur-Ourcq et le confluent avec la Marne ne joue plus qu'un rôle d'évacuation des crues de la rivière d'Ourcq.
Des sites à visiter
Le réseau fluvial de la Ville de Paris constitue un patrimoine historique de tout premier plan. On doit probablement à l'unicité des gestionnaires d'avoir su préserver et mettre en valeur tout ce qui pouvait l'être.
C'est sans doute une belle illustration d'une solution de compromis au débat entre "conservation à l'identique" qui fige et peut tuer un ouvrage et "modernisation" faisant fi du passé qui efface l'histoire. C'est en tout cas une chance pour la mémoire et un atout pour le développement des activités touristiques qui prennent, grâce à l'histoire, une tout autre dimension.
Le canal de l'Ourcq est raccordé à la rivière d'Ourcq à Mareuil-sur-Ourcq (Oise) et se développe sur presque 100 kilomètres pour aboutir au bassin de la Villette. Construit aux frais des contribuables parisiens, en vertu d'une loi de 1802, il résulte d'une volonté personnelle très affirmée de Bonaparte.
Le profil en long théorique comportait une pente de 6 cm par kilomètre sur le tiers aval et le tiers amont et de 9 cm par kilomètre dans le tiers central. Cette disposition qui répondait à un souci d'acheminement à Paris de l'eau "vive" de bonne qualité, selon les critères de l'époque, s'est avérée extrêmement préjudiciable pour la navigation. Il était en effet quasi impossible de "tenir" le plan d'eau dans la partie centrale et les mariniers "tempêtaient" déjà contre la Compagnie des Canaux qui ne leur assurait pas des niveaux d'eau convenables. D'importants travaux ont donc été entrepris à l'instigation d'Émile Vuigner, directeur technique de la société concessionnaire, entre 1839 et 1841.
En définitive, la solution retenue la moins onéreuse, a consisté à créer cinq écluses sur le canal. La dernière écluse de Vuigner est encore en service à Varreddes, les quatre autres, vétustes, ayant été reconstruites entre 1991 et 1998. Vuigner avait hésité sur le dessin des écluses : soit reproduire les écluses qu'il faisait construire sur la rivière d'Ourcq à la même époque (un seul sas avec deux têtes équipées de portes à doubles vantaux dégageant 5,20 mètres de passage), soit construire une écluse à deux sas dégageant un passage libre de 3,20 mètres et permettant d'écluser trois flûtes d'Ourcq simultanément.
Le fait que la Compagnie des Canaux, concessionnaire de la navigation sur le canal, lançait à cette époque l'exploitation d'un coche d'eau rapide permettant d'assurer la liaison régulière Paris-Meaux, conduisit à opter pour la deuxième solution.
Un sas était réservé à la navette, l'autre aux bateaux de fret. Dans tous les cas, vu la très faible chute de l'ordre de quarante centimètres, les bajoyers étaient verticaux. Les écluses étaient doublées par des petits barrages à aiguilles. Il est à noter que les écluses reconstruites entre 1991 et 1998 ont adopté l'autre hypothèse de Vuigner, puisqu'il s'agit d'écluses à un seul sas équipées de portes à doubles vantaux dégageant 5,20 mètres de passage. Cette solution, compatible avec les usages actuels, s'inscrit dans une cohérence historique.
À la même époque, pour améliorer l'alimentation en eau du canal, il fut décidé de capter les eaux du Clignon, petit affluent de la rive gauche de l'Ourcq, ce qui supposait le franchissement du cours aval de l'Ourcq.
Après avoir hésité sur le gabarit à donner au canal du Clignon, Vuigner opta pour un canal navigable, ce qui nous valut la construction du pont-canal, remarquable ouvrage à trois arches laissant, comme les écluses, le passage aux bateaux de 3,20 mètres de large.
À la suite de périodes de sécheresse sévère pendant les années 1858 à 1865, la navigation sur les canaux Saint-Denis et Saint-Martin s'était trouvée presque paralysée. La décision fut prise d'autoriser la Ville de Paris à puiser en Marne, à Isles-les-Meldeuses et à Trilbardou, le volume d'eau nécessaire pour parfaire le débit du canal.
À Trilbardou, la Ville de Paris avait racheté un moulin existant au moment de la faillite des établissements Langenard et Cie. Ces établissements y exerçaient une activité de tréfilerie et laminage en utilisant l'énergie de la chute d'eau.
Après avoir installé, en 1865 et dans l'urgence, des machines à vapeur Farcot pour actionner des pompes de débit modeste (40 l/s), la Ville de Paris se tourna vers l'utilisation de l'énergie hydraulique. Ce n'est qu'en 1867 que le barrage de Trilbardou disposa enfin d'une chute d'eau, certes peu importante, mais suffisante pour envisager la construction d'une machine hydraulique conséquente.
La Ville de Paris confia à Alphonse Sagebien, célèbre ingénieur hydraulicien, le soin de réaliser la machine.
Sagebien avait créé ce qu'il appelait les roues-vannes, qui constituaient le stade le plus abouti des roues de moulin, fonctionnant plus par le poids d'eau que par la vitesse du courant. Les machines fabriquées par Sagebien étaient parfaitement adaptées aux faibles chutes d'eau mais nécessitaient des débits importants. Ces machines permettaient également une introduction de l'eau à des hauteurs variables en fonction du niveau de la Marne.
La machine de Sagebien était à cette époque une référence ; Belgrand, qui n'avait pas la réputation de prodiguer facilement des compliments, disait d'elle : "C'est certainement le meilleur moteur que la Ville possède". La machine de Sagebien est désormais classée monument historique.
À la même époque, la Ville de Paris engagea un autre projet d'usine de pompage pour l'alimentation du canal de l'Ourcq situé cette fois à Villers-les-Rigault près du village d'Isles-les-Meldeuses.
Même si le projet d'origine consistait à pomper l'eau restant dans l'Ourcq en utilisant la force motrice de la chute d'eau du barrage d'Isles-les-Meldeuses sur la Marne, il s'est vite avéré beaucoup plus simple de laisser les eaux restantes de l'Ourcq se déverser en Marne et de pomper l'équivalent directement dans cette rivière. C'est cette solution qui a été finalement adoptée, non sans de vives oppositions des usiniers de l'époque. La puissante corporation des meuniers et en particulier les propriétaires des moulins de Meaux installés au pont du marché s'opposaient fermement au projet, craignant d'avoir à subir les perturbations que le nouvel établissement ne manquerait certainement pas de créer sur l'écoulement de la rivière.
Il a fallu, là aussi, attendre 1866 pour que le décret impérial du 11 avril mette un terme aux dernières résistances. C'est cette fois à Louis-Dominique Girard que fut confiée la construction de la machine.
Cette machine est particulièrement intéressante parce qu'il s'agit d'un prototype foisonnant d'innovations. Véritablement novatrice, cette machine préfigure les techniques plus modernes des turbines qui seront ensuite généralisées.
Il semble bien que les deux machines de Trilbardou et Villers-les-Rigault, construites à la même époque, marqueront la charnière entre deux technologies, celle traditionnelle des roues de moulin dans leur version la plus aboutie et celle des turbines.
Comme l'usine de Trilbardou, l'usine de Villers-les-Rigault est classée monument historique. Contrairement à la pompe de Sagebien dont le rôle pour l'exploitation est devenu secondaire, les roues-turbines de Villers-les-Rigault, après avoir été arrêtées en 1976, ont repris du service après une adaptation discrète permettant un fonctionnement sans présence humaine constante.
Le réseau fluvial de la Ville de Paris comporte d'autres ouvrages tout à fait remarquables ; on peut citer, datant de 1885, le pont-levant de la rue de Crimée à Paris (19e).
Très bel ouvrage d'art avec ses colonnes en fonte et ses grandes roues, il ferme le bassin de la Villette. Cet ouvrage a été modernisé et automatisé sans modification de son aspect. Il comporte ainsi un curieux mélange des technologies des XIXe et XXe siècles. Il est classé monument historique ainsi que la passerelle adjacente.
Remarquable également, l'ensemble du canal Saint-Martin avec sa succession de voûtes réalisées entre 1820, 1860 et 1906, ses deux ponts mobiles dont le tablier de l'un d'eux a été reconstruit à l'identique et ses passerelles célèbres datant de la deuxième moitié du XIXe siècle. Il s'inscrit dans l'histoire aussi bien que dans le paysage urbain de la capitale.
Le décor exceptionnel du canal Saint-Martin a inspiré de nombreux cinéastes et décorateurs. Est-il encore besoin de citer le quartier du quai de Jemmapes et son Hôtel du Nord reproduit fidèlement en studio par Alexandre Trauner pour le film du même nom réalisé par Marcel Carné en 1938. Aujourd'hui, tout est en place et le souvenir de ce film mythique ajoute une touche nostalgique à la poésie du lieu.
Ils ont fait les canaux
Ingénieur et géologue français né à Ervy (Aube) en 1810, mort à Paris en 1878. Il organise le système d'égouts et d'adduction d'eau de Paris. Admis à l'Académie des sciences en 1871, il devient chef du service des eaux et des égouts de Paris et supervise à ce titre la construction des usines de pompage de Trilbardou et Villers-les-Rigault.
Ingénieur des Ponts et Chaussées et mathématicien, né à Caen le 4 novembre 1765, mort à Paris le 30 novembre 1836. Auteur d'importants travaux sur la résistance des matériaux, il construit le canal d'Amiens et le canal de l'Ourcq.
Issu d'une famille de "grands commis", le père et les fils Règemorte, ont joué un rôle éminent dans la fortification, l'hydraulique et les Ponts et Chaussées. C'est probablement à Louis Règemorte que l'on doit la grande écluse de Lizy-sur-Ourcq en 1748, sur le cours inférieur de la rivière d'Ourcq.
1807-1892, ingénieur hydraulicien né à Amiens, inventeur de la roue à aube qui porte son nom "la roue Sagebien". Il a apporté des innovations constantes sur les roues à aubes dont celle de Trilbardou qui est la plus importante par la taille.
Cliquer ici pour en savoir plus.
Ingénieur hydraulicien, mort en 1871, inventeur des roues à turbines de Villers-les-Rigault.
Cliquer ici pour en savoir plus.
Réglementation et avis
Réglementation
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Règlement particulier de police de la navigation du 26 août 2014 applicable au 1er septembre 2014. Il concerne l'ensemble du réseau fluvial de la ville de Paris.» Consulter le RPP au format pdf
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Droits de navigation et redevances d'occupation du domaine municipal des canaux et rivières canalisées de la Ville de Paris et usages de certains matériels de l'administration à compter du 1er janvier 2020. » Consulter les tarifs canaux 2020 au format pdf.
Avis à la batellerie
Documents officiels, les avis à la batellerie précisent et complètent les dispositions des règlements de police. Ils donnent aux usagers certaines informations sur la voie d'eau.
Le présent avis à la batellerie a pour objet de préciser, de compléter les dispositions du règlement particulier de la navigation sur le réseau fluvial de la Ville de Paris, et de porter à la connaissance des usagers, certaines informations générales sur la voie d'eau. Tous les avis à la batellerie de portée générale, antérieurs au 1er janvier 2021, sont annulés et remplacés par le présent avis.
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Il est rappelé, à tous les conducteurs de tous les bateaux naviguant sur le canal de l'Ourcq à grand gabarit, et plus précisément sur le bassin de la Villette, à Paris 19e, que la cohabitation d'activités nautiques multiples et très diverses nécessite de respecter des règles de bonne conduite pour la sécurité de tous (ne pas créer de remous, utilisation de signaux sonores en cas de perte de contrôle du bateau etc.) en respectant notamment une limitation de vitesse de 3 km/h maximum.
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Bassin de la Villette (canal de l'Ourcq)
Pas d'avis à la batellerie en cours pour cette partie du canal.
Canal Saint-Martin
Les usagers du canal Saint-Martin sont informés de l'installation d'une base-vie de chantier flottante à l'amont des écluses 7/8 du Temple. Il n'y aura pas d'arrêt de la navigation, les usagers sont invités à redoubler de prudence à l'approche de cette zone et ils devront observer une vigilance particulière pendant toute l'année 2021.
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Les usagers du canal Saint-Martin sont informés de l'installation d'une base-vie de chantier flottante à l'amont de la passerelle Bichat et des écluses 5/6 des Récollets. Il n'y aura pas d'arrêt de la navigation, les usagers sont invités à redoubler de prudence à l'approche de cette zone et ils devront observer une vigilance particulière pendant toute l'année 2021.
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Canal Saint-Denis
Les usagers du canal Saint-Denis sont informés de la réalisation d'une inspection du 3e bief le samedi 9 janvier 2021 pendant toute la journée. La navigation sera donc interrompue sur l'ensemble du canal Saint-Denis ce jour-là. Il est demandé aux usagers de la voie d'eau de quitter impérativement le 3e bief car le tirant d'eau sera nettement inférieur à la normale.
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Les usagers du canal Saint-Denis sont informés de la réalisation d'une inspection du 1er bief le samedi 16 janvier 2021 pendant toute la journée. La navigation sera donc interrompue sur l'ensemble du canal Saint-Denis ce jour-là. Il est demandé aux usagers de la voie d'eau de quitter impérativement le 1er bief car le tirant d'eau sera nettement inférieur à la normale.
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Les usagers du canal Saint-Denis sont informés de la présence de fuites d'eau au niveau de la porte amont du petit sas de l'écluse de la Briche. La navigation sera donc interrompue dans le petit sas jusqu'à nouvel ordre. Un nouvel avis à la batellerie sera émis dès que la navigation sera possible.
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Les usagers du canal Saint-Denis sont informés de la présence d'un haut-fond en rive droite, à l'aval de la 4e écluse. La navigation sera donc interrompue dans le petit sas de l'écluse jusqu'à nouvel ordre. Un nouvel avis à la batellerie sera émis dès que la navigation sera possible.
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Conditions de desserte du Stade de France.
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Canal de l'Ourcq à grand gabarit
Pas d'avis à la batellerie en cours pour cette partie du canal.
Canal de l'Ourcq à petit gabarit
Les usagers du canal de l'Ourcq à petit gabarit sont informés de la reprise de la navigation motorisée depuis l'amont de l'écluse de Vignely (77) jusqu'à l'aval de l'écluse de Mareuil-sur-Ourcq (60), ainsi que sur le canal de dérivation du Clignon.
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Documentation utile
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Carte du réseau fluvial de la Ville de Paris4,16 Mo
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La plaisance sur les canaux de Paris13,2 Mo
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Guide sur les canaux de la Ville de Paris1,82 Mo
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Fiche équipement service des canaux
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Fiche équipement service des canaux / Circonscription de l'Ourcq touristique (COT)
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Fiche équipement port de l'Arsenal
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Enquête de satisfaction 2018
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