Les lauréats des Trophées de l’ESS 2024 sont connus !
Actualité
Mise à jour le 28/11/2024
Sommaire
Treize projets parmi les 68 déposés cette année ont reçu un Trophée de l’économie sociale et solidaire 2024, ce mercredi 27 novembre à l’Hôtel de Ville. Dix d’entre eux ont par ailleurs reçu un soutien financier de 10 000 euros.
Les candidats portaient des projets aussi divers que l’insertion et la formation, le lien social, la consommation responsable, l’économie circulaire, la lutte contre l’exclusion, l’insertion des personnes en situation de handicap ou l’éducation. Avec eux s’illustre avec brio l’économie sociale et solidaire (ESS) parisienne.
Les trophées soutiennent des activités en phase d’émergence ou de montée en échelle, proposant un service nouveau ou original pour les Parisiennes et les Parisiens, et dont la portée et l’intérêt peuvent être mesurés en fonction d’un fort impact social et/ou environnemental.
Les treize lauréats 2025 ont été reçus à l’Hôtel de Ville (Paris Centre), ce mercredi 27 novembre 2024. Le jury de l’appel à projets s’était réuni le 23 avril 2024 sous la présidence de Florentin Letissier, adjoint à la maire de Paris, chargé de l’Économie sociale et solidaire, de l’Économie circulaire et de la Contribution à la stratégie zéro déchet.
Vous aussi, postulez !
L’appel à projets pour les Trophées de l’ESS édition 2025 est en cours. Les candidatures peuvent être déposées en ligne jusqu’au 22 janvier 2025, 23 h 59. Toutes les infos
Cyclocare : des vélos de fonction pour les entreprises
Cyclocare accompagne les entreprises dans leur politique de mobilité douce en proposant notamment la gestion de vélos de fonction. Il s’agit de proposer une location longue durée (36 mois) tout inclus (vol, casse, assistance, accessoires), payée à 70 % par l’employeur. Cinq modèles de vélos électriques sont proposés, couvrant l’ensemble des besoins des salariés. Les vélos sont fabriqués en France et reconditionnés après trois ans de service.
Escale : un autre regard sur l’autisme
Escale est un organisme de formation qui propose une nouvelle formation « Classe Avenir Pro Autisme » (CAPA) pour favoriser l’intégration professionnelle de personnes atteintes d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Ce projet propose à des jeunes âgés de 18 à 30 ans, atteints d’un TSA, une formation en alternance d’une durée de deux à trois ans, axée sur trois filières : espaces verts, service en salle et conditionnement.
La formation est adaptée aux besoins spécifiques des apprenants grâce à des méthodes pédagogiques répétitives, l’utilisation de supports visuels tels que des pictogrammes et des vidéos, l’instauration de routines et un apprentissage progressif permettant à chaque apprenant de développer et d’acquérir des compétences à son propre rythme. La première promotion a été lancée en octobre 2023 avec quinze apprenants.
Famosport : du sport pour et par des femmes
Cette association propose la reprise d’une activité sportive pour les femmes, coachées par des femmes en reconversion professionnelle. L’action a été lancée en 2021 et compte une vingtaine d’adhérentes et quatre lieux d’implantation. L’association propose un cours tous les jours, dans les 18e et 19e arrondissements. Les groupes sont constitués d’une dizaine de personnes pour favoriser le lien social.
Des événements thématiques sont aussi organisés, comme des ateliers confiance en soi et boxe, ou santé et nutrition. La cotisation d’adhésion est modulable selon les revenus. Famosport intervient aussi dans des centres sociaux afin de toucher un plus grand public.
Halaye et l’inclusion numérique au pied d’immeubles
L’association Halaye œuvre en faveur de l’inclusion numérique et propose un projet d’initiation numérique au pied d’immeubles dans les quartiers prioritaires. L’association va à la rencontre des habitants pour les sensibiliser, les initier aux bases du numérique et les accompagner dans leurs démarches dématérialisées.
Cette action a touché 460 personnes en 2023 dans les 13e, 18e et 19e arrondissements. La structure souhaite embaucher une personne chargée du développement, afin de permettre l’extension de son action à de nouvelles zones, comme des quartiers prioritaires des 14e et 17e arrondissements.
Kem Paris : des glaces et de l’insertion
C’est un artisan fabriquant des glaces et des desserts glacés de façon artisanale et en prenant en compte les enjeux d’alimentation durable. Les glaces sont élaborées avec 70 % d’ingrédients bio, le reste est issu de circuits courts, du commerce équitable et des circuits de lutte contre le gaspillage. Le projet présenté préfigure une structure d’insertion par l’activité économique.
Dans l’attente d’un éventuel conventionnement par les services de l’État, Kem Paris coopère avec une association intermédiaire afin de construire un programme d’insertion de quatre mois.
La Main et l’installation de lieux culturels
Cette société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) accompagne les lieux culturels indépendants et les tiers lieux culturels en établissant avec les organisations qui les gèrent (associations et coopératives) une stratégie immobilière qui permet de pérenniser leur installation dans un lieu.
La Main peut organiser l’achat d’un bien immobilier en propriété collective ou servir d’appui à la négociation de baux de longue durée entre le propriétaire et la structure culturelle. Le parcours d’accompagnement comprend des temps individuels et collectifs afin que les lieux culturels de l’ESS s’emparent collectivement de la question foncière dans une logique de pérennisation du foncier culturel parisien.
Le projet déposé consiste à poursuivre le développement de l’activité de la SCIC, qui souhaite notamment créer un fonds de dotation afin de faciliter les levées de fonds des sociétaires de la SCIC et leur permettre de financer les investissements nécessaires à l’ouverture des lieux culturels.
La Parenthèse
L’association monte des projets d’entrepreneuriat social avec les résidents des centres d’hébergement d’urgence (CHU) de manière collaborative. L’association comporte une dizaine de bénévoles qui interviennent dans les CHU essentiellement parisiens. L’organisation de deux projets par an est envisagée.
La première étape d’un projet est la structuration d’un groupe d’une douzaine de volontaires, puis la recherche de structures partenaires, où des activités organisées par le collectif permettent de récolter des recettes permettant de financer un voyage. L’autofinancement complet des projets est un objectif. Le départ en vacances est l’aboutissement d’un processus de remobilisation socioprofessionnelle.
Les Grands Moyens Construction pour bâtir de façon écologique
L’entreprise est spécialisée dans la construction écologique, notamment dans l’isolation en paille (réhabilitation ou neuf) et dans la maçonnerie en terre crue, utilisant différentes techniques telles que le pisé, l’adobe, le bloc de terre comprimé, le torchis et les enduits. Ces techniques sont adaptées à tous types de bâtiments.
Les Grands Moyens Construction (LGM) font partie du collectif plus vaste Les Grands Moyens, qui comprend également une section architecture et conception. LGM a déjà réalisé plusieurs chantiers dans la région parisienne et sur Paris, et souhaite développer et pérenniser cette activité en remportant différents appels d’offres et de chantiers.
Racines la Pépinière engagée
L’association a pour but de rendre accessible la nature en ville, selon trois modalités : une pépinière de quartier en partenariat avec l’association Pépins production, des ateliers mensuels dans des structures d’accueil et d’insertion, le développement du réemploi de végétaux.
Le projet présenté vise à collecter auprès de partenaires (huit fleuristes parisiens indépendants ou grandes surfaces, le cimetière de Stains, des entreprises spécialisées) des plantes destinées à être jetées, souvent encore vivantes. Les plantes récupérées sont vendues à prix libre dans des recycleries ou des structures sociales. Cette action contribue à sensibiliser à la prise de conscience du gaspillage dans le domaine de la fleuristerie.
Solimove aide les femmes victimes de violences à déménager
L’association a pour mission d’aider les femmes victimes de violences conjugales et leurs enfants à déménager en toute sécurité. Solimove propose de faire réaliser le déménagement par des bénévoles sensibilisés aux problématiques des violences conjugales. Elle propose aussi une solution de stockage et peut redistribuer des meubles qui lui sont donnés.
L’ensemble de ces services est gratuit. L’association est en relation avec des structures d’hébergement, qui la mettent en contact avec les bénéficiaires. Solimove est partenaire de six structures d’hébergement parisiennes, sur un total de douze.
Gestia Solidaire aide à se loger dans le parc privé
C’est une agence immobilière qui vise à aider des personnes avec peu de ressources, sans contrat à durée déterminée, sans garant, non prioritaires pour le logement social, à se loger dans le parc privé. Elle mobilise des leviers pour inciter les propriétaires privés à « louer solidaire ». L’agence s’appuierait notamment sur le dispositif Zéro Logement Vacant qui pourrait permettre d’identifier à Paris les locaux durablement vacants et les passoires thermiques.
L’impact environnemental est constitué par l’incitation aux travaux énergétiques, nécessaires pour bénéficier des avantages fiscaux. Gestia propose en préalable un audit de rentabilité évaluant le coût des travaux et les aides accessibles. Entre 2 024 et fin 2025, l’association se fixe l’objectif de capter 150 logements à Paris, pour environ 220 bénéficiaires.
Plateau Urbain agit en faveur de locaux abordables pour l’ESS
Cette SCIC agréée ESUS (Entreprises solidaires d’utilité sociale) aide les acteurs de l’ESS à accéder à des locaux abordables. Huit cent cinquante structures de l’ESS sont actuellement accueillies par Plateau Urbain dans six projets parisiens. Plateau urbain répond à leur demande de disposer de lieux permettant le travail collectif.
Plateau Urbain veut lancer une dynamique ESS au-delà de la phase intercalaire, dans des quartiers entiers et non uniquement des bâtiments pour sensibiliser les habitants des quartiers neufs à l’ESS.
Veni Verdi fait rimer nature et pédagogie
L’association œuvre pour l’établissement de lieux nourriciers en milieu urbain en mettant en place une agriculture sociale, pédagogique et de proximité. Actuellement, l’association gère sept fermes urbaines dans des établissements scolaires, qui servent également de support pédagogique.
Veni Verdi se concentre sur deux axes majeurs : la diversification de son volet pédagogique avec le programme « Pédagogie du Vivant » et l’enrichissement de son portefeuille d’écoles, avec l’objectif d’ajouter 30 nouvelles structures en 2024/2025 ainsi que l’accroissement de la production (mise en place d’une formation destinée aux personnes primo-arrivantes en partenariat avec l’association Langues Plurielles).
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