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Dix-sept agents de la Ville de Paris vérifient la bonne accessibilité des sites des Jeux paralympiques pour les personnes en situation de handicap. Nous avons suivi deux d’entre eux à l’Arena Paris Sud (15e).
« Notre mission commence depuis le quai de la station de tramway
jusqu’à l’entrée du site olympique » : Vanessa Maurin fait partie des
17 patrouilleurs de l’accessibilité de la Ville de Paris. Avec son binôme, Laurence Bord, elle
parcourt les abords de l’Arena Paris Sud, à la porte de Versailles (15e), pendant les Jeux paralympiques.
Sites de compétition ou sites de festivités : le champ
d’action des patrouilleurs est très large. Leur mission a démarré pendant les
Jeux olympiques et se poursuit jusqu’à la fin des Jeux paralympiques.
« On s’intéresse
à l’accessibilité à l’approche des sites, mais pas à celle de l’intérieur des enceintes,
précise Vanessa Maurin. Cela concerne par exemple les feux sonores pour les personnes
malvoyantes ou la présence de revêtements adaptés, comme les bandes d’éveil de vigilance le long des passages piétons. »
Téléphone en main, les
patrouilleuses passent la chaussée au peigne fin. Après 50 mètres sur le
boulevard Lefebvre, première alerte : un pied d’arbre n’a
plus de grille. « Avec une canne, il y a un risque de chute », note Laurence Bord. Puis un poteau est signalé sur le côté d’une grille d’arbre,
un obstacle qui peut s’avérer dangereux.
Les deux patrouilleuses sont attentives aux moindres détails,
comme ces bornes d’eau réservées aux marchés. « Elles ne sont pas
contrastées, précise Vanessa Maurin. Un coup de peinture pourrait être
utile. » Plus loin, c’est la position des panneaux indiquant l’entrée du
site olympique qui fait réagir : « Le panneau est trop haut pour les
personnes en situation de handicap, on va le signaler. »
Les zones d’approche à la loupe
Direction l’une des zones de dépose pour les personnes
à mobilité réduite sur l’avenue de la Porte-de-la-Plaine (15e). Alertées par deux
volontaires, les patrouilleuses comprennent rapidement qu’il manque des rampes amovibles
pour faire descendre les athlètes transportés en navette adaptée. Autre
souci : le point d’accueil accessibilité, où se trouvent des fauteuils
roulants et des rampes, est assez éloigné de l’entrée.
Nous nous rendons vers les autres entrées de l’immense Arena Paris Sud.
Le parcours s’avère compliqué pour l’accès des personnes en fauteuil roulant. À l’entrée numéro 2, il faut même emprunter la piste cyclable pour éviter les
obstacles sur la chaussée (plots, barrières, etc.).
Plus loin, les deux patrouilleuses repèrent une fontaine à eau adaptée aux personnes handicapées. Un point positif pour l’Arena Paris Sud. Vanessa et Laurence achèvent
leur visite de terrain. Avant de nouveaux déplacements jusqu’à la fin des Jeux
paralympiques.
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