Marathon pour Tous : « Y participer, c’est faire partie de l’histoire des Jeux ! »

« Fin 2023, je me fixe un défi : courir un marathon en 2024. J’étais sportif, mais pas du tout coureur, je trouvais ça ennuyant ! Et je gardais un petit traumatisme des cours d’athlétisme au lycée. » Le 10 août prochain, Dionisio, 21 ans, va tenir sa résolution et participer à un marathon. Et pas n’importe lequel : le Marathon pour Tous, qui se déroule sur le même parcours que le marathon olympique. Le départ sera donné sur le parvis de l’Hôtel de Ville (Paris Centre), samedi à 21 h, après l’épreuve hommes (samedi, à 8 h) et avant celle des femmes (dimanche, à 8 h).

Dionisio y participera avec Amanullah, son collègue de travail. Ce dernier se souvient : « Il a évoqué son projet de marathon à la cantine en janvier et ça m’a intéressé, moi qui ne courais jamais ! On s’est inscrits au tirage au sort pour un dossard et, en mars, on a appris que l’on avait gagné tous les deux ! Là, c’est devenu sérieux. On a commencé à suivre un programme d’entraînement, trois séances par semaine… Ce n’était pas toujours facile, mais c’était l’occasion idéale de se mettre à la course à pied ! »

« J’ai trouvé du plaisir dans la course, ce qui n’était pas le cas avant, abonde Dionisio. Je pense même continuer à courir une fois le marathon passé. » D’ici là, les deux collègues devront avaler les 42, 195 km de cette épreuve au parcours parfois ardu.

Après le départ de l’Hôtel de Ville et un passage devant un grand nombre de monuments parisiens, le parcours rejoindra Sèvres, Versailles et Chaville pour se corser : il cumulera plus de 436 mètres de dénivelé positif (presque deux fois plus que les 269 mètres du Marathon de Paris habituel).

« C’est un parcours compliqué, même pour les athlètes professionnels, explique Alix, participante qui compte déjà deux marathons à son actif. Pendant seize semaines, j’ai mis beaucoup d’efforts dans ma préparation, dont la dernière partie n’était pas évidente avec les fortes chaleurs. Mais je ne pouvais pas lâcher aussi près du but et c’était l’occasion de s’entraîner assez tard, ce qui colle bien avec une course tardive le Jour J ! »

La sportive de 26 ans, qui a fait quelques jaloux en rejoignant les 10 % de demandeurs à obtenir leur dossard, pourra compter sur le soutien d’un groupe d’amis pour atteindre son objectif : « Si je bats mon record de 3 h 40, je serai très contente, mais ça ne fait pas tout. J’ai aussi conscience que cette course est unique et que je fais partie des 20 024 privilégiés à vivre ça ! » La cerise sur la gâteau ? Le dossard a été offert à chaque participant.

Dans son sas de départ, Alix aura un certain Martin Fourcade à ses côtés. Le quintuple champion olympique de biathlon est en effet l’une des nombreuses personnalités sportives qui se sont prises au jeu (comme Amélie Mauresmo, Camille Lacourt ou encore Sarah Ourahmoune). « Je trouve ça sympa, ça va créer une effervescence et des moments de partage. J’ai vraiment hâte d’y être et de faire partie de l’histoire des Jeux ! » se réjouit la jeune coureuse.

Même son de cloche du côté de Basile, 33 ans et pratiquant d’ultratrail (course à pied en nature sur des distances supérieures à 80 km). Celui qui a déjà assisté à six épreuves lors de ces Jeux olympiques et prépare une course de 145 km fin août n’en revenait pas d’être tiré au sort, il y a près d’un an et demi. « Le mail m’annonçant que j’avais gagné un dossard est arrivé dans mes indésirables… J’ai failli passer à côté ! Une fois que je l’ai lu, j’étais hyper heureux. Mais c’est uniquement dans les mois qui ont suivi, en recevant toutes les informations pratiques, que j’ai vraiment réalisé ce qui allait se produire. J’allais courir sur le même parcours que les athlètes olympiques ! »

Vous souhaitez encourager Dionisio, Amanullah, Alix, Basile et les 20 020 autres coureurs ? C’est l’une des nombreuses bonnes raisons d’assister à cette course ! Découvrez les autres dans notre article.