Nuit Blanche 2024 : les premières esquisses d’une édition ultramarine

Actualité

Mise à jour le 17/04/2024

Kalduun Requiem d'Abdelwaheb Sefsaf - Nuit Blanche 2024 au square Louise Michel
Performances, musique, danse et théâtre, mais aussi breaking, skateboard et escrime… C’est ce qui vous attend lors de la 23e édition de Nuit Blanche, le 1er juin, qui sera consacré aux territoires dits « ultramarins ».
Wélélé !!! C’est le cri de joie qui retentira dans la nuit du 1er juin dans les rues de Paris, entre la place de l’Hôtel de Ville et la place de la République, avec la performance collective du même nom proposée par Kenny Dunkan, avec des skateboards sonorisés pour restituer l’ambiance de la nuit tropicale
et donner à voir la dimension multiculturelle de ce sport devenu olympique aux Jeux de Tokyo 2021.
Ce sera l’un des temps forts de cette nouvelle édition de Nuit Blanche, pour la deuxième fois programmée en juin après le succès de l’édition 2023.
Le temps d’une nuit, le fleuron de la création artistique contemporaine internationale proposera des expériences en lien avec les cultures ultramarines – une quinzaine de projets transdisciplinaires pour plus d’une centaine de participants –, le tout orchestré par Claire Tancons, la directrice artistique.

De Mayotte à la Guadeloupe, de la Guyane à la Polynésie

Du côté du parc de Belleville (20e), la photographe et vidéaste parisienne Laura Henno diffusera un film tourné à Mayotte, pour une expérience immersive de la nuit et un questionnement sur les enjeux migratoires.
Au Carreau du Temple (Paris Centre), le violoniste guadeloupéen Romuald Grimbert-Barré et la chorégraphe guyanaise Johana Malédon présenteront un spectacle mêlant danse, escrime et musique, autour de l’œuvre du Chevalier de Saint-George, illustre musicien et escrimeur de Guadeloupe.
Tabita Rezaire, artiste guyanaise, proposera quant à elle une installation textile et vidéo monumentale à proximité de la chapelle Saint-Louis de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (13e). Les visiteurs de la nuit se plongeront dans les mystères de la maternité à travers des pratiques ancestrales des populations maronnes et autochtones.
Ceux qui se baladeront au cœur de la butte Montmartre (18e) assisteront à une performance poétique d’Orama Nigou : l’artiste y incarnera l’entité divine Rūmia, mère fondatrice du monde rendu à son état fondamental dans la nuit polynésienne, Pō. Ils découvriront également l’installation picturale monumentale d’Edgar Arceneaux, The Mirror Is You. L’artiste américain et descendant d’une longue lignée créole transmettra la mémoire de l’expérience française aux Amériques et, plus largement, de l’essence de l’expérience américaine pour ouvrir une réflexion plus large sur les mouvements diasporiques contemporains.
Toujours dans le 18e, dans le parc Louise-Michel, le metteur en scène Abdelwaheb Sefsaf présentera la fresque historique Kaldûn, requiem ou le pays invisible, tour de force scénique et narratif autour des bagnes coloniaux calédoniens.
Dans le cadre de cette programmation associée, à l’Espace des Blancs-Manteaux (Paris Centre), Julie Coulon installera Ring of My Dreams, qui plongera la foule dans l’univers des boxeurs. Le combat devient un véritable show, où la performance physique du boxeur se mêle à la performance artistique de l’acteur. Alors que sera projetée une œuvre vidéo filmée par l’artiste, des sportifs de clubs parisiens viendront se livrer à des combats sur un ring !

24 heures de Nuit Blanche, ici et là-bas

Près de 150 propositions verront également le jour dans plusieurs communes de la Métropole du Grand Paris. Rouen fera aussi sa Nuit Blanche, en présentant une performance inspirée de la série « Métaphore du Pyékoko » de l’artiste Gwladys Gambie aussi sur proposition de la directrice artistique.
Enfin, plusieurs territoires ultramarins – la Guadeloupe et la Polynésie entre autres – feront rayonner Nuit Blanche au-delà des océans !
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