Pony, des vélos à assistance électrique à la sortie du métro
Reportage
Mise à jour le 26/03/2021

La start-up française de « freefloating » (flotte libre) déploie depuis début mars des centaines de vélos dans les rues de la capitale le long des lignes 1 et 13.
Leurs silhouettes bleues ont fait
récemment leur apparition dans les rues. 500 vélos à assistance électrique de l’entreprise tricolore Pony, née à Angers (Maine-et-Loire), ont été déployés dans la capitale depuis
le 4 mars dernier. Cette offre de "freefloating" (flotte libre), sans stations dédiées, est un complément possible à celle du service Vélib' Métropole, soutenu par la Ville de Paris.
La particularité de Pony ? Les vélos sont tous accessibles le long du trajet des
lignes de métro 1 et 13. « On a choisi ces deux lignes car elles sont très
fréquentées », détaille Guillem Leroux, responsable des relations
publiques à Pony. Les vélos sont donc
disponibles le long de ces deux axes du vélopolitain, le réseau de pistes
cyclables imaginé par des associations de cyclistes, et mis en pratique par la
Ville et ses partenaires à l’occasion du déconfinement de mai 2020.
La course au prix d'un ticket de métro
« Les vélos sont aussi présents
près des gares parisiennes et dans le centre de Paris, comme par exemple
aux Halles, poursuit Guillem Leroux. Cela nous permet également de recharger
facilement les véhicules dans un périmètre réduit, et ainsi de réduire nos coûts pour proposer un prix
attractif». Le tarif d’une course de 30 minutes maximum est de 1.90 euro, soit
le prix d’un ticket de métro.
Comment trouver un véhicule ? Tout se
déroule via l’application mobile dédiée : elle permet à la fois de
géolocaliser les vélos, de les déverrouiller au début de la course et de les verrouiller
en fin de parcours. Et pas question de se garer n’importe où, conformément à la charte signée par Pony avec la Ville de Paris. Les vélos doivent
être stationnés sur des arceaux à vélo et sur les emplacements dédiés aux
vélos en libre-service, tous signalés dans l’application. « Si un
utilisateur se gare sur un trottoir, il risque une pénalité financière de 5 à 25 euros de notre part », précise Guillem Leroux.
Les vélos appartiennent à des particuliers
Autre particularité de
Pony, son modèle économique : tous les 2 roues sont la propriété de
particuliers. Les vélos ont été vendus à des habitants qui ont choisi ensuite
de les laisser en partage dans la rue. Et à chaque trajet, le propriétaire
récupère 50% du gain de la course. « Nous nous occupons de l’entretien des vélos et
de la recharge des batteries, avec une garantie contre le vol et la casse »,
explique Guillem Leroux. Une fois sa batterie
rechargée, chaque engin peut parcourir une quarantaine de kilomètres, soit environ une
dizaine de courses dans Paris. Le propriétaire d'un vélo Pony peut également choisir de le privatiser via l'application, sans payer son trajet.
D’ici l’été prochain, Pony espère atteindre progressivement les 1500 vélos déployés. Et annonce, pour la même période, l’arrivée d’un modèle deux places, dans les rues parisiennes : le double Pony.
Le vélo est léger, fiable et maniable
Utilisatrice de Pony
Clara, 25 ans, utilise Pony depuis son lancement. « C'est une alternative intéressante au métro, estime la jeune femme, qui n'a plus de passe Navigo depuis 18 mois. Je l'utilise au quotidien pour aller de mon domicile dans le 5e arrondissement jusqu'à mon travail dans le 7e arrondissement. Pour mes déplacements, j'alterne entre Vélib' et Pony». Qu'apprécie-t-elle chez Pony ? « L'assistance électrique facilite vraiment les choses en ville, et le vélo est léger, fiable et maniable».
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