Département d'Histoire de l'Architecture et d'Archéologie de la Ville de Paris (DHAAP)

Service

Mise à jour le 21/11/2024

Le Département d’Histoire de l’Architecture et d’Archéologie de la Ville de Paris (DHAAP) dépend de la sous-direction du Patrimoine et de l’histoire et de la direction des Affaires culturelles. Il a été créé au sein des services municipaux en 2004 avec deux missions : assurer le secrétariat permanent de la Commission du Vieux Paris et abriter le service municipal d’archéologie de la ville. Deux pôles se partagent ces tâches.
Cartographie des travaux de la Commission du Vieux Paris
Les photographies de la Commission du Vieux Paris
Parmi les missions de la Commission du Vieux Paris figure la réalisation de campagnes photographiques pour documenter, arrondissement par arrondissement, les édifices dont la conservation était souhaitable. L’entreprise appelée « Casier artistique et archéologique » a permis de rassembler entre 1916 et le début des années 1930 plus de 6200 photographies sur plaques de verre illustrant les quelques 2000 dossiers portant aussi bien sur des hôtels particuliers, des immeubles de rapport, que des équipements publics ou des ensembles industriels. Ces images, uniques pour l’histoire de la capitale, portent témoignage d’un Paris souvent disparu et sont essentiellement dues à deux photographes, Charles Lansiaux et son successeur Edouard Desprez. D’autres reportages furent réalisés au fil des demandes de démolitions, pour garder des traces du bâti destiné à disparaître. Le médium passe alors progressivement de la plaque de verre au négatif souple.
L’outil cartographique, mis au point par le département d’histoire de l’architecture et archéologie de la Ville de Paris (DHAAP) et le consortium scientifique Paris Time Machine, référence la totalité des clichés issus du Casier et une partie des relevés avant démolition effectués dans les années 1960 et 1970. Il sera progressivement enrichi, en fonction de l’avancement des campagnes de numérisation en cours :
https://fnp.huma-num.fr/adws/app/515ec27b-90ce-11ec-a660-af5a22dfde2b/
Cartographie des travaux de la Commission du Vieux Paris
Les adresses examinées par la Commission du Vieux Paris
Pendant la suspension de ses séances plénières, le DHAAP a travaillé activement à améliorer la visibilité des travaux de la CVP.
La carte des adresses passées en CVP pour la période des années 1960 à nos jours est à présent mise en ligne :
https://capgeo.sig.paris.fr/Apps/AdressesCommissionVieuxParis/
L’ensemble est optimisé pour Google Chrome© ou Firefox©.
D’autres données et images viendront progressivement s’ajouter à celles-ci. Les données cartographiques sont en cours d’enrichissement. À terme, les vœux seront enregistrés pour la période 1898 à nos jours.

Le pôle archéologique de la Ville de Paris

Le pôle histoire de l'architecture

Il assure en premier lieu le secrétariat permanent de la Commission du Vieux Paris. Le service et le secrétaire général de la Commission du Vieux Paris proposent une fois par mois au président de la Commission l’ordre du jour d’une séance plénière au cours de laquelle sont examinés les dossiers (voir plus bas le Fonctionnement de la Commission).

Il produit des analyses historiques et patrimoniales sur des adresses, des sites, des secteurs à destination des services de la Ville (secrétariat général du maire, autres services de la direction des Affaires culturelles, autres directions), mais aussi à destination des bailleurs, des aménageurs publics (SNCF, RATP, sociétés d'économie mixte).

Il assure un service de veille patrimoniale et de conseils scientifiques à destination du public, via son secrétariat et son centre de documentation (voir plus loin Les Archives, La Bibliothèque, Les Contacts).

Le DHAAP est dirigé par un architecte-voyer en chef, spécialiste du patrimoine. L'équipe du pôle histoire de l'architecture est composée de profils variés, capables de répondre à ses missions très diverses : un architecte spécialiste du patrimoine, deux historiens spécialistes de l'architecture et de l'urbanisme à l'époque moderne et contemporaine. Tous sont formés aux différents outils de médiation (publications écrites et en ligne, montage d'exposition, etc.), mais cette mission est principalement assurée par un historien, qui a un profil axé sur les travaux de communication et d'inventaire du patrimoine.

Le service est consulté par la direction de l'Urbanisme, qui lui transmet les permis de construire, de démolir et les déclarations préalables susceptibles de revêtir un enjeu patrimonial, afin de recueillir un avis historique. Si un enjeu patrimonial est soupçonné, les agents organisent une visite de l'adresse, accompagnés du propriétaire du lieu, de l'architecte missionné, et réalisent un reportage photographique de l'existant, tout en vérifiant l’ancienneté du bâtiment et son degré d'authenticité, toujours dans le but d'évaluer la problématique patrimoniale du dossier. Le reportage photographique a deux buts : premièrement conserver un témoignage de l'état existant avant travaux et deuxièmement permettre une présentation de l'adresse aux membres de la Commission du Vieux Paris si cela est jugé nécessaire.

Le fonctionnement est exactement le même lorsque des opérateurs privés envisagent des travaux. Ils peuvent alors se rapprocher du DHAAP au stade d'une étude de faisabilité, en lui transmettant un dossier synthétique de présentation de l'adresse et du projet.

Lorsqu'un dossier est jugé sensible d'un point de vue patrimonial, les historiens dressent l'historique de l'adresse ou du site en procédant aux recherches en archives et en bibliothèque (date de construction, modifications antérieures, mutations de propriétés, etc.). Ils rédigent une fiche détaillée qui présente l'existant et le projet, fiche qui est jointe au document de séance de Commission du Vieux Paris pour permettre son instruction en séance plénière. Après l'exposé du secrétaire général devant les membres, un débat est ouvert et un vœu est émis, qui contient des conseils pour préserver l'intérêt historique et patrimonial du bâti ou du paysage parisien. Les vœux émis par la CVP ont un caractère consultatif, de conseil, à destination des décideurs de l’administration et du maire de Paris, signataire des autorisations d’urbanisme.

La Commission du Vieux Paris

L'Historique

En 1897, est instituée au sein de la Préfecture de la Seine une Commission du Vieux Paris « chargée de rechercher les vestiges du vieux Paris, de constater leur état actuel, de veiller, dans la mesure du possible, à leur conservation, de suivre, au jour le jour, les fouilles qui pourront être entreprises et les transformations jugées indispensables, et d’en conserver des preuves authentiques » Procès-verbaux de la Commission du Vieux Paris, 28 janvier 1898.
La Commission est fondée à l'initiative de deux personnalités : premièrement Alfred Lamouroux (1840-1900), docteur en médecine, pharmacien, conseiller municipal du 1er arrondissement, conseiller général de la Seine et membre de plusieurs sociétés savantes (Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, Société des Amis des Monuments parisiens) et, deuxièmement, par le Préfet de la Seine Justin de Selves (1848-1934) en fonction de 1896 à 1911. Lamouroux en sera le vice-président, le préfet assurera quant à lui la présidence de droit. La Commission est composée d’élus du Conseil municipal (et à partir de 1904 d'élus du Conseil général de la Seine), de chefs de service de l’administration préfectorale et d'experts (ou « techniciens » pour reprendre la terminologie utilisée alors).
La Commission s’est fixée plusieurs objectifs et s’est pour cela dotée, par cooptation de ses membres, de sous-commissions (extraits du Procès-verbal de la Commission du Vieux Paris, 28 janvier 1898) :
  • Inventaire : sous-commission chargée de « l’inventaire de tout ce qui a été signalé d’important par les historiens et recherches de ce qui a pu être oublié ».
  • Fouilles : sous-commission chargée de la « surveillance des fouilles archéologiques et démolitions ; étude des nivellements, alignements pouvant modifier la topographie de Paris et menacer les monuments ». (Voir la page du Pôle archéologique de la Ville de Paris).
  • Aspects : sous-commission chargée de la « conservation des aspects à l'aide de la photographie et des divers procédés artistiques, de façon à assurer le souvenir des parties de la ville appelées forcément à disparaître, ou présentant un caractère pittoresque ».
Cette organisation a peu à peu évolué, guidée par ses secrétaires généraux pour la plupart figures incontournables de l’historiographie parisienne comme l’historien et archiviste Lucien Lambeau, secrétaire de la CVP (1897-1914) puis membre (1914-1927) ; l'archiviste-paléographe Marcel Poëte, nommé membre de droit en 1907, en tant que conservateur de la BHVP, il l’est resté durant son secrétariat (1914-1920) ; l’historien et rédacteur à la Préfecture Elie Debidour, membre du Comité national des travaux historiques et scientifiques (1904-1917), secrétaire adjoint de la CVP (1917-1920), secrétaire (1920-1955) puis membre de la CVP (1955-1963) ; le chartiste Michel Fleury, secrétaire de la CVP (1955-1975) puis vice-président (1975-2001) ; l’historien d’art François Loyer vice-président et secrétaire général (2002-2007) ; l’architecte et historienne Marie-Jeanne Dumont secrétaire générale (2007-2011) ; l'historien de l'Art François Robichon (2012-2013) ; le conservateur général du Patrimoine Daniel Imbert, Secrétaire général (2013-2020).
Jusqu’au secrétariat de Michel Fleury, la Commission fonctionnait exclusivement grâce aux contributions de ses membres. Mais elle se dote progressivement d’un service scientifique et administratif composé d'archéologues, historiens, architectes et photographes, qui préparent ses séances. En 2004, le secrétariat permanent de la CVP entre dans le domaine des services administratifs de la municipalité parisienne. Si les permis de démolir étaient envoyés régulièrement depuis les années 1960, c’est à compter de cette date que la consultation de la CVP, par l’intermédiaire du DHAAP, devient une démarche plus systématique, sans pour autant être obligatoire.

Les Statuts actuels

Depuis 2003, les 55 membres siègent pour la durée de la mandature, conformément aux prescriptions du Code général des Collectivités territoriales. La Commission est présidée par la Maire de Paris, membre de droit, ou son représentant. 14 élus, représentant tous les groupes politiques, sont désignés par le Conseil de Paris. Les personnalités qualifiées sont nommées par la Maire de Paris.
Le 24 octobre 2014, Anne Hidalgo a dévoilé la composition de la Commission du Vieux Paris. Celle-ci respecte la parité femme-homme, selon les souhaits de la Maire de Paris.
La séance de reprise du mardi 26 janvier 2021 a été ouverte par Karen Taieb, Adjointe à la Maire de Paris en charge du patrimoine , de l’histoire de Paris et des relations avec les Cultes, dont voici l’intervention.

Jean-François LEGARET est Président de la Commission du Vieux Paris.
Il a été Conseiller du 1er arrondissement (1983-1989), Conseiller de Paris (1989-2000) et Maire du 1er arrondissement (2000-2020), Adjoint au Maire de Paris chargé du Domaine et des Concessions de 1995 à 1997 et des Finances et des Affaires Economiques de 1997 à 2001, et Conseiller Régional d’Île-de-France de 2010 à 2021.
Il a par ailleurs été Président du Port Autonome de Paris de 1997 à 2001 et Président du GIP Maximilien (portail des marchés publics franciliens) de 2015 à 2021.

Simon Texier est professeur des universités. Historien de l’art spécialisé en architecture et urbanisme, il enseigne à l'Université de Picardie Jules-Verne (Amiens) et à l'Ensa de Paris-Belleville. Il a écrit ou dirigé une trentaine d’ouvrages, pour une grande part consacrés à Paris (notamment Paris contemporain en 2005 et Paris. Panorama de l’architecture, de l’antiquité à nos jours en 2012) et assuré le commissariat de nombreuses expositions pour l'Action artistique de la Ville de Paris (sur les canaux, les églises du XXe siècle, les parcs et jardins), le Pavillon de l'Arsenal (sur l'espace public, la couleur et les immeubles des années 1950) et la Cité de l'architecture et du patrimoine (sur Georges-Henri Pingusson et Pierre Parat). En 2015, il publie Une histoire de l’architecture des XXe et XXIe siècles (Beaux-Arts Editions). Depuis 2008, il dirige par ailleurs les collections « Carnets d’architectes » et « Carnets d’architecture » aux Editions du patrimoine.

La composition

Ann-José ARLOT, architecte, Cheffe de l'Inspection générale des Affaires Culturelles, Ministère de la Culture.
Laurence BASSIERES, architecte DE, docteure en histoire de l'architecture, maîtresse de conférences à l'École nationale supérieure d'architecture de Paris La Villette.
Sabri BENDIMERAD
, architecte, enseignant à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Belleville, a travaillé sur les questions de densité et sur le grand Paris (atelier et conseil scientifique). Publications sur l’histoire de l’habitat.
Bernadette BLANCHON, architecte, maître de Conférences à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles. Recherche historique centrée sur le contexte urbain de l’après –guerre (1939-1975). Autrice de travaux sur le paysage et les paysagistes durant les 30 Glorieuses.
Karen BOWIE
, historienne d’art, professeur en Histoire et cultures architecturales à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La-Villette
Xavier BRUNNQUELL
, architecte, enseignant à l’école nationale supérieure d’architecture de Versailles
Dominique CERCLET
, ancien conservateur régional DRAC Ile de France (jusqu’en 2018), a publié sur les questions de restauration d’architecture et de décor.
Grégory CHAUMET, président de l’association Paris Historique
Bernard DESMOULIN, architecte académicien, enseignant à l’école d’architecture de Paris-Val de Seine, membre de l'Académie des beaux-arts
Léonore DUBOIS-LOSSERAND, maître de conférences à l'Ecole d'architecture de Paris Val-de-Seine, chercheur titulaire au laboratoire EVCAU (ENSAP – PVS)
Pierre-Antoine GATIER,
architecte en chef des monuments historiques
Bernard GAUDILLERE, ancien président de la CVP
Bérénice GAUSSUIN
, architecte du patrimoine, maître assistant associée en histoire de l’architecture à l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais
Mireille GRUBERT, ancienne directrice de l’École de Chaillot
Moïra GUILMART
, ancienne présidente de la CVP, ancienne adjointe au Maire de Paris chargée du patrimoine
Charlotte HUBERT
, architecte en chef de monuments historique
Paul LANDAUER
, architecte, enseignante à l'école d'architecture de la ville & des territoires Paris-Est sur les sujets de transformation
Soline NIVET, architecte, maître assistante à l’ENSA Paris-Malaquais
Jacqueline OSTY, paysagiste, Grand Prix de l'urbanisme 2020, enseignante à l'École nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois (Loir-et-Cher)
Dominique PERRAULT, architecte et urbaniste
Caroline POULIN, architecte et urbaniste
Philippe PROST, architecte et urbaniste, professeur à l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-Belleville
Philippe SIMON, architecte urbaniste, architecte conseil de l’État, enseignant chercheur à l’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais, auteur de nombreux ouvrages et articles sur le logement et l’histoire de la ville
Géraldine TEXIER RIDEAU
, architecte, historienne (co-auteur de « Places de Paris, XIXe-XXe- siècles »)
Alice THOMINE
, archiviste paléographe diplômée de l’École des Chartes, conservatrice du patrimoine

M. René-François BERNARD
Mme Anne BIRABEN
M. Thomas CHEVANDIER
Mme Claire DE CLERMONT-TONNERRE
Mme
Lamia EL AARAJE
Mme Corine FAUGERON
Mme Béatrice LECOUTURIER
M. Émile MEUNIER
M. Christophe NAJDOVSKI
Mme Laurence PATRICE
Mme Hanna SEBBAH
Mme Karen TAIEB
Mme Léa VASA
M. Aurélien VERON

Ariane BOULEAU, directrice de l'urbanisme de la ville de Paris
Aurélie FILIPPETTI
, directrice des affaires culturelles de la Ville de Paris
Alexandre LABASSE, directeur général de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur)
Marion WALLER, directrice générale du Pavillon de l'Arsenal
Liste des anciens membres (1898-1932)
La liste et les notices biographiques des membres de la Commission du Vieux Paris de 1898 à 1932 sont disponibles sur le site du Comité technique d’Histoire sociale (CTHS). Elles sont issues des relevés effectués par Stéphanie Guilmeau, Ruth Fiori et Laurence Bassières (recherches universitaires) dans les archives de la Commission et dans les procès-verbaux des séances. Elles présentent les membres de la Commission de 1898 à 1932 : http://www.cths.fr/an/societe.php?id=2760&proso=y#

Les Archives

Présentation : fonds de la topographie parisienne

Le DHAAP possède un centre de documentation, qui conserve et valorise les archives produites par la Commission du Vieux Paris et son secrétariat permanent depuis sa création et jusqu’à nos jours. Il concourt, par l’exploitation des fonds, à la préparation des séances plénières. Ces archives sont organisées selon trois logiques : une partie est archivée topographiquement, c’est-à-dire à l’adresse ou en fonction de sites ; une partie est archivée thématiquement ; une autre est enfin classée par année de production et en fonction de la séance de la Commission alors en préparation.

En 1916, le préfet Marcel Delanney propose aux membres de la Commission du Vieux Paris de participer à la mise en œuvre d’un inventaire dont la direction est confiée à Louis Bonnier, inspecteur général des services techniques et esthétiques et membre de droit de la Commission.

La Commission se saisissait jusqu’à cette date de dossiers dans l’urgence d’une démolition, ou de travaux de nivellement, mais la constitution du Casier répondait à une démarche prospective et scientifique : définir un ensemble d’édifices qui feraient l’objet d’un dossier, où il était prévu que figurent un plan parcellaire, les servitudes architecturales et urbaines frappant le ou les bâtiments, un relevé photographique, des notes sur les demandes de sauvegarde ou sur l’historique des bâtiments.

Cet inventaire est le travail commun des Services d’architecture et de la Commission du Vieux Paris. Louis Bonnier a mis à contribution les architectes de la Ville afin qu’ils soumettent des propositions d’édifices intéressants dans les secteurs dont ils avaient la charge. Le travail le plus important est celui mené par des architectes et géomètres employés de ces services, qui ont constitué les dossiers pendant 12 ans. Ainsi, le Casier contient un très large panel de constructions, appartenant au patrimoine monumental et ordinaire, ancien et contemporain : églises, hôtels particuliers de l’époque moderne, marchés, gares, immeubles ou ensemble d’immeubles cohérent, des architectures des XIXe et XXe siècles, et des constructions faubouriennes.

En une douzaine d’années (1916-1928), plus de 400 visites sont organisées, conduites par Louis Bonnier accompagné de certains des membres et du photographe. Les visites étaient ensuite présentées en séance.

En 1924, le Casier est officiellement rattaché à la Commission du Vieux Paris, après qu’il ait été un temps envisagé de le lier au service qui est l’ancêtre de la direction de l’Urbanisme, le Bureau d’études de la Direction de l’extension de Paris, dirigé par Louis Bonnier. Alors que ce dernier est à la veille de sa retraite (qu’il prendra en 1924), le Casier est élargi au département de la Seine, dont les frontières correspondaient approximativement aux départements de la petite couronne de la région Île-de-France : Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne. Le Casier comprend ainsi de nombreux dossiers concernant les communes de banlieue, dont le DHAAP conserve les archives. En 1928, le Casier est considéré comme achevé, mais montre un déséquilibre entre les arrondissements centraux et les périphériques.

Cet ensemble comporte près de 2000 dossiers, consultables sur rendez-vous au centre de documentation. Le Casier artistique et archéologique a parfois été utilisé comme il avait été conçu : pour attirer la vigilance des services municipaux lors des demandes d’urbanisme (permis de construire, de démolir, travaux de voirie). L’inscription au Casier a ainsi eu, dans les années 1930-1960, une valeur de protection, indépendamment des services de l’inventaire et des monuments historiques du ministère de la Culture. Le Casier peut ainsi être considéré comme l’ancêtre des protections patrimoniales de la Ville de Paris (PVP) inscrites au Plan local d’urbanisme (PLU), et créées en 2001.

Dans les années 1960 est constitué un Casier supplémentaire, qui renferme des études de projets, des articles de presse, etc. C’est un fonds plus inégal, car enrichi sur une période plus longue, en fonction des documentalistes qui en ont eu la charge.
L'inventaire, pièce par pièce, du Casier archéologique et artistique de Paris a été réalisé par Philippe Marquis et Béatrice Crépon, 2018-2022. Il est consultable, arrondissement par arrondissement, en suivant les liens ci-dessous :

Un deuxième fonds d’une très grande richesse est celui des archives des séances de la Commission du Vieux Paris. Ces dossiers sont classés chronologiquement, par année et par dates de séance. Ils contiennent des notes préparatoires des secrétaires, des courriers de membres, et de personnalités, des administrations, etc. Ce fonds n’a, pour l’instant, pas fait l’objet d’un inventaire détaillé.

Ce dernier fonds est aussi disparate. Il a été constitué au fil du temps, en fonction des travaux de la Commission. On y trouve par exemple les archives administratives de la Commission (contrats des agents et photographes, nominations des membres), de diverses sous-commissions, mais aussi des documents portant sur la constitution du Plan de sauvegarde et de mise en valeur du Marais dans lequel la Commission a joué un rôle déterminant, la polémique autour de la démolition des Halles, ou la préparation du Plan d’occupation du sol du Faubourg Saint-Antoine.

Archives de Jean-Pierre Babelon

En 2019, l’historien, chartiste, conservateur du patrimoine et académicien Jean-Pierre Babelon a versé au DHAAP ses archives liées à son importante activité au sein de la Commission du Vieux Paris. Il rejoint la Commission du Vieux Paris en 1964, appelé par Michel Fleury et y siège jusqu'en 2020. En 1967, il mène conjointement avec Michel Fleury et Jacques de Sacy, l’inventaire du quartier des Halles, privilégiant la notion d’ensemble urbain à celle de l’adresse remarquable. En 1970, dans la continuité de cette approche patrimoniale que la Commission du Vieux Paris a fait sienne, il ouvre le Casier supplémentaire selon la même logique que le casier archéologique et artistique réunissant une documentation par adresse. En 1972, il participe à la rédaction de la table des procès-verbaux des séances de la Commission du Vieux Paris, outil précieux, qui référence les dossiers traités par adresse et par date. Il a été reçu à l’Académie des inscriptions et belles lettres en 1992 .

Archives d’Élie Debidour

Le versement de ce fonds très important concernant ses activités de secrétaire adjoint de la Commission du 1917 à 1920, secrétaire général de 1920 à 1955, et membre jusqu’en 1963, est en cours de réflexion pour une réception aux Archives de Paris.

Le fonds photographique

Présentation
Les photographes ont un rôle fondamental depuis la création de la CVP et jusqu’à nos jours. Ce travail a donné lieu à une collection majeure pour l’histoire de Paris et de la photographie d’architecture, qui est aujourd’hui scindée en plusieurs lieux de conservation. Leur référencement est actuellement en cours par les institutions qui les conservent, en collaboration avec des chercheurs et universitaires.
Le fonds ancien (1898-1916)
Jusqu’en 1916, la Commission faisait appel à des indépendants, missionnés pour chaque prise de vue jugée nécessaire. D’après les statuts établis en 1898, les travaux de la sous-commission « conservation des aspects », les reproductions demandées par les membres de la CVP « seraient destinées au Musée Carnavalet, ainsi que tous les documents matériels qui pourraient y trouver place ». Cette institution, créée en 1866 sous la préfecture du baron Haussmann et ouverte au public en 1880, pour être consacrée à l’histoire de Paris est depuis cette période le principal dépôt des objets et œuvres d’art (voir http://www.carnavalet.paris.fr). C’est ainsi que la collection la plus ancienne des photographies de la Commission a été versée et est aujourd’hui consultable en grande partie sur le site http://parismuseescollections.paris.fr. Une autre partie a été versée à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP), constituant parfois des doublons entre les deux institutions (voir le site https://bibliotheques-specialisees.paris.fr). Ceci s’explique en grande partie par le fait que Marcel Poëte, secrétaire général de la Commission à partir de 1914 était, depuis 1903, conservateur en chef de cette bibliothèque créée au XVIIIe siècle et reconstituée après la Commune de 1871 pour être consacrée à l’histoire de la Ville de Paris.
Plusieurs photographes ont régulièrement répondu aux offres de mission publiées dans les comptes rendus des séances. Ces prises de vues ont été inventoriées sous forme de registres de versement par Carnavalet. Elles sont en cours de référencement par le musée, en collaboration avec une doctorante en histoire de l’art qui consacre sa thèse à ce sujet. En 1902, un procès-verbal de la Commission précise que six photographes sont accrédités ; ils travailleront tour à tour, avec une préférence : Jean Barry ( ?-1913) est le plus important contributeur, mais figurent aussi les frères Berthaut, Pierre Emonds [ou Emonts] (1831-1912), Eugène Gossin (1918- ?), Henri Godefroy (1837-1913) et l’Union photographique française (UFA), association ouvrière active de 1893 à 1920, qui répondit à de nombreuses commandes publiques.
Les missions de Charles Lansiaux (1916-1930)
En 1916, le photographe Charles Lansiaux (1855-1939) se voit confier une mission sur le temps long : la constitution du Casier artistique et archéologique de la Ville de Paris (voir Les Archives) puis, un reportage complet sur les fortifications de Thiers, alors que leur démolition est actée. La première est conservée par le DHAAP. Elle est constituée de plaques de verre qui ont fait l’objet de tirages papiers et ont été numérisées. La seconde collection est conservée par le DHAAP, pour les plaques de verre originales, mais la série est disponible en ligne sur le site des Archives de Paris (http://archives.paris.fr).
Les reportages contemporains (1930-2020)
Après Charles Lansiaux, d’autres photographes poursuivent la constitution du Casier et accompagnent les membres de la Commission lors des visites sur place. Les principaux sont Edouard Desprez, Daniel Citerne et Jean Albert. À partir des années 1960, à mesure que les permis de démolir sont envoyés plus régulièrement à la CVP, des photographies sont réalisées, depuis la rue la plupart du temps, des adresses concernées par ces demandes. Ces photographies représentent désormais la part la plus importante des archives photographiques du DHAAP (avec les opérations archéologiques). Ces travaux se poursuivent aujourd’hui encore, puisque le DHAAP compte parmi ses agents deux photographes spécialisés dans les prises de vue liées à l’architecture en général, et plus spécifiquement au patrimoine et aux opérations d’archéologie préventive. Formés à la restitution par image 3D d'objets et de bâtiments, ils numérisent des archives comme les « papiers Vacquer » et participent à l'enrichissement de la carte archéologique en numérisant des cartes et plans anciens destinés à être géoréférencés ensuite par l’archéogéographe du service (https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/a031b266-40f4-11e9-8252-9bef4db631c3/).
Lors des visites réalisées sur place, des photographies sont aussi prises, avec l’autorisation des propriétaires, des espaces intérieurs. Elles sont portées à la connaissance des membres de la Commission du Vieux Paris pour permettre l’instruction du dossier. Leur diffusion dans les comptes rendus de séance est bien entendu soumise à l’acceptation des propriétaires, qui peuvent faire part de leur refus aux agents du DHAAP. Au-delà des séances de la Commission, ces photographies sont réalisées dans un but scientifique d’inventaire du patrimoine parisien, et enrichissent les collections du DHAAP.

La Bibliothèque

Depuis sa création, la Commission du Vieux Paris a constitué une bibliothèque spécialisée sur l’histoire de l’art, de l’architecture, de Paris, et de l’Archéologie. Elle comprend des ouvrages généraux, des publications en série, et quelques numéros de revues spécialisées. Elle est ouverte au public et aux chercheurs, sur rendez-vous.

Les Contacts

Département d'Histoire de l'Architecture et d'Archéologie de la Ville de Paris (DHAAP)
Sous-direction du patrimoine et de l'histoire (SDPH)
Direction des Affaires culturelles (DAC)

11, rue du Pré - Bâtiment C - 75018 PARIS (métro  : Porte de la Chapelle)
Téléphone : 01.71.28.20.13

Mail : qnp-pbagnpgqunnc@cnevf.se[dac-contactdhaap puis paris.fr après le signe @]

Les Publications de la Commission du Vieux Paris

La carte interactive des adresses instruites par la Commission du Vieux Paris (1960-2021)

Cette carte, établie par le DHAAP et le bureau de la géomatique de la Ville de Paris, référence les adresses présentées en Commission du Vieux Paris entre 1960 et 2021, et précise les vœux émis s’il y en a eu.

Bilans annuels

Travaux thématiques

Les compte-rendus de séances

- À venir…

Procès-verbaux de la Commission (1898-1933)
Les procès-verbaux de la Commission du Vieux Paris de 1898 à 1933 ont été numérisés par la Bibliothèque Nationale de France et peuvent être consultés en suivant ce lien :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34437664t/date.r=proc%C3%A8s-verbaux+de+la+Commission+du+Vieux+Paris.langFR

Les revues

Paris-Patrimoine

Au sommaire :
- Le marché du Carreau du Temple ;
- La découverte des « Fossés jaunes » à l’Orangerie ;
- Les fouilles du collège Sainte-Barbe ;
- N. Courtin : Pierre Cottart, un architecte ordinaire des Bâtiments du Roi ;
- Markovics : Jean Fidler (1890-1977), un architecte des années Trente à Paris ;
- C. Brut : le réfectoire du couvent des cordeliers ;
- K. Bowie : la société civile du Clos Saint-Charles 1827-1836, un projet de quartier neuf avant l’implantation de la gare du Nord ;
- F. Cohen et M. Guelton : la cartographie historique de Paris : un indicateur de potentiel patrimonial.

Au sommaire :
- G. Ragache : une famille d’architectes parisiens : les Ragache (1830-1930) ;
- H. Guéné : Parement et ornement – l’architecture moderne à Paris autour de 1900 ;
- E. Pillet : le premier bastion de l’enceinte Charles IX et la Garenne de Renard ;
- F. Cohen : pour un inventaire architectural et urbain de Paris ;
- S. Guével : Les canaux parisiens, éléments fondateurs de la forme urbaine au XIXe siècle.


Au sommaire :
- F. Loyer : la préservation du bâti parisien : un défi pour l’avenir ;
- M. Vire : La chapelle Notre-Dame de la Miséricorde de l’abbaye Sainte-Geneviève ;
- F. Pillet : du bois au métal : les halles de la gare des marchandises des Batignolles ;
- M. Freret-Filippi : l’urbanisme de dalle, un enjeu patrimonial ? Le Front de Seine à l’épreuve du temps ;
- Guillerme : la carrière de salpêtre : la démolition à Paris (1760-1830) ;
- J-F. Cabestan : détournements, rapiéçages et invention architecturale à Paris sou l’Ancien Régime ;
- E. Pillet : une ancienne maison du faubourg Saint-Antoine en péril : le 22, rue Basfroi (11e arr.) ;
- S. Descat : Un urbanisme éclairé ? Les travaux de Pierre-Louis Moreau à Paris dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Les Cahiers de la Rotonde


Au sommaire :
- M. Fleury : la Commission du Vieux Paris et la Rotonde de la Villette ;
- J-P. Babelon : le casier archéologique de la Ville de Paris ;
- M. Gallet : Claude-Nicolas Ledoux et l’enceinte des fermiers généraux ;
- A. France Lanord : la Rotonde, une expérience, un modèle exemplaire ;
- M. Cazacu : les archives archéologiques de la Commission du Vieux Paris à la Rotonde de la Villette ;
- J-P. Garnier : note sur le fonctionnement du laboratoire de restauration de la Commission du Vieux Paris à la Rotonde de La Villette ;
- M. Fleury : les sculptures de Notre-Dame de Paris découvertes en 1977 et 1978 ;
- S. Legaret : la crypte archéologique et les fouilles du Parvis Notre-Dame ;
- M. Petit : la nécropole gallo-romaine du faubourg Saint-Jacques ;
- N. Alix et R. Leprévots : les peintures murales gallo-romaines découvertes au n°242 rue Saint-Jacques en 1974 ;
- E. Servat : les fouilles récentes du Luxembourg
- M. Fleury : chronique des fouilles archéologiques (1974-1978).


Au sommaire :
- P. Bas : vers l’exposition Ledoux à la Rotonde de la Villette ;
- M. Gallet : Ledoux à Paris ;
- H. Eristov : les enduits peints d’époque gallo-romaine découverts rue de l’Abbé de l’Epée ;
- S. Legaret : l’interprétation des dossiers de Vacquer – essai de méthode ;
- M. Fleury : l’origine mérovingienne de l’église Saint-Médard ;
- M. Fleury : chronique des fouilles archéologiques.


Au sommaire :
- M. Gallet : Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), Ledoux à Paris et en Ile-de-France, guide de l’exposition, documents, sources manuscrites, bibliographie.


Au sommaire :
- J-B : Giard : Le trésor du Parvis Notre-Dame ;
- M. Fleury : les fouilles récentes de la chapelle Saint-Symphorien de l’église Saint Germain des Prés ;
- J. Mallon : le graphite « Gildebertus rex francorum » découvert à Saint Germain des Prés ;
- J-P. Babelon : le Marais et ses problèmes ;
- M. Minost : la taille de la pierre ;
- M. Fleury : à propos des fouilles du cimetière Sainte-Marguerite : le prétendu projet d’enlèvement de Louis XVII par Robespierre.


Au sommaire :
- J-B. Giard : les trésors de monnaies romaines à Paris et dans la « civitas parisiorum » : un problème d’attribution ;
- M. Rambaud : nouvelles recherches sur Saint-Louis-en-l’Ile ;
- J-P. Babelon : le grand appartement du prince de Soubise au rez-de-chaussée de l’hôtel de Soubise : histoire des états successifs jusqu’à la récente restauration.


Au sommaire :
- V. Kruta : les fouilles de 1980 dans la salle « D » de la crypte archéologique et l’identification du mur de quai gallo-romaine de la Cité ;
- C. Bémont : les vaisselles gallo-romaines fines et décorées ;
- M. Tuffreau-Libre : la céramique gallo-romaine commune ;
- M. Le Moël : sources d’archives pour une restauration de l’hôtel de Saint-Aignan ;
- Dr. P-L. Thillaud : pathographie de Louis XVII au temple (août 1792 - juin 1795) ;
- Dr. P-L. Thillaud : le cimetière Sainte-Marguerite, analyse des premières fouilles (novembre 1846 – juin 1894) ;
- Dr. P-L. Thillaud : le cimetière Sainte-Marguerite : ostéo-archéologie des dernières fouilles.


Au sommaire :
- J-P. Babelon : travaux de Jean Beausire par Michel Chamillart à l’hôtel du n° 58 rue Charlot ;
- R. de Plinval de Guillebon : l’ancien hôtel Dunoyer, puis Montalembert, manufacture de porcelaine des frères Darte, rue de la Roquette ;
- M. Fleury et A. France-Lanord : les sépultures mérovingiennes de la basilique de Saint-Denis.


Au sommaire :
- M. Fleury : avant propos ;
- H. Eristov et S. de Vaugiraud : les peintures murales de la rue Amyot : méthode de restitution et traitement ;
- P. Blanc : la technique de restauration des peintures murales romaines de la rue Amyot.


Au sommaire :
- M. Fleury : préface ;
- J. Dérens : le plan de Paris par Truschet et Hoyau (1550), dit plan de Bâle.


Au sommaire :
- V. Kruta et A. Rapin : une sépulture de guerrier gaulois du IIIe siècle avant J-C. ;
- H. Lavagne : Lutèce : le monument funéraire aux Amours de Mars et les reliefs aux têtes d’Attis ;
- J-P. Babelon : Jean Thiriot, architecte à Paris sous Louis XIII.


Au sommaire :
- Dom J. Dubois : l’organisation primitive de l’église de Paris (IIIe – Ve siècle) ;
- Dom J. Dubois : trois bas-reliefs du Couronnement de Notre-Dame de Paris ;
- S. Robin : une chasuble du XIIIe siècle découverte en 1983 à Notre-Dame de Paris ;
- C. Brut : un réchauffoir à têtes de cheval découvert dans les fossés du Louvre ;
- M. Le Moël : le mythe de l’hôtel de la Reine Blanche, aux n°s17 et 19, rue des Gobelins (13e arr.) ;
- G-M. Leproux : notices et index des articles publiés dans les dix premiers numéros des Cahiers de la Rotonde.


Au sommaire :
- Ch. Bourely : des protections : comment, pourquoi ?
- B. Girveau : bâtiments publics ;
- B. Girveau : châteaux et parcs ;
- O. Herbet : culte ;
- H. Savouret : eau ;
- M. Mahaux : expositions universelles ;
- Ch. Lorre : hôtels ;
- M. Matthieussent : Ile Saint-Louis ;
- C. Cartier : industrie ;
- R. de Charon : patrimoine rural, direction des antiquités préhistoriques : préhistoire ;
- B. Girveau : restaurants, cafés et autres commerces ;
- F. Loyer : regards timides sur l’art du XXe siècle ;
- B. Girveau : passages.


Au sommaire :
- H. Eristov et S. de Vaugiraud : peintures murales gallo-romaines du jardin du Luxembourg ;
- P. Blanc : conservation et procédé de mise en réserve des fragments de peintures murales gallo-romaines découverts dans le jardin du Luxembourg ;
- M. Fleury : le pavement de la tour de la Taillerie au château du Louvre ;
- F. Lagarde : restitution du décor du pavement de la tour de la Taillerie au château du Louvre ;
- C. Brut : pavement et carreaux médiévaux du château du Louvre ;
- P. Blanc : étude technique du pavement de la tour de la Taillerie au château du Louvre.


Au sommaire :
- C. Bémont : un couple divin d’époque gallo-romaine découvert à Paris ;
- B. Guineau : étude de traces de polychromie observées sur plusieurs fragments de statues d’époque gallo-romaine découverts dans la fouille du terrain de l’Institut Curie à Paris ;
- P. Barrier : sur la provenance des roches ouvrées : l’exemple de deux statues gallo-romaines ;
- N. Jobelot et D. Vermeersch : la céramique noire à pâte rougeâtre : première approche ;
- D. Hollard et M. Amandry : les trésors monétaires de la rue de l’Abbé de l’Epée ;
- C. Brut et F. Lagarde : une fosse du Bas-Moyen-âge, rue de la Collégiale ;
- Ph. Marquis : la céramique sigillée du site du n°1 rue Gay –Lussac ;
- C. Brut : carreaux de pavement du collège des Bernardins ;
- D. Busson : A propos d’une prétendue nécropole du Bas-Empire et du Haut Moyen-âge découverte en 1868, rue des Trois Couronnes, sur la rive droite ;
- S. Robin : découverte d’un four de potier gallo-romain à l’Institut national des Jeunes Sourds, au n°245 rue Saint-Jacques ;
- Dr. P.L. Thillaud : l’âge au décès de la reine Arégonde, épouse de Clotaire Ier, d’après une nouvelle expertise ostéo-archéologique ;
- M. Fleury : Summaria Latina.


Au sommaire :
- J. Harmand : Lutèce et les jeux. La question du cirque et le témoignage d’Héricart de Thury ;
- B. Fischer : les monnaies gauloises des fouilles récentes de Paris ;
- J.P. Willesme : les Récollets du faubourg Saint-Martin (ou Saint-Laurent) ;
- Ph. Marquis : les peintures murales gallo-romaines du n°12 de la rue de l’Abbé de l’Epée (5e arr.), données archéologiques ;
- H. Eristov et S. de Vaugiraud : les peintures murales de la cave 1 ;
- P. Blanc : note technique sur la conservation et la restauration des fragments de peintures murales gallo-romaines ;
- M. Fleury : Summaria Latina.


Au sommaire :
- P. Merluzzo et P. Pliska : Etude et restauration du casque de Charles VI ;
- F. Delamare, B. Guineau et J.N. Barradon : le « chapel de fer doré » de Charles VI, mise en forme, gravure et dorure ;
- D. Busson : la basilique du Marché aux Fleurs, sa place dans la topographie et l’histoire du Bas-Empire à Paris ;
- J-P. Babelon : l’assassinat d’Henri IV rue de la Ferronnerie : identification des lieux et pose d’une stèle commémorative ;
- J. Lothe : deux actes inédits intéressant Jacques Gomboust ;
- R. Servoise : Julien Sorel à l’hôtel de Castries.


Au sommaire :
- C. Brut : fouilles archéologiques du canal de Bièvre et de l’enceinte de Philippe Auguste, au n°30 rue du Cardinal Lemoine (5e arr.) ;
- C. Brut : étude du matériel découvert dans le canal de Bièvre, au n°30 rue du Cardinal Lemoine (5e arr.) ;
- P. Daniel et V. Montembault : étude des cuirs découverts dans le canal de Bièvre, au n°30 rue du Cardinal Lemoine (5e arr.) ;
- P. Daniel, S. de la Baume et V. Montembault : traitement et étude d’une chaussure de femme découverte dans le fossé de l’enceinte de Philippe Auguste, au n°30 rue du Cardinal Lemoine (5e arr.) ;
- Blanc et C. Lorenz : étude des pierres de l’arche de l’enceinte de Philippe Auguste sur le canal de Bièvre ;
- M. Borjon et G-M. Leproux : Gabriel Soulignac, architecte de la maison de Guise ;
- A. Gady : de Mansart à Mansart : le lotissement de la place des Victoires ;
- F. Gatouillat : découverte de fragments de vitraux de l’abbatiale de Saint-Denis ;
- H. Cabezas : l’atelier de vitraux parisien de Billard-Laurent-Gsell (1838-1892).


Au sommaire :
- M. Fleury : préface ;
- J-F Belhoste : la fenêtre parisienne au XVIIe et XVIIIe siècles : menuiseries, ferrure et vitrage ;
- C. Landes : une nouvelle méthode de datation des bâtiments anciens ;
- M. Bourlier : un métier disparu le forgeur de fiches ;
- Ph. Fluzin : études métallographiques de fiches de croisées « à double nœud » des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles ;
- C. Landes : typologie des fiches de croisées à « double nœud » et « à bouton » ;
- C. Landes et M. Bourlier : catalogue des poinçons ;
- C. Landes : Catalogue des espagnolettes.


Au sommaire :
- Ph. Marquis : la cave gallo-romaine n°4 du n°12 rue de l’Abbé de l’Epée, étude archéologique ;
- F. Joseph : remontage des enduits peints ;
- H. Eristov et S. de Vaugiraud : les décors muraux ;
- F. Gatouillat, G.M. Leproux et E. Pillet : l’église Saint-Merry de Paris, un monument daté par ses vitraux ;
- J. Proust-Perrault : Claude Chastillon, ingénieur et topographe du Roi (v.1559-1616), notice biographique et étude de sa bibliothèque parisienne ;
- J.P. Willesme : la formation du Musée Carnavalet de Jules Cousin à Jean Robiquet (1866-1925).


Au sommaire :
- H. Eristov et S. Robin : un îlot d’habitation de Lutèce au Haut-Empire – le site de la rue Pierre et Marie Curie ;
- J. Lafaurie et J.N. Barrandon : monnaies épiscopales de Paris à l’époque mérovingienne ;
- Ph. Lorentz : à propos du « réalisme » flamand, la crucifixion du parlement de Paris et la porte du beau roi Philippe au Palais de la Cité ;
- G-M. Leproux : un peintre anversois à Paris sous le règne de François Ier, Noël Bellemare.


Au sommaire :
- Ph. Marquis : la fouille des n°s12-14, rue des Lombards à Paris (4e arr.), premiers résultats ;
- A. Thomine : administration et architecture : l’exemple de la Ville de Paris (1850-1900), notices et index des articles publiés dans les vingt premiers numéros des Cahiers de la Rotonde.


Au sommaire :
- J. Thirion : le portail Sainte-Anne à Notre-Dame de Paris ;
- Nassieu-Maupas : peinture, vitrail et tapisserie au début du XVIe siècle : l’exemple du Maître de Montmorency ;
- G-M. Leproux : Guillaume Chaleveau, le tombeau des Poncher et l’autel de Tristan de Salazar à la cathédrale de Sens ;
- H. Robert : vandalisme et défense du patrimoine architectural sous la monarchie de juillet : la destruction de l’hôtel Legendre au n°11 rue des Bourdonnais.


Au sommaire :
- J.P. Casselle : commission des embellissements de Paris, rapport à l’Empereur Napoléon III.


Au sommaire :
- I. Parizet : inventaire des immeubles parisiens datés et signés antérieurs à 1876.

Pour aller plus loin : autour de la CVP…

- Ruth Fiori, L’invention du Vieux Paris. Naissance d’une conscience patrimoniale dans la capitale, Wavre, Mardaga, 2012.

- Laurence Bassières, « Un inventaire, combien d’usages ? Le cas du Casier archéologique et artistique de Paris et du département de la Seine durant l’entre-deux-guerres », LHA, Livraisons d’Histoire de l’Architecture et des arts qui s’y rattachent, n° 33, premier semestre 2017, p. 33-44.

- Laurence Bassières, « Prémisses d’un urbanisme patrimonial. L’épisode du Casier archéologique et artistique de Paris et du département de la Seine, 1916-1928 », dans Inventer le Grand Paris. Relectures des travaux de la Commission d’extension de Paris. Rapport et concours 1911-1919. Actes du colloque des 5 et 6 décembre 2013, Cité de l’Architecture et du Patrimoine, Paris, Bordeaux, éditions Biére, 2016, p. 164-191, [En ligne],
URL : http://www.inventerlegrandparis.fr/article/premisses-dun-urbanisme-patrimonial-lepisode-du-casier-archeologique-et-artistique-de-paris-et-du-departement-de-la-seine-1916-1928/

- Collectif, sous la direction de Michel Fleury, Cent ans d'histoire de Paris : l'œuvre de la Commission du Vieux Paris, 1898-1998 , cat. d’expo., Hôtel de Ville de Paris, 29 janvier-31 mars 1999, Paris, Ville de Paris / Commission du Vieux Paris, 1999.

- Collectif, sous la direction de Michel Fleury, La Commission du Vieux Paris et le patrimoine de la Ville (1898-1980), cat. d’expo., Mairie du 19e arr., Mairie du 5e arr., janvier-mars 1980, Paris, Délégation artistique de la Ville de Paris, 1980.

- Olga Lemagnen, L'institution photographique de Paris (1898-1918). Dans l'ombre d'Atget : diversité des regards sur la ville, Thèse de doctorat en histoire de l’Art sous la direction de Michel Poivert, Université Paris 1, à soutenir.

- Laurence Bassières, Un inventaire architectural et urbain pour le premier Grand Paris : le Casier archéologique et artistique de Paris et du département de la Seine, 1916-1928, Thèse en histoire de l’architecture sous la direction d’Anne-Marie Châtelet, soutenue le 19 mai 2016, université de Strasbourg.

- Ruth Fiori, La construction d'une conscience patrimoniale parisienne à la fin du XIXe siècle : acteurs, pratiques et représentations 1884-1914, thèse de doctorat en histoire de l’art, sous la direction de Dominique Poulot, soutenue en 2009, Université Paris 1.