Les bois parisiens
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Mise à jour le 20/06/2024
Sommaire
Le bois de Boulogne et le bois de Vincennes représentent 1 800 hectares de forêt à l'ouest et à l'est de Paris. Poumons verts de la ville, ils sont source d'histoires, de biodiversité et offrant au public des curiosités incomparables, une multitude de possibilités de balades et d'activités. Ils abritent trois des quatre sites prestigieux du Jardin botanique de Paris.
Le bois de Boulogne
Ancien terrain de chasse des rois de France, le bois de Boulogne est devenu le grand lieu de détente de l'ouest parisien. Il abrite de nombreux espaces verts, deux lacs, des cascades, des mares, des étangs et des ruisseaux. Il accueille aussi de multiples activités.
Vous pouvez vous promener au bois de Boulogne tout en découvrant l'histoire du lieu et ses richesses écologiques. Vous retrouverez ces informations sur les 16 panneaux-étapes disposés dans le bois, à télécharger dans la partie "Liens et téléchargement" plus bas sur cette page..
Découvrez la richesse biologique exceptionnelle du bois de Boulogne. Les milieux écologiques sont signalés sur le plan intitulé "le parcours écologique", disponible également plus bas en téléchargement.
Les amateurs de jogging disposent de 846 hectares pour se remettre en forme. Un circuit en boucle doté d'agrès est à leur disposition au lieu-dit « Carrefour des 5 routes » (au milieu de l’avenue de Saint-Cloud). Long de 2500 mètres, il est constitué de 19 étapes.
Le charme d'une architecture de la fin du 19e siècle, l'exotisme des plantes tropicales et la richesse d'un jardin botanique. C'est le jardin des Serres d'Auteuil.
Résultat d'un pari entre Marie-Antoinette et le Comte d'Artois, le Trianon et le parc de Bagatelle ont surgi en soixante-quatre jours.
Le jardin du Pré-Catelan et le Jardin Shakespeare sont deux lieux romantiques. Ils vibrent de senteurs et d'échos littéraires.
Si vous souhaitez remonter le temps et retrouver votre enfance perdue, courez au Jardin d'Acclimatation. Vous serez ensorcelé par la magie du lieu !
Sur le domaine de Longchamp, la Fondation Goodplanet a pour objectif de sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux écologiques et solidaires.
Depuis le lac Supérieur, l'eau s'écoule par gravité par les cascades qui se déversent dans le lac Inférieur, puis dans les trois ruisseaux qui sillonnent le bois. Le lac Supérieur (1853) est situé près de l'hippodrome d'Auteuil. Il est alimenté par le canal de l'Ourq et le puits artésien de Passy (1861). Le ruisseau de Longchamp (1855) passe par le jardin du Pré-Catelan, sous l'allée de la Reine-Marguerite, puis se jette dans la "mare aux biches", un des plus anciens points d'eau du bois, pour aboutir à l'étang du Réservoir avant de former la cascade.
Le lac Inférieur est le plus grand lac du bois de Boulogne. Il se trouve près de la pelouse de la Muette. On peut y faire aussi des promenades en barque. L'étang du Réservoir (1856) sert de réservoir aux eaux qui tombent de la grande cascade toute proche. La Grande Cascade (1856) est un élément indispensable du réseau hydrographique du bois. 2000m3 de béton et 4000 m3 de rochers de grès ont permis à l'époque d'aménager les deux grottes superposées accessibles au public. La mare Saint-James se trouve près du jardin d'Acclimatation, boulevard du Commandant-Charcot. Elle a été aménagée sur une ancienne carrière de sable et de cailloux. Ponctuée de deux îles, c'est un lieu de tranquillité où la faune vient se réfugier.
Le bois de Vincennes
« Vilcena », le bois de Vincennes est un vestige de l'antique ceinture forestière qui entourait Lutèce. Le bois était réservé aux chasses royales depuis le XIe siècle. L'allée royale a aujourd'hui été reconstituée selon le tracé des chasses royales de Louis XV. D’une superficie de 995 hectares, principalement boisée, il est le plus grand espace vert parisien. Il offre une large palette de paysages et d’ambiances.
Vous disposez de quatre circuits sportifs pour vous entraîner en plein air : porte Dorée, avenue Daumesnil, avenue des Minimes et avenue de la Patte-d'Oie. Vous y trouverez des plans inclinés pour faire vos abdos, des espaliers, des sauts d'obstacles et des barres parallèles… Les plans qui vous indiquent où ils se trouvent sont téléchargeables plus bas sur la page.
Les paysages du bois sont autant de milieux écologiques. Ils recèlent une faune et une flore caractéristiques, unis par des liens étroits. Ils sont identifiés sur un plan que vous pouvez télécharger plus bas sur cette page.
Vous pouvez vous promener au bois de Vincennes en 15 étapes, du château de Vincennes au lac Daumesnil, en passant par l'École Du Breuil.
Le Parc Floral de Paris est un paysage sans cesse en mouvement, un lieu unique d'observation, mais surtout de détente pour les amateurs d'art floral et de promenade au vert. La Maison du Jardin Botanique est située dans le Parc Floral pour vous informer sur les activités du parc. La Maison Paris nature est un pôle ressources dont le rôle est de favoriser la découverte de la richesse de la flore et de la faune sauvages dans la capitale et de permettre aux parisiens de s'impliquer dans sa préservation. Les Conseillers Environnement de la Maison Paris nature vous accueillent aussi à la Bibliothèque nature (Pavillon 2 du Parc Floral de Paris) et viennent aussi ponctuellement à votre rencontre au Jardin des papillons (Pavillon 6 du Parc Floral de Paris).
Étrange, sauvage, souvent méconnu, le jardin d'Agronomie tropicale est bien caché en bordure du bois, à proximité de la commune de Nogent-sur-Marne.
L'école Du Breuil centre de formation initiale et pour adultes, est aussi un jardin remarquable doté d'une bibliothèque spécialisée et des cours de jardinage y sont ouverts à tous.
L'arboretum de Paris, c'est 1300 arbres de 500 espèces et variétés différentes qui cohabitent dans l'enceinte de ce musée vivant de l'arbre…
La Ferme de Paris est une exploitation agricole de la Ville, à vocation pédagogique.
Il y a quatre lacs au bois de Vincennes autour desquels se concentrent des activités de loisirs : jogging, balades à poney, romantiques promenades en barque…
Le lac Daumesnil, à la porte Dorée, est reconnaissable à son îlot central. On peut y faire des promenades en barque. Il est le coin préféré des joggers qui s'y retrouvent le week-end pour entretenir leur forme. Deux ponts suspendus, une grotte et une cascade réalisés dans la tradition pittoresque d'Hubert Robert en sont les principaux emblèmes. Promenades en poney pour les enfants.
Le lac des Minimes (avenue de Nogent, à la Porte Jaune) a pris le nom de l'ordre religieux fondé par Saint-François-de-Paule qui a possédé ce terrain du 16e siècle à la Révolution. Il est ponctué de trois îles. Des promenades en barque y sont proposées. Profitez sur place du chalet de restauration, des locations de vélo, des promenades en poney le week-end.
Le lac de Saint-Mandé (métro Saint-Mandé-Tourelle) est situé au fond d'une vallée. Il est entouré de routes sinueuses, de plantations et de ruisseaux. C'est l'une des parties les plus pittoresques du bois. Il est alimenté grâce à un réseau de rivières artificelles qui prennent leur source au lac de Gravelle. On y trouve des oies bernaches, des poules d'eau et diverses espèces de canards. Le mercredi et le week-end, promenades en poney.
Le lac de Gravelle (1860) culmine dans le bois. Il sert de réservoir aux trois autres lacs. Paradis des pêcheurs, il est situé avenue de Gravelle, près de l'hippodrome. Attention, un permis de pêche spécial doit être demandé à l'association de pêcheurs qui le gère.
La gestion arboricole des bois
Les bois de Boulogne et de
Vincennes, sites classés, poumons verts de la capitale et de la métropole,
réservoirs de biodiversité et havres de fraîcheur, font l’objet d’une gestion
arboricole responsable et planifiée.
En décembre 1999, la tempête Lothar balaie le nord de la France, n’épargnant pas les deux bois parisiens. C’est à la suite de cet évènement que furent élaborés en 2005 les premiers plans de gestion arboricole, qui visaient principalement à poursuivre les efforts de restauration des espaces forestiers et horticoles détruits, et à planifier dans le temps les interventions nécessaires à leur gestion et à leur amélioration. Ainsi, les interventions réalisées entre 2006 et 2020 ont permis de reconstituer le patrimoine arboré et forestier touché en 1999.
En décembre 1999, la tempête Lothar balaie le nord de la France, n’épargnant pas les deux bois parisiens. C’est à la suite de cet évènement que furent élaborés en 2005 les premiers plans de gestion arboricole, qui visaient principalement à poursuivre les efforts de restauration des espaces forestiers et horticoles détruits, et à planifier dans le temps les interventions nécessaires à leur gestion et à leur amélioration. Ainsi, les interventions réalisées entre 2006 et 2020 ont permis de reconstituer le patrimoine arboré et forestier touché en 1999.
Les bois parisiens, modelés par les interventions humaines depuis des siècles, sont passés de forêts aménagées pour le roi, à des espaces destinés à la promenade, grâce aux travaux d’Adolphe Alphand.
Espaces exceptionnels, ils constituent une véritable richesse naturelle, floristique et faunistique, qui doit se concilier avec une fréquentation en augmentation constante.
À eux deux, les bois parisiens accueillent désormais environ 20 millions de visiteurs chaque année. Leur patrimoine arboré est soumis aux aléas climatiques, aux maladies et aux espèces invasives.
Pour assurer une gestion cohérente et durable de ces espaces uniques, les nouveaux plans de gestion fixent pour 15 ans les modalités d’entretien et le programme des interventions. Validés par la Commission départementale de la nature, des paysages
et des sites, ce sont des documents d’objectifs autant que des outils techniques pour les gestionnaires.
Espaces exceptionnels, ils constituent une véritable richesse naturelle, floristique et faunistique, qui doit se concilier avec une fréquentation en augmentation constante.
À eux deux, les bois parisiens accueillent désormais environ 20 millions de visiteurs chaque année. Leur patrimoine arboré est soumis aux aléas climatiques, aux maladies et aux espèces invasives.
Pour assurer une gestion cohérente et durable de ces espaces uniques, les nouveaux plans de gestion fixent pour 15 ans les modalités d’entretien et le programme des interventions. Validés par la Commission départementale de la nature, des paysages
et des sites, ce sont des documents d’objectifs autant que des outils techniques pour les gestionnaires.
- Assurer la sécurité du public, grâce à une surveillance organisée et régulière du patrimoine arboré et à des interventions adaptées, respectueuses de l’écologie et du paysage.
- Pérenniser et améliorer le patrimoine arboré dans son ensemble (massif forestier, jardin ou alignement) en replantant des essences adaptées et diversifiées.
- Renforcer la biodiversité dans les bois, qui sont des ensembles écologiques cohérents (avec la création de zones refuges protégées du public, pour préserver la faune et la flore).
- Réhabiliter les structures et compositions paysagères héritées de l’histoire des bois (mises en place par Alphand pour les plus anciennes).
- Pérenniser et améliorer le patrimoine arboré dans son ensemble (massif forestier, jardin ou alignement) en replantant des essences adaptées et diversifiées.
- Renforcer la biodiversité dans les bois, qui sont des ensembles écologiques cohérents (avec la création de zones refuges protégées du public, pour préserver la faune et la flore).
- Réhabiliter les structures et compositions paysagères héritées de l’histoire des bois (mises en place par Alphand pour les plus anciennes).
Les peuplements forestiers des deux bois sont gérés selon des principes qui ne sont pas guidés par des objectifs de production, mais par le souci d’offrir une promenade sécurisée aux visiteurs, en respectant l’histoire des sites, et tout en maintenant un peuplement aussi riche et diversifié que possible.
Si l’objectif est de conserver, dans les secteurs forestiers, le chêne comme essence majoritaire, les essences dites accompagnatrices telles que le tilleul, le merisier, le charme ou le bouleau, sont indispensables à la qualité écologique et à la pérennité
des peuplements. Pour maintenir et accompagner cette diversité, les techniques de
la sylviculture classique y sont donc déployées de façon raisonnée.
Si l’objectif est de conserver, dans les secteurs forestiers, le chêne comme essence majoritaire, les essences dites accompagnatrices telles que le tilleul, le merisier, le charme ou le bouleau, sont indispensables à la qualité écologique et à la pérennité
des peuplements. Pour maintenir et accompagner cette diversité, les techniques de
la sylviculture classique y sont donc déployées de façon raisonnée.
Les principales opérations à réaliser au cours de la vie d’une zone
forestière, suite à une plantation ou à une régénération naturelle sont,
chronologiquement :
- les dégagements, qui consistent à supprimer ou affaiblir la végétation concurrente et gênante pour le développement des semis ou des jeunes plants (opérations réalisées une à deux fois par an pendant les 6 premières années).
- les dépressages, qui consistent à réduire le nombre de jeunes arbres quand leur densité est trop forte, pour permettre le bon développement de la parcelle.
- les éclaircies sylvicoles, pour contrôler la densité des jeunes peuplements et doser les essences à privilégier, telles que le chêne, le charme, le tilleul, le merisier, le frêne ou l’érable, selon les peuplements (opérations réalisées tous les sept ans jusqu’à obtention du peuplement souhaité).
- le suivi sanitaire et sécuritaire des peuplements adultes et matures, pour contrôler la sécurité des cheminements, la présence ou le développement des maladies.
Ces techniques se déclinent selon les directives fixées pour chaque bois en fonction de ses spécificités, de l'état et de la nature des peuplements notamment.
Si les principes de gestion sont les mêmes, les stratégies de renouvellement peuvent différer d'un bois à l'autre. comme toute forêt, chaque bois a ses caractères propres.
Au bois de Vincennes, le plan de gestion prévoit une régénération progressive des parcelles pour recréer des peuplements diversifiés et adaptés aux sols et au climat de ce bois (une chênaie-charmaie accompagnée d’essence forestière). Cet objectif permet d’assurer la qualité écologique et la pérennité du boisement. Sans cette logique d’intervention, la conséquence de cours terme serait une moindre variété écologique des milieux forestiers du bois de Vincennes et sur le long terme une vulnérabilité du boisement liée à une prédominance d’essences pionnières. À partir d’une durée de vie de cet ensemble estimée à 210 ans, et d’une surface boisée totale d’environ 540 ha, le renouvellement du peuplement est assuré par la régénération d’un à deux hectares chaque année. Ce rajeunissement régulier des espaces forestiers permet d’assurer la pérennité du massif à l’échelle du bois.
Les zones de régénération sont sélectionnées chaque année parmi les surfaces boisées dont les peuplements sont les moins qualitatifs, tant d'un point de vue de la diversité des essences que de la richesse écologique.
Au bois de Boulogne, l’ancienneté des massifs et la taille plus réduite des parcelles se traduisent par des interventions plus diffuses et plus « jardinées ».
Aujourd'hui, l'urgence climatique et les attentes des habitants conduisent la Ville de Paris à poursuivre la diversification des espèces végétales en favorisant les espèces régionales, et à développer des plans d'action spécifiques pour les espèces protégées ou menacées.
- les dégagements, qui consistent à supprimer ou affaiblir la végétation concurrente et gênante pour le développement des semis ou des jeunes plants (opérations réalisées une à deux fois par an pendant les 6 premières années).
- les dépressages, qui consistent à réduire le nombre de jeunes arbres quand leur densité est trop forte, pour permettre le bon développement de la parcelle.
- les éclaircies sylvicoles, pour contrôler la densité des jeunes peuplements et doser les essences à privilégier, telles que le chêne, le charme, le tilleul, le merisier, le frêne ou l’érable, selon les peuplements (opérations réalisées tous les sept ans jusqu’à obtention du peuplement souhaité).
- le suivi sanitaire et sécuritaire des peuplements adultes et matures, pour contrôler la sécurité des cheminements, la présence ou le développement des maladies.
Ces techniques se déclinent selon les directives fixées pour chaque bois en fonction de ses spécificités, de l'état et de la nature des peuplements notamment.
Si les principes de gestion sont les mêmes, les stratégies de renouvellement peuvent différer d'un bois à l'autre. comme toute forêt, chaque bois a ses caractères propres.
Au bois de Vincennes, le plan de gestion prévoit une régénération progressive des parcelles pour recréer des peuplements diversifiés et adaptés aux sols et au climat de ce bois (une chênaie-charmaie accompagnée d’essence forestière). Cet objectif permet d’assurer la qualité écologique et la pérennité du boisement. Sans cette logique d’intervention, la conséquence de cours terme serait une moindre variété écologique des milieux forestiers du bois de Vincennes et sur le long terme une vulnérabilité du boisement liée à une prédominance d’essences pionnières. À partir d’une durée de vie de cet ensemble estimée à 210 ans, et d’une surface boisée totale d’environ 540 ha, le renouvellement du peuplement est assuré par la régénération d’un à deux hectares chaque année. Ce rajeunissement régulier des espaces forestiers permet d’assurer la pérennité du massif à l’échelle du bois.
Les zones de régénération sont sélectionnées chaque année parmi les surfaces boisées dont les peuplements sont les moins qualitatifs, tant d'un point de vue de la diversité des essences que de la richesse écologique.
Au bois de Boulogne, l’ancienneté des massifs et la taille plus réduite des parcelles se traduisent par des interventions plus diffuses et plus « jardinées ».
Aujourd'hui, l'urgence climatique et les attentes des habitants conduisent la Ville de Paris à poursuivre la diversification des espèces végétales en favorisant les espèces régionales, et à développer des plans d'action spécifiques pour les espèces protégées ou menacées.
La biodiversité des bois
Les bois de Boulogne et de Vincennes constituent des réservoirs de biodiversité d’intérêt régional. Ces réservoirs sont des espaces dans lesquels la biodiversité, rare ou commune, menacée ou pas, est la plus riche et la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie (alimentation, reproduction, repos) et donc où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement. Ce sont des lieux qui abritent des noyaux de populations d’espèces à partir desquels les individus se dispersent, mais qui sont également susceptibles d’accueillir de nouvelles populations. Les continuités écologiques qui constituent la Trame verte et la Trame bleue comprennent deux types d’éléments : des « réservoirs de biodiversité » et des « corridors écologiques ».
Les bois sont de véritables refuges de biodiversité au cœur de l’agglomération parisienne et ils sont reliés aux différents réseaux de nature franciliens :
- Au sein du bois de Boulogne, une succession de zones humides (étangs de Boulogne, des Tribunes, de Suresnes et de l’Abbaye, reliés par un cours d’eau), tracent une liaison d’intérêt écologique, et constituent un point d’entrée pour les espèces en provenance de la Seine et de ses berges ayant besoin du milieu aquatique et humide pour se développer.
- Pour le bois de Vincennes, d’autres connexions complémentaires ont été identifiées comme, par exemple, les liaisons au nord du bois avec le parc des Beaumonts à Montreuil, ou d’autres liaisons plus à l’ouest vers Paris intramuros et la petite ceinture ferroviaire.
- Au sein du bois de Boulogne, une succession de zones humides (étangs de Boulogne, des Tribunes, de Suresnes et de l’Abbaye, reliés par un cours d’eau), tracent une liaison d’intérêt écologique, et constituent un point d’entrée pour les espèces en provenance de la Seine et de ses berges ayant besoin du milieu aquatique et humide pour se développer.
- Pour le bois de Vincennes, d’autres connexions complémentaires ont été identifiées comme, par exemple, les liaisons au nord du bois avec le parc des Beaumonts à Montreuil, ou d’autres liaisons plus à l’ouest vers Paris intramuros et la petite ceinture ferroviaire.
Les bois sont un élément majeur des Chemins de la Nature de Paris, déclinaison des trames verte et bleue du paysage régional, dans le contexte urbain parisien. Ils présentent une mosaïque d’habitats très riche, en espèces animales et végétales qui interagissent les unes avec les autres. La diversité des habitats des bois atteste de la présence de sous-trames écologiques terrestres (minérale, herbacée, arbustive et arborée) et aquatique-humide à l’échelle locale, faisant des bois de véritables vecteurs et cœurs de biodiversité pour Paris.
Les arbres multiplient les services : en plus d’apporter de l’ombre et de la fraicheur aux promeneurs, ils servent d’abri, de lieu de reproduction, de zone d’alimentation et de couloir de déplacement à la faune.
- On compte plus de 190 000 arbres le long des trottoirs, dans les cimetières et les parcs parisiens.
- Il faut leur ajouter 300 000 arbres dans les bois de Vincennes et de Boulogne.
Au sein d’un tissu urbain dense et minéral, les alignements d’arbres forment des corridors écologiques favorables aux espèces, qui constituent parfois la seule forme de végétation, offrant ainsi des passages à la faune pour circuler. La continuité des cimes propose une possibilité de déplacement à certains animaux, oiseaux, chauves-souris, ainsi qu’à l’écureuil roux. Dans les bois parisiens, la strate arborée est associée à la strate arbustive, la strate herbacée et enfin à la litière au niveau du sol où se créé l’humus. Tous ces étages accueillent une faune spécifique.
Dans la ville comme dans les bois, trois habitats de l’espace arboré sont particulièrement favorables à la biodiversité parisienne, offrant parfois le gîte, parfois le couvert, parfois les deux :
- Les arbres régionaux bénéficient à de nombreuses espèces animales régionales qui en ont besoin pour leur alimentation ou pour le bon déroulement de différentes phases de leur développement. Ainsi, la larve du grand capricorne ne se développe que dans les vieux chênes.
- Les arbres à fruits charnus (cerisier, prunier, pommier) dont la floraison arrive tôt dans l’année, permet de nourrir les insectes pollinisateurs sauvages (papillons, abeilles domestiques et sauvages, mouches syrphes, etc.), puis plus tard, une multitude d’animaux frugivores (merle noir, rouge-gorge familier, pinson des arbres, écureuil roux, etc.) ainsi que leurs prédateurs (chat domestique, fouine, renard, épervier d’Europe, faucon crécerelle, chouette hulotte, lézard des murailles, frelon européen, etc.).
- Les arbres dont les troncs forment des cavités sont conservés dans la mesure du possible. Les plus âgés, souvent les plus fournis en cavités, représentent un capital naturel important pour certaines espèces patrimoniales, telles que le lucarne cerf-volant, les oiseaux et chiroptères, et ont un rôle irremplaçable dans le cycle naturel d’une faune spécifique.
Ces trois habitats ne s’excluent pas : par exemple, un arbre à fruits charnus peut être régional et à cavités. Dans les bois, les essences à découvrir et à observer sont multiples. De nombreux insectes, mammifères, oiseaux, mollusques, champignons et même lichens lient tout ou partie de leur cycle de vie aux arbres à Paris.
Concernant le suivi des espèces exotiques envahissantes (EEE), des suivis réguliers, avec éradication (Ambroisie) ou limitation (Ailante, Érable négundo, etc.) sont réalisés dans les bois parisiens.
- On compte plus de 190 000 arbres le long des trottoirs, dans les cimetières et les parcs parisiens.
- Il faut leur ajouter 300 000 arbres dans les bois de Vincennes et de Boulogne.
Au sein d’un tissu urbain dense et minéral, les alignements d’arbres forment des corridors écologiques favorables aux espèces, qui constituent parfois la seule forme de végétation, offrant ainsi des passages à la faune pour circuler. La continuité des cimes propose une possibilité de déplacement à certains animaux, oiseaux, chauves-souris, ainsi qu’à l’écureuil roux. Dans les bois parisiens, la strate arborée est associée à la strate arbustive, la strate herbacée et enfin à la litière au niveau du sol où se créé l’humus. Tous ces étages accueillent une faune spécifique.
Dans la ville comme dans les bois, trois habitats de l’espace arboré sont particulièrement favorables à la biodiversité parisienne, offrant parfois le gîte, parfois le couvert, parfois les deux :
- Les arbres régionaux bénéficient à de nombreuses espèces animales régionales qui en ont besoin pour leur alimentation ou pour le bon déroulement de différentes phases de leur développement. Ainsi, la larve du grand capricorne ne se développe que dans les vieux chênes.
- Les arbres à fruits charnus (cerisier, prunier, pommier) dont la floraison arrive tôt dans l’année, permet de nourrir les insectes pollinisateurs sauvages (papillons, abeilles domestiques et sauvages, mouches syrphes, etc.), puis plus tard, une multitude d’animaux frugivores (merle noir, rouge-gorge familier, pinson des arbres, écureuil roux, etc.) ainsi que leurs prédateurs (chat domestique, fouine, renard, épervier d’Europe, faucon crécerelle, chouette hulotte, lézard des murailles, frelon européen, etc.).
- Les arbres dont les troncs forment des cavités sont conservés dans la mesure du possible. Les plus âgés, souvent les plus fournis en cavités, représentent un capital naturel important pour certaines espèces patrimoniales, telles que le lucarne cerf-volant, les oiseaux et chiroptères, et ont un rôle irremplaçable dans le cycle naturel d’une faune spécifique.
Ces trois habitats ne s’excluent pas : par exemple, un arbre à fruits charnus peut être régional et à cavités. Dans les bois, les essences à découvrir et à observer sont multiples. De nombreux insectes, mammifères, oiseaux, mollusques, champignons et même lichens lient tout ou partie de leur cycle de vie aux arbres à Paris.
Concernant le suivi des espèces exotiques envahissantes (EEE), des suivis réguliers, avec éradication (Ambroisie) ou limitation (Ailante, Érable négundo, etc.) sont réalisés dans les bois parisiens.
Il occupe une partie de l’emplacement d’une forêt originelle de chênes rouvres ravagée en 1815 suite à la bataille de Paris. Son aspect actuel résulte en grande partie du travail des paysagistes mandatés par Napoléon III en 1852. Les sols et reliefs sont remodelés, 200 000 arbres y sont plantés et, à défaut d’une rivière, deux lacs y sont créés, alimentés par l’eau de la Seine.
Aujourd’hui, le bois de Boulogne et ses 846 hectares sont un réservoir de biodiversité d’importance régionale, à la faveur d’une diversité d’habitats conjuguant espaces arborés, sous-bois, friches herbacées, berges de Seine et réserve ornithologique au milieu d’un tissu urbain très dense.
C’est ainsi que 11 espèces sauvages de lichens et champignons, 402 plantes sauvages et 662 animaux sauvages ont été observés au bois de Boulogne entre 2010 et 2020 (Atlas de la Nature à Paris). Parmi eux figurent 101 oiseaux (dont la chouette hulotte), 22 poissons (dont la bouvière, le silure glane et la gambusie) et 690 insectes (dont le lucarne cerf-volant et la libellule sympétrum noire).
Aujourd’hui, le bois de Boulogne et ses 846 hectares sont un réservoir de biodiversité d’importance régionale, à la faveur d’une diversité d’habitats conjuguant espaces arborés, sous-bois, friches herbacées, berges de Seine et réserve ornithologique au milieu d’un tissu urbain très dense.
C’est ainsi que 11 espèces sauvages de lichens et champignons, 402 plantes sauvages et 662 animaux sauvages ont été observés au bois de Boulogne entre 2010 et 2020 (Atlas de la Nature à Paris). Parmi eux figurent 101 oiseaux (dont la chouette hulotte), 22 poissons (dont la bouvière, le silure glane et la gambusie) et 690 insectes (dont le lucarne cerf-volant et la libellule sympétrum noire).
Avec une surface de 995 hectares, dont la moitié de forêts, il s’impose comme le plus vaste espace vert de Paris. Il représente le vestige oriental de la forêt qui entourait autrefois Lutèce. Cette ancienne chasse royale a été en partie aménagée par Alphand en 1855 pour en faire un lieu d’agrément.
Aujourd’hui, c’est un réservoir de biodiversité essentiel pour Paris et sa région. Ses nombreux biotopes tels que prairies, peuplements de chênes, érables et pins pour l’essentiel, sous-bois et zones humides, offrent le gîte et le couvert à une faune très riche : mésanges, fauvettes, pics noirs, écureuils roux, hérissons d’Europe, renards roux, odonates, amphibiens. C’est ainsi que 304 espèces sauvages de lichens et champignons, 493 plantes sauvages et 959 animaux sauvages ont été observés au bois de Vincennes entre 2010 et 2020 (Atlas de la Nature à Paris).
Aujourd’hui, c’est un réservoir de biodiversité essentiel pour Paris et sa région. Ses nombreux biotopes tels que prairies, peuplements de chênes, érables et pins pour l’essentiel, sous-bois et zones humides, offrent le gîte et le couvert à une faune très riche : mésanges, fauvettes, pics noirs, écureuils roux, hérissons d’Europe, renards roux, odonates, amphibiens. C’est ainsi que 304 espèces sauvages de lichens et champignons, 493 plantes sauvages et 959 animaux sauvages ont été observés au bois de Vincennes entre 2010 et 2020 (Atlas de la Nature à Paris).
• Affiche La biodiversité des bois à Paris
• Affiche La biodiversité des parcs, jardins et cimetières de Paris
• Affiche La biodiversité des arbres des rues à Paris
• Affiche La biodiversité des friches à Paris
• Affiche La biodiversité des mares à Paris
• Affiche La biodiversité des murs, toits et trottoirs à Paris
• Affiche La biodiversité de la Seine et des canaux à Paris
• Affiche La biodiversité des parcs, jardins et cimetières de Paris
• Affiche La biodiversité des arbres des rues à Paris
• Affiche La biodiversité des friches à Paris
• Affiche La biodiversité des mares à Paris
• Affiche La biodiversité des murs, toits et trottoirs à Paris
• Affiche La biodiversité de la Seine et des canaux à Paris
Le Jardin botanique de Paris dans les bois
Le Jardin botanique de Paris est composé de quatre sites dont trois sont situés dans les bois.
Dans le bois de Vincennes :
Dans le bois de Vincennes :
- le Parc Floral de Paris met en scène la flore régionale dans des paysages typiques et représentatifs d’écosystèmes menacés. Son Chemin de l’Évolution invite à la découverte de la longue histoire des végétaux.
- l'Arboretum de Paris rassemble une collection d’arbres des forêts franciliennes et du monde entier, aujourd’hui adaptés au climat parisien. Créé en 1936, ce site de près de 13 hectares est un lieu rare en milieu urbain.
Dans le bois de Boulogne :
- le parc de Bagatelle est notamment connu pour sa roseraie enrichie au fil des ans et, depuis 1907, pour
son concours international de nouvelles créations de roses, dites roses nouvelles.
Non loin de Bagatelle, le Jardin des Serres d'Auteuil est le quatrième site du Jardin Botanique de Paris
Règlement des bois parisiens
Le bois est un lieu de promenade, de détente, de rencontre et de liberté dans lequel la faune et la flore doivent être simultanément protégées, la biodiversité préservée et l’environnement respecté. Aussi, le repos et toutes les activités de loisirs, de sports, de culture, de partage y sont les bienvenues dans la mesure où elles s’exercent sans gêner autrui, sans porter atteinte à la sécurité et sans dégrader les lieux.
Le présent règlement organise et réglemente son utilisation. Les agents publics missionnés à cet effet sont chargés de le faire respecter.
Promenades et éducation canines dans les bois parisiens :
un nouveau cadre pour les professionnels
Ces dernières années, les activités de promenade et d’éducation pour les chiens, organisées par des professionnels du secteur, se sont développées dans les bois de Vincennes et de Boulogne. Elles répondent à une forte demande des propriétaires de chiens soucieux du bien-être et du besoin d’exercice de leur animal de compagnie.
Face au développement de ces activités, la Ville de Paris a mené une concertation avec les professionnels en activité dans les bois afin de définir avec eux un cadre leur permettant d’intervenir dans ces deux espaces forestiers parisiens.
Face au développement de ces activités, la Ville de Paris a mené une concertation avec les professionnels en activité dans les bois afin de définir avec eux un cadre leur permettant d’intervenir dans ces deux espaces forestiers parisiens.
Prenant en compte l’article 8 du règlement général des bois de Boulogne et de Vincennes qui stipule que « les entreprises de promenade et dressage de chiens doivent déposer une demande d’autorisation préalable pour exercer leur activité, qui est soumise à redevance dans les bois », une convention d’occupation précaire du domaine public a été élaborée conjointement avec les professionnels du secteur.
Ce document définit :
- Les modalités d'exercice des activités de promenade et d'éducation des chiens par les professionnels ;
- Les modalités de redevance pour l'occupation du domaine public (conformément à la grille tarifaire de la Direction des Espaces Verts et de l'Environnement de la Ville de Paris en vigueur) et les zones des bois autorisées aux professionnels.
Ces convention sont conclues pour une durée de 5 ans.
Ce document définit :
- Les modalités d'exercice des activités de promenade et d'éducation des chiens par les professionnels ;
- Les modalités de redevance pour l'occupation du domaine public (conformément à la grille tarifaire de la Direction des Espaces Verts et de l'Environnement de la Ville de Paris en vigueur) et les zones des bois autorisées aux professionnels.
Ces convention sont conclues pour une durée de 5 ans.
Les professionnels qui souhaitent exercer leur activité dans les bois doivent adresser leur demande par mail à :[missionanimalenville puis paris.fr après le signe @]navznyraivyyr@cnevf.se[animalenville puis paris.fr après le signe @]
La demande doit comporter les éléments suivants :
- Un descriptif de l'activité en désignant le bois où l'activité se déroule ;
- Un extrait K-Bis (RCS) de moins de trois mois ou une attestation d'immatriculation au répertoire des métiers (CMA) de moins de trois mois ;
- Une assurance "responsabilité civile professionnelle" ;
- Une certification professionnelle ou un certificat de capacité animaux domestiques option "chiens".
La demande doit comporter les éléments suivants :
- Un descriptif de l'activité en désignant le bois où l'activité se déroule ;
- Un extrait K-Bis (RCS) de moins de trois mois ou une attestation d'immatriculation au répertoire des métiers (CMA) de moins de trois mois ;
- Une assurance "responsabilité civile professionnelle" ;
- Une certification professionnelle ou un certificat de capacité animaux domestiques option "chiens".
Concrètement :
-
les activités de promenade de chiens sont autorisées les lundis, mardis, jeudis et vendredis jusqu’à 16 heures, et les mercredis jusqu’à 12h. Elles ne sont pas autorisées les samedis, dimanches et jours fériés.
-
les activités d’éducation canine sont autorisées les lundis, mardis, mercredis, jeudis et vendredis jusqu’à la tombée de la nuit. Elles sont autorisées les samedis, dimanches et jours fériés jusqu’à 12h.
Jours | ACTIVITÉS DE PROMENADE DE CHIENS | ACTIVITÉS D'ÉDUCATION CANINE |
---|---|---|
Lundis, mardis, mercredis, jeudis, vendredis | Autorisées jusqu'à 16h | Autorisées jusqu'à la tombée de la nuit |
Samedis, dimanches et jours fériés |
Interdites | Autorisées jusqu'à midi |
Jours
La taille du groupe de chiens pour ces deux activités est limitée à 10 animaux. Les maitres doivent être obligatoirement présents pour les séances d’éducation canine. Il n’est pas nécessaire de demander d’autorisation pour les activités avec moins de 4 chiens.
Les activités sont autorisées uniquement dans les zones indiquées sur les cartes ci-dessous :
L’autorisation d’occupation est soumise au paiement d’une redevance d’un montant de 1 200 euros annuelle.
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