Périphérique : une nouvelle étude confirme les effets positifs des transformations

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Mise à jour le 13/03/2025

Boulevard Périphérique végétalisation
Crédit photo : Clement Dorval / Ville de Paris

Sommaire

L’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) a une nouvelle fois analysé les effets de la baisse de la vitesse sur le périphérique, cinq mois après sa mise en place. Et tous les voyants sont au vert : bruit, embouteillages, pollution et accidents.
Depuis l’abaissement de la vitesse de la circulation sur le Boulevard périphérique à 50 km/h, le 1er octobre 2024, l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) analyse les impacts sur la population riveraine au regard de 8 indicateurs (vitesse jour, nuit, trafic, congestion, accidentologie, air NO2, PM10, bruit), dont les résultats sont publiés sur ce site chaque vendredi.
En complément de ce bulletin hebdomadaire, ce second Atlas de « Suivi des évolutions du Boulevard périphérique et des quartiers de la ceinture verte » confirme les tendances observées initialement : une baisse de tous les indicateurs (bruits, pollution, accidents…)

La baisse des indicateurs se confirme

L’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) publie une étude dressant le bilan de de 5 mois de vitesse à 50 km/h, d'octobre 2024 à février 2025.
L’analyse conforte les tendances observées sur les premiers mois d’application de la limitation de vitesse à 50 km/h. Elle révèle en particulier quatre conséquences :
  • Le taux d’embouteillage baisse de 16% avec un débit de véhicules légèrement en baisse
  • Le nombre d’accidents diminue fortement : -17% pour les 5 mois observés en comparaison à la même période l’année précédente.
  • ·Les nuisances sonores, particulièrement la nuit, sont en retrait. Au droit du Boulevard périphérique sur le secteur de la porte de Vincennes, on mesure une baisse moyenne de -2,6 dB(A) sur les 5 mois, respectivement de 80,2 dB(A) en octobre 2023-février 2024 et de 77,6 dB(A) en octobre 2024-février 2025.
  • La mesure des émissions de NO2 et des PM10. est une donnée complexe à analyser : les mois d’octobre 2024 à février 2025 font apparaître une baisse de ces concentrations de -12% pour les NO2 et de -6% pour les PM10.

D’autres actions pour transformer le périphérique

L’atlas témoigne également des grands aménagements urbains engagés par l’ensemble des communes riveraines de l’infrastructure depuis les Ateliers du Boulevard périphérique.
Entre 2024 et 2025, le périph' a intensifié ses transformations, avec notamment l’aménagement de portes en places comme la porte Maillot ou la porte de la Chapelle, la mise en service de la voie olympique, le passage de la vitesse maximale à 50 km/h, la construction de nouveaux équipements, la création des nouveaux parcs dans la ceinture verte ou encore la plantation de plus de 50 000 arbres en 4 ans.
L’élargissement de la Zone à faibles émissions, au 1er janvier 2025, devrait également accentuer les impacts positifs de toutes ses mesures sur les populations riveraines.
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