Les prémisses des ateliers d'écriture peuvent remonter à Louise Michel, l’une des figures de la Commune, qui les a utilisés pour aider les Canaques auprès desquels elle était emprisonnée en Nouvelle-Calédonie comme outil pédagogique de défense de la liberté, de la connaissance et de la parole. Fonctionnant à partir de petits groupes (de 8 à 15 personnes), les ateliers sont encadrés par un intervenant qui propose une forme d'écriture. Cela peut être sur la base de la lecture d'un texte d'auteur, ou plus simplement d'un thème proposé par l'intervenant, illustré à l'aide de phrases ou de mots en rapport avec le thème. Les participants écrivent, peuvent mutualiser leurs travaux, ou simplement lire et commenter les textes proposés. Les contraintes d'écriture, le thème, la durée ou la forme sont laissées à l'appréciation de l'intervenant et des participants de chaque atelier. Le maître mot de ces ateliers est l'échange, qui se matérialise par une critique constructive des textes proposés, que ce soit par l'intervenant ou les autres participants.