Exposition virtuelle: « Mai 68 sous l’œil de France Soir »

Actualité

Mise à jour le 30/07/2018

Afin de célébrer le 50ème anniversaire des événements de Mai 68, la Ville de Paris présente une exposition virtuelle intitulée « Mai 68 sous l’œil de France Soir ». Gratuite et accessible à tous, elle présente Mai 68 à travers le regard particulier des photographes de France-Soir qui ont couvert les événements.
Lundi 25 juin 2018, à la bibliothèque historique de la Ville de Paris, Catherine Vieu-Charier et Véronique Levieux, adjointes à la Maire de Paris, ont lancé l’exposition virtuelle « Mai 68 sous l’œil de France Soir ».
Au-delà des images iconiques des événements de Mai 68, l’exposition virtuelle réalisée par le Comité d’histoire de la Ville de Paris, riche de plus de 250 photographies de presse, vise à illustrer le récit de ces deux mois de mai et de juin qui ont marqué l’Histoire, à travers le regard des photographes de France-Soir.

France-Soir: journal phare de l’après-guerre

France-Soir a occupé une place considérable dans l’histoire de la presse du XXe siècle, de sa création en novembre 1944 à sa liquidation judiciaire en 2012. Journal phare de l’après-guerre, il devint dans les années 1950 et 1960 le premier quotidien français, par son tirage qui dépassa longtemps le million d’exemplaires. Les 6,5 millions d’images de son service photographique ont été versées à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris à partir de 1987.

Premier quotidien français par son tirage dès les années 1950, France-Soir met en place un important service photographique, assez développé pour fournir quotidiennement et plusieurs fois par jour matière à couvrir l’actualité, comme dans le cas des événements de Mai 68.

Certaines photographies présentes dans l’exposition ont été diffusées en Une du quotidien à l’époque, mais d’autres, très nombreuses, sont restées inconnues. Les photographies de l’exposition témoignent ainsi du regard porté sur une mobilisation inédite de la société française par des photographes qui, en temps ordinaires, n’étaient pas portés par la ligne éditoriale du journal à couvrir aussi intensément les manifestations et mouvements sociaux. Elles saisissent à la fois l’extraordinaire de la situation, l’émergence de nouveaux acteurs de la vie publique, l’ordinaire des parisiennes et des parisiens dans un espace public chamboulé, et, comme à l’impromptu, les photographes dans l’exercice du reportage.