Lieu

Jardin Villemin - Mahsa Jîna Amini

Promenade
Pour information, mise en place d'une clôture en grillette parisienne, délimitant la zone de biodiversité. En attente de programmation. Merci de votre compréhension.
Pour information, mise en place d'une clôture en grillette parisienne, délimitant la zone de biodiversité. En attente de programmation. Merci de votre compréhension.

Horaires

Du 27/10/2024 au 28/02/2025
Sélectionner une autre période
Mardi
  • 08 h 00 – 17 h 45
Mercredi
  • 08 h 00 – 17 h 45
Jeudi
  • 08 h 00 – 17 h 45
Vendredi
  • 08 h 00 – 17 h 45
Samedi
  • 09 h 00 – 17 h 45
Dimanche
  • 09 h 00 – 17 h 45

Sur place

Équipement
  • Points d'eau potable
  • Aire de jeux
  • Terrain de basket
  • Boulodrome
  • Compost de quartier
  • Boite à livres
  • Brumisateur
  • Compost à disposition des habitants
  • Jardin partagé
  • Kiosque à musique
  • Relais bébé
- Zone de biodiversité = Les scellements de la grillette se feront en pleine terre il faudra prévoir un coup de propre sur la pelouse devant la zone de biodiversité . Merci de votre compréhension.
Infos pratiques
  • Toilettes : oui 3 toilettes publiques
  • WIFI : oui 8 rue des Récollets
  • Table à langer : non
  • Distributeur de boisson : non
  • Admission animaux : non
  • Défibrillateur : non
Labels et démarches

Découvrir

En savoir plus

Se Promener

Depuis le canal Saint Martin ce jardin offre une grande pelouse vallonnée délimitée par des allées courbes. Marronniers, platanes, bouleaux, cerisiers à fleurs,pommiers apportent fraîcheur aux nombreux équipements de loisir et de jardinage parsemés au détour des bosquets et des plates-bandes.

Un peu d’histoire

Les bâtiments du XVIIIe siècle qui l’entourent composaient une partie du couvent des Récollets occupés par l’ordre franciscain jusqu’à la Révolution, puis par un hospice jusqu’en 1861. L’hôpital militaire Saint-Martin occupe ensuite les murs, sa proximité avec les Gares du Nord et de l'Est favorisant un accès rapide des soldats aux soins. Il prend le nom en 1913 de Jean-Antoine Villemin (1827-1892), médecin militaire et épidémiologiste, qui a prouvé la transmissibilité de la tuberculose. Ses portes ferment en 1968. Les bâtiments abritent depuis 2003, la Maison de l’Architecture.
Le square est doté d'un kiosque à musique. La mode est apparue en France au 18ème siècle. Le mot vient d’un mot arabo-persan, « kiouch », il désignait un pavillon de style oriental purement décoratif, qui n’avait alors aucun lien avec la musique. C’est le café Turc, ouvert en 1781 boulevard du Temple, qui aurait eu le premier l’idée d’utiliser ces constructions pour qu’un orchestre puisse y jouer à l’abri du soleil et de la pluie.
L’entrée était alors payante. Au début du second Empire, quelques villes de garnison élevèrent sur une place publique un kiosque pour que les régiments puissent offrir des concerts gratuits à la population. Devant leur succès, toutes les villes, hormis la capitale, voulurent bientôt avoir leur kiosque à musique. Paris n’accueillit son premier kiosque qu’en 1888, peut-être par crainte du désordre. Le jardin du Luxembourg fut un précurseur, puis quelques kiosques apparurent timidement dans d’autres squares de quartier, sous la pression populaire : en 1896, square de Vaugirard (aujourd’hui Adolphe Chérioux) ; en 1898, square des Batignolles et place des Fêtes ; en 1900, place des Vosges, squares du Commerce, Violet, d’Anvers, boulevard Jules Ferry…Un déclin se fit sentir après la dernière guerre, avec la diffusion de la musique enregistrée et l’apparition de nouvelles formes de loisirs. Mais aujourd’hui, les kiosques retrouvent un nouveau souffle grâce aux concerts qui y sont organisés chaque année, par la Mairie de Paris, aux beaux jours.

Hommage

Le 7 juin 2023, la Ville de Paris attribue à ce jardin le nom de Mahsa Jîna Amini, jeune étudiante kurde iranienne. La mort de celle-ci le 16 septembre 2022, à l’âge de 22 ans, dans un centre de détention de Téhéran, avait donné lieu à un mouvement de contestation inédit exprimant la colère de milliers d’Iraniennes et d’Iraniens aux cris de “ Femme, Vie, Liberté ”. Elle est ainsi devenue le symbole de la lutte menée par les femmes en Iran pour leurs droits et leur dignité. Mahsa Jîna Amini est également citoyenne d’honneur de la Ville de Paris depuis le 13 octobre 2022.
Le jardin accueille la stèle à la mémoire des tout-petits enfants juifs non scolarisés morts en déportation de l’Association pour la Mémoire des Enfants juifs Déportés (AMEJD) du 10e arrondissement.