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Des élèves de primaire qui chantent à la Sorbonne, ça n’arrive pas tous les jours ! Retour sur la rencontre chorale et le concert, placés sous le signe des Jeux de Paris 2024, qui ont fait vibrer les murs de la prestigieuse université.
Le 14 décembre 2023, au cœur de l’amphithéâtre de la Sorbonne, le spectacle se déroule autant sur l’estrade que dans les tribunes et gradins.
L’impressionnante salle de l’université accueille cet après-midi-là 550 élèves venus d’écoles
parisiennes. Face à la monumentale fresque allégorique, les 17 classes de CM1 et de
CM2 affichent une mosaïque vivante de tee-shirts aux couleurs olympiques.
Dès les premières notes, les jeunes choristes font vibrer
les dorures de l’auditorium, au rythme de chansons célébrant le monde du sport
et ses valeurs, de « Du courage » de Calogero à « Quatre boules de cuir » de Claude Nougaro, en passant par « Au bout de mes
rêves » de Jean-Jacques Goldman.
Sur scène, les groupes d’élèves se succèdent, accompagnés par des musiciens –
professeurs de musique de la Ville de Paris – jouant du piano, de la batterie, de
la guitare et aussi du basson.
Fort en émotion
La baguette alerte de la cheffe de chœur bat la cadence. Les
refrains entonnés sont repris en canon par le public dans de mélodieux échos. Des
morceaux instrumentaux, interprétés par les professeurs de la Ville de Paris (PVP),
ponctuent les représentations.
Au fil des titres, l’amphithéâtre s’anime d’une ambiance effervescente. Emportés
par le rythme, des jeunes improvisent une danse. L’émotion est à son comble
lorsque La Marseillaise est entonnée en langue des signes.
Le soir, dans une atmosphère plus solennelle, près de 200 élèves se relaient sur scène par groupes de choristes. Des parents, venus pour
les applaudir, remplissent l'enceinte.
En ouverture du spectacle, Sophie Fady-Cayrel, directrice des Affaires scolaires
de la Ville de Paris, souligne l’importance de l’événement, inscrit dans le
cadre d’un travail conjoint des professeurs d’éducation musicale de la Ville de
Paris et des professeurs des écoles. « Le projet éducatif de la Ville fait
la part belle aux arts et aux sports. La perspective des Jeux nous offre une belle
opportunité de réunir ces deux disciplines dans ce cadre exceptionnel »,
déclare-t-elle.
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Un travail collectif
« Voir les enfants aussi heureux de chanter est très
gratifiant », se réjouit Sandrine Rouet. La coordinatrice du projet à la
Ville de Paris salue le travail des élèves, des PVP et des professeurs des
écoles qui ont déployé des efforts considérables pour maîtriser les textes des œuvres et chanter à plusieurs voix en un temps très limité. Pendant l’été, Olivier
Maquet, Baptiste Brice et Frédéric Boivin, tous les trois PVP musiciens, ont ainsi adapté les
tonalités et les tempos aux voix des enfants et aux instruments
sur scène.
Frédéric Boivin souligne l’importance de la collaboration avec les
professeurs des écoles, sans qui ce travail n’aurait pas été possible :
« Les enseignants ont participé pleinement à l’événement en aidant les
enfants à réviser les paroles et en expliquant les textes. Avec la mission à
accomplir dans un laps de temps si court, un engagement total à tous les niveaux
était nécessaire. »
« L’événement, vitrine du savoir-faire des PVP d’éducation
musicale, démontre que ces professionnels sont également des musiciens »,
poursuit-il. « La participation des ensembles pédagogiques à l’opération s’est
faite de manière volontaire. Cela crée une atmosphère où le plaisir de se
retrouver et de jouer ensemble est palpable », complète Baptiste Brice.
Pour Olivier Maquet, pratiquer de la musique vivante lors d’un
concert dans un lieu aussi exceptionnel est « à la fois un challenge, un grand
moment de partage et une expérience extraordinaire pour les enfants. Nous avons
pris beaucoup de plaisir à le réaliser ». Un plaisir, partagé par les parents, qui atteint son apogée à la fin du spectacle avec « L’Hymne à la joie »
de Beethoven et « Vive le vent », sous les acclamations. À
l’approche du grand rendez-vous olympique, des instants d’émotion et de
célébration intenses !
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