Podcasts : brèves de Nature sauvage à Paris, saison 1
Série
Mise à jour le 16/12/2020
Sommaire
Savez-vous que près de 2800 espèces sauvages, animales et végétales se cachent dans Paris ? L’agence d’écologie urbaine vous raconte au creux de l’oreille les secrets de cette biodiversité… Découvrez la saison 1 du podcast « Brèves de nature sauvage à Paris », avec au menu le renard, la fouine, le moineau, le hérisson ou encore le brochet.
Ces derniers mois, nous avons pu
écouter dans le silence d’un Paris confiné la nature vivre et reprendre ses
droits. L’agence d’écologie urbaine en a profité pour tendre le micro et donner la parole à cette biodiversité via des podcasts. Parce que la nature aussi peut être 2.0 !
Raconté par des expertes
de la nature en ville, « Brèves de nature sauvage à
Paris » vous livre des instantanés de la vie
de la faune parisienne.
Épisode 13 : le brochet
Carnassier d’eau douce, le brochet (Esox lucius) chasse dans les herbiers aquatiques de la Seine, des canaux et des étangs des bois parisiens. Avec sa mâchoire garnie de près de 700 dents acérées, il capture poissons, grenouilles, crapauds et jeunes oiseaux, à la vitesse de l’éclair. En effet, le brochet détient le record de l’accélération la plus rapide du règne animal !
Épisode 12 : la chouette hulotte
La
chouette hulotte (Strix aluco) est un oiseau nocturne. Fidèle à son territoire, elle se
déplace peu, mais a besoin d’un milieu écologique riche pour vivre : de
grands arbres avec des cavités pour nicher, et des proies en quantité
suffisante. Mulots, souris, musaraignes, oiseaux, reptiles et autres petits
animaux font le menu de cette discrète prédatrice.
Épisode 11 : la perruche à collier
Plumage vert, queue bleu azur et bec rouge et noir, la perruche à collier (Psittacula krameri) a des allures de petit perroquet. Originaire des savanes arborées d'Afrique équatoriale et d'Asie, elle s’est installée dans la capitale dans les années 1970. Depuis, sa population n’a cessé de croitre en Île-de-France. À tel point que la France l’a classée sur la liste des espèces exotiques envahissantes…Mais l’est-elle vraiment ?
Épisode 10 : le moineau domestique
Le moineau domestique (Passer domesticus) vit aux côtés de l'Homme depuis plusieurs siècles. Hélas, sa population globale dans Paris a chuté de 73 % entre 2003 à 2016. Quelles sont les causes de ce déclin, amorcé dans les autres grandes villes européennes dix ans plus tôt ? Découvrez ce que nous pouvons changer dans notre mode de vie pour inverser la courbe !
Épisode 9 : l'écureuil roux
Avez-vous déjà vu des écureuils roux (Sciurus vulgaris) à Paris ?
Les rameaux de bourgeons décapités au pied des arbres attestent de la présence de ce petit mammifère vif. Dans les grands parcs et les bois de la Ville, l’observation de cet animal « ambassadeur » de la trame arborée parisienne confirme la qualité écologique de ce milieu de vie et l’intérêt de conserver les arbres âgés.
Les rameaux de bourgeons décapités au pied des arbres attestent de la présence de ce petit mammifère vif. Dans les grands parcs et les bois de la Ville, l’observation de cet animal « ambassadeur » de la trame arborée parisienne confirme la qualité écologique de ce milieu de vie et l’intérêt de conserver les arbres âgés.
Épisode 8 : le pigeon biset
Incontournable du paysage urbain, le pigeon biset (Columba livia) est parfois mal
aimé des Parisien·ne·s. C’est pourtant notre faute si ce volatile, à l’origine
domestique, pullule dans la capitale. Sa prolifération, due en partie au
nourrissage, geste anodin en apparence, et à nos modes de vie urbains peut
générer un déséquilibre au sein d’un groupe d’animaux, voire impacter la
biodiversité en général.
Épisode 7 : le renard roux
Présent surtout dans les bois parisiens où il
se reproduit, le renard roux parcourt la ville. Le calme de l’épisode de
confinement lui a permis de s’installer au cimetière du Père Lachaise pour y
élever ses petits. Le renard a sa place en ville d’autant qu’il nous rend des
services insoupçonnés grâce à
son régime alimentaire. Avec l’agitation revenue, le renard étendra-t-il son
territoire ?
Épisode 6 : le crapaud accoucheur
Le crapaud accoucheur ou alyte accoucheur est un petit batracien peu commun à Paris. C'est à proximité de points d'eau végétalisés garnis de pierres chauffées par le soleil que vous pourrez l'apercevoir et surtout l'entendre… Mais au fait, pourquoi l'appelle-t-on crapaud accoucheur ?
Épisode 5 : la fouine
Il fut un temps où la fouine (Martes foina) remplaçait le chat dans nos maisons . Ce petit mammifère habite désormais nos espaces verts et la nuit, il se faufile sur les toits ou dans les rues, à la recherche de nourriture… Difficile à observer, mais son cri si étrange, semblable à un aboiement très aigu, ne vous a peut-être pas échappé !
Épisode 4 : la corneille noire
Oiseau sombre souvent peu apprécié, voire considéré comme un oiseau de malheur, la corneille noire a pourtant sa place en ville. Elle rend des services à l’homme en nettoyant les rues des petits animaux morts et des déchets alimentaires et limite ainsi la prolifération d’autres espèces en surpopulation.
Épisode 3 : l'abeille charpentière, ou xylocope violet
Le xylocope violet, un pollinisateur placide, part à la recherche de nourriture dans la ville la plus dense de France. Une concurrence s’installe entre abeilles sauvages et abeilles domestiques.
Épisode 2 : le hérisson
Qui s’y frotte s’y pique. Avec ses 5000 piquants sur le dos, le
hérisson n’a pas peur de se promener la nuit dans les espaces verts parisiens.
Il peut y déguster escargots, limaces, larves d’insectes, baies et
fruits… ce qui en fait un excellent auxiliaire du jardinier ! Écoutez son histoire …
Épisode 1 : le faucon crécerelle
Vous ne l’avez peut-être jamais
vu mais sûrement entendu, surtout si vous habitez près d’une église ou d’un
haut monument. Le faucon crécerelle aime y nicher et ces cris aigus et répétitifs
sont très reconnaissables. Découvrez-le sur la chaîne Ausha de la Ville de Paris et ici :
Ecoutez les brèves sur toutes les plateformes de podcasts
Comment agir pour la biodiversité ?
Dans la
cour d’école ou de l’immeuble, le
jardin, sur le balcon ou le rebord de la fenêtre, posez des jardinières de plantes
sauvages et aromatiques, abris, abreuvoirs, nichoirs qui composent des
micro-milieux pour attirer une faune et une flore diversifiées. Cultivés
en zéro pesticide,
ils offrent un espace de tranquillité pour se reproduire, s’abriter, se
nourrir, se désaltérer…
Chaque
aménagement reproduit ainsi, à petite échelle, un site spécifique favorable à
l’installation d’une espèce. Vous pouvez vous aussi réaliser de petits
aménagements simples pour participer au maintien et à la sauvegarde de la
biodiversité en ville.
Default Confirmation Text
Settings Text Html
Settings Text Html
Merci à Fernand Deroussen, audionaturaliste, pour sa participation au podcast.
Votre avis nous intéresse !
Ces informations vous ont-elles été utiles ?
Attention : nous ne pouvons pas vous répondre par ce biais (n'incluez pas d'information personnelle).