C’est comment… la médiathèque James-Baldwin ? Réponse d’usagers !
Série
Mise à jour le 25/02/2025
Sommaire
Rien de tel que ses usagers pour parler de la médiathèque James-Baldwin ! Qu’ils soient étudiants, habitants du quartier, lecteurs assidus ou occasionnels, ils vous font la visite de ce lieu emblématique. Suivez les guides !
Mélanie et son fils, habitants du quartier et habitués des lieux
Mélanie et son fils Robin se rendent au moins une fois par semaine à la médiathèque James-Baldwin (19e).
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Clément Dorval / Ville de Paris
On est des habitués de l’espace enfant au 3e étage. On y passe au moins une fois par semaine pour emprunter des livres jeunesse, qui plus est tout neufs et en parfait état. Je viens de rendre Le Zizi des mots et un ouvrage sur les contraires, mais le préféré de Robin, c’est Quel chantier !, de François Delebecque, il ne s’en lasse pas !
C’est bien plus qu’une bibliothèque : Robin y a déjà assisté à un concert avec son papa.
habitante du quartier
Aujourd’hui, c’est la première fois que l’on profite des jeux de société en libre-service. Car Baldwin est bien plus qu’une bibliothèque : Robin y a déjà assisté à un concert avec son papa et je l’ai même inscrit aux Heures du conte. Cet été, quand on pourra accéder à la terrasse et au jardin, ce sera encore mieux !
J’ai vu qu’il y avait La Maison des réfugiés dans le bâtiment d’à côté, je ne sais pas ce que l’on peut y faire, mais ça a l’air tellement bien… Peut-être que j’irai y prendre un café !
Adrien, étudiant, fréquente le pôle sourds
Adrien, étudiant en thèse, est sourd. Il fréquente régulièrement la médiathèque James-Baldwin (19e), qui abrite un pôle sourds.
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Clément Dorval / Ville de Paris
Avoir une médiathèque avec un pôle sourds à cinq minutes de chez moi, j’attendais cela avec impatience ! J’apprécie de pouvoir communiquer avec le personnel formé pour accueillir le public en langue des signes française (LSF) et de participer à des animations accessibles aux sourds comme moi.
J’ai par exemple assisté à la projection d’un film en présence du réalisateur et on a pu lui poser des questions grâce à la présence d’un interprète. En septembre, pour la Journée mondiale des sourds, il y a aussi eu un concert signé et un Meetup Sign.
J’aime la luminosité du lieu, le bois de l’architecture qui assure une ambiance zen, c’est parfait !
étudiant
J’ai 34 ans et je fais une thèse en linguistique. Je viens chaque semaine à la médiathèque pour emprunter des documents à titre personnel, mais aussi pour y travailler. J’aime la luminosité du lieu, le bois de l’architecture qui assure une ambiance zen, c’est parfait !
Un autre point positif : les médiathécaires sont d’excellents conseils. Quand j’ai participé à la visite inaugurale de l’établissement, on nous a présenté la section jeunesse en nous expliquant que les ouvrages n’étaient pas destinés qu’aux enfants. Depuis, je m’y intéresse et je viens d’emprunter Julian est une sirène, de Jessica Love.
Gilbert-Georges, habitant du quartier et père de famille nombreuse
Gilbert-Georges, fan de la médiathèque James-Baldwin (19e), en salle de lecture.
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Clément Dorval / Ville de Paris
Je travaille de nuit et, le jour, tout le monde sait où me trouver : je viens à la médiathèque chaque après-midi, du mardi au dimanche ! On peut dire que je fais chauffer ma carte d’abonné, et chacun de mes six enfants en a une.
Tout m’intéresse : je passe en priorité à l’espace presse au 1er étage pour lire les magazines et quotidiens, puis je monte au 2e pour consulter les livres. Je me documente en ce moment sur l’esclavage et la médiathèque est richement fournie sur cette thématique. Puis je me dirige vers l’espace musique pour découvrir les nouveaux CD arrivés dans le catalogue. J’espère que la collection de vinyles va s’étoffer !
Avec ma fille, on joue à des jeux de société ou on va prendre un thé à la Maison des réfugiés. J’y ai rencontré un jeune Afghan au parcours fascinant.
Habitant du quartier
Ici, je discute avec tout le monde, je me suis fait des copains, avec qui je lance des débats. Je retrouve aussi ma fille qui passe devant la médiathèque en sortant du collège. Ensemble, on joue à des jeux de société au rez-de-chaussée ou on va prendre un thé à la Maison des réfugiés, où j’ai rencontré un jeune Afghan au parcours fascinant. Cela fait du bien au quartier d’avoir un établissement comme celui-ci.
Yoan, étudiant, travaille à James-Baldwin le week-end
Le week-end, Yoan travaille à la médiathèque James-Baldwin (19e).
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Clément Dorval / Ville de Paris
Je suis étudiant en première année de BTS Cybersécurité, mais si je fréquente la médiathèque, c’est plus pour emprunter des mangas ou des DVD que des livres sur le logiciel Python ! Le dernier livre que j’ai lu, c’est l’un des nouveaux tomes de Demon Slayer.
Comme j’habite derrière le bâtiment, c’est très pratique. Je viens tous les trois jours pour lire ou pour utiliser la connexion internet – elle est excellente au 1er étage ! – ou juste pour m’asseoir avec des copains au rez-de-chaussée. Avant, il n’y avait pas vraiment de lieu pour se retrouver en dehors du centre d’animation…
La médiathèque va nous prêter des salles pour faire du soutien scolaire.
étudiant
Depuis l’ouverture, un week-end sur deux, je travaille ici : je renseigne les lecteurs, je range les livres et je m’occupe des réservations. J’ai trouvé ce job grâce à un ami, membre comme moi de l’association Les Jeunes Ambitieux. On aide les jeunes qui ont des difficultés scolaires et on fait des collectes de fournitures pour les plus précaires. La médiathèque va nous prêter des salles pour faire du soutien scolaire et de l’aide à la rédaction de CV.
La façade de la médiathèque James Baldwin.
Credit
Clément Dorval / Ville de Paris
Infos pratiques
- lundi : fermé
- mardi, jeudi et vendredi, de 13 h à 19 h
- mercredi, de 10 h à 19 h
- samedi, de 10 h à 18 h
- dimanche, de 13 h à 18 h
- mardi, jeudi et vendredi, de 13 h à 19 h
- mercredi, de 10 h à 19 h
- samedi, de 10 h à 18 h
- dimanche, de 13 h à 18 h
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