Expositions dans les musées municipaux : 10 temps forts pour 2020
Actualité
Mise à jour le 05/10/2021
Attention, cet article n'a pas été mis à jour depuis le 05/10/2021, il est possible que son contenu soit obsolète.
Sommaire
Il n'est jamais trop tôt pour remplir son carnet d'expos à ne pas rater. Voici une sélection des temps forts de 2020 dans les musées de la Ville.
Les contes étranges de N.H. Jacobsen
De janvier à mai 2020
Dès le début de l'année, le musée Bourdelle (photo principale ci-dessus) dans le 15e accueillera la première exposition en France consacrée à Niels Hansen Jacobsen (1861-1941). Elle vous entraînera dans l’univers étrange et onirique du sculpteur et céramiste danois, contemporain de Bourdelle, et qui s'établit à Paris de 1892 à 1902. Les sculptures que l'artiste conçoit alors – La Petite Sirène, Masque de l’Automne, Le Troll, L’Ombre, La Mort et la Mère… – donnent une présence charnelle à l’épaisseur du temps, aux mythes fondateurs, aux contes d’Andersen, à l’oralité immémoriale du folklore nordique…
Raconter le cœur
De février à juillet 2020
Le musée de la Vie romantique fausse un temps compagnie au XIXe siècle et valorise les prolongements du romantisme dans l’art contemporain, en résonance avec les collections permanentes. Thématique phare du romantisme, l’expression du sentiment amoureux sera au cœur (jeu de mot!) d'une sélection de 40 œuvres: outre des figures emblématiques comme Niki de Saint Phalle, Annette Messager, Sophie Calle ou Pierre et Gilles, le visiteur pourra découvrir dans ce parcours plus de vingt artistes essentiels dans l’histoire de l’art contemporain.
1940 : Les Parisiens dans l'exode
De février à août 2020
Pour sa première expo temporaire dans son nouvel écrin, le musée de la Libération s'intéresse à l’exode des Parisiens au cours de la Seconde guerre mondiale. Du début du mois de mai à la mi-juin 1940, les trois-quarts d'entre eux sont en effet jetés sur les routes, entassant comme ils le pouvaient leurs affaires les plus précieuses, dans un chaos inimaginable. 80 ans après, le musée revient sur une tragédie française et européenne, à travers des images fixes ou animées, et de nombreux documents d'époque (journaux, archives).
L'âge d'or de la peinture danoise
D'avril à août 2020
Au printemps 2020, le Petit Palais fait fort, en vous faisant revivre les belles heures de la peinture danoise de 1800 à 1864, avec plus de 200 œuvres d’artistes phares de cette période comme Christoffer Eckersberg, Christen Købke, Martinus Rørbye ou encore Constantin Hansen. Leurs peintures précises et délicates, originales dans leurs cadrages. offriront un panorama de sujets tels que la vie à Copenhague, l’artiste au travail, le voyage, la peinture de paysages ou encore la famille…
Sarah Moon
D'avril à août 2020
Le Musée d’Art Moderne organise la première rétrospective de Sarah Moon en France. Une artiste avant tout reconnue comme une grande photographe de mode, active en France depuis les années 1970, mais dont le travail va bien au-delà: l’expo souhaite faire ainsi découvrir la singularité de son travail, tant photographique que cinématographique, oscillant entre conte de fée et romantisme noir. De ses clichés où la surprise et l’inattendu jouent un rôle majeur, donnant une oeuvre telle une recherche expérimentale, qualifiée de "ballade" par Sarah Moon.
Dans l'intimité du génie, l'atelier de Victor Hugo
Printemps - été 2020
Pour célébrer sa réouverture après travaux, la Maison de Victor Hugo vous invite à partager l’intimité de Victor Hugo… non pas celle de l’écrivain mais celle du dessinateur qui s’est imposé comme un artiste des plus fascinants, bien au-delà des limites de son siècle. Mêlant grands chefs-d’œuvre de la collection et feuilles à redécouvrir, l’exposition se donne pour but de conduire le visiteur au cœur de cette création que Victor Hugo réservait à l’intimité de ses proches, de ses amis, ou pour un face à face avec lui-même, comme un jardin secret.
Gabrielle Chanel, manifeste de mode
Printemps - été 2020
Attention, événement Printemps: avec cette première rétrospective jamais organisée à Paris, le Palais Galliera rend hommage à Gabrielle Chanel, image de modernité et d’élégance à la française, tout en mettant en lumière le rôle essentiel de son image dans la diffusion et le succès de ses créations. L'expo montrera surtout l’évolution de son travail, et combien ses créations – vêtements, accessoires, bijoux, et parfums – font partie d’une même vision, et constituent un manifeste s’inscrivant bien au-delà d’un phénomène de mode.
L'empire des sens, de François Boucher à J.B. Greuze
De septembre 2020 à janvier 2021
À l’occasion du 250e anniversaire de la mort de François Boucher (1703-1770), le musée Cognacq-Jay explore le thème de l’Amour au siècle des Lumières en considérant sa forme la plus extrême, l’iconographie licencieuse… Au fil d’un parcours retraçant une histoire du désir, des premiers émois à l’assouvissement des passions, l’exposition présente les réalisations les plus audacieuses de Boucher, qu’elle fait dialoguer avec d’autres chefs-d’œuvre érotiques de ses contemporains tels que Watteau, Pater, Greuze ou Fragonard…
Chagall - Zadkine, trajectoires croisées
De novembre 2020 à avril 2021
Chagall et Zadkine ont en commun d’être nés et d’avoir grandi dans le même monde, celui d’une ville de province, Vitebsk, située aux avant-postes d’une Russie encore impériale, et leurs vies n’auront ensuite cessé de suivre un cours étonnamment semblable. L’exposition du Musée Zadkine sera l’occasion de révéler cette proximité, et ce qui fonde la singularité du langage des formes, dont les racines plongent dans les profondeurs d’un imaginaire, d’une sensibilité communes.
Henri Cartier-Bresson
De novembre 2020 à février 2021
Pour sa première exposition après réouverture, le musée Carnavalet – Histoire de Paris s’associe avec la Fondation Henri Cartier‑Bresson pour offrir un regard croisé sur Eugène Atget et Henri Cartier-Bresson, deux des plus grands photographes français du XXe siècle. A travers des tirages originaux, des publications ainsi que des enregistrements audiovisuels de l’artiste, l'expo mettra avant tout en lumière le rôle de Paris dans la carrière artistique de Cartier-Bresson, et le regard qu’il portait sur la capitale où il a vécu entre de très nombreux voyages.
Votre avis nous intéresse !
Ces informations vous ont-elles été utiles ?
Attention : nous ne pouvons pas vous répondre par ce biais (n'incluez pas d'information personnelle).