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Cette œuvre pérenne a été commandée par la Fondation Olympique pour la Culture et le Patrimoine et réalisée par l'artiste américaine Alison Saar. De quoi célébrer les valeurs de l'olympisme et renforcer les liens avec Los Angeles, future ville hôte !
Les Jeux de Paris 2024 n'ont pas encore commencé que le bronze est déjà célébré. Il n'est pas question ici de médaille synonyme de troisième place, mais bien d'une sculpture avec sept éléments en bronze réalisée par l'artiste plasticienne américaine Alison Saar. Celle-ci vient d'être inaugurée à l'occasion de la Journée olympique, ce dimanche 23 juin, au Jardin Charles Aznavour (8e).
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Une œuvre « made in France »
L'œuvre est composée de 7 éléments en bronze, fabriqués en France. Ils sont disposés sur une surface circulaire d'un diamètre d'environ 5m40 au centre de laquelle sont incrustés les anneaux olympiques réalisés en pierre. Sur la surface se trouvent différentes sculptures dont une figure humaine à taille réelle, assise sur une pierre.
Dans sa main gauche, elle tient la flamme olympique et dans la main droite des branches d'olivier (symbole de paix et de victoire). Répartis sur la surface circulaire, on trouve également une chaise d'enfant, un tabouret, un siège curule (symbole de la Rome antique), une chaise, un tabouret chinois et un tabouret africain.
Une œuvre offerte à la Ville
Cette œuvre d'une valeur estimée à 450 000€ a été commandée par la Fondation Olympique pour la Culture et le Patrimoine afin de l'offrir à la Ville. La Ville a néanmoins pris en charge les fondations, le sol en béton et son pourtour, la production des anneaux olympiques en pierre pour incrustation dans le sol et le cartel (l'étiquette permettant l'identification de l'œuvre).
Un héritage artistique des Jeux de Paris 2024
Cette œuvre célèbre les valeurs de l'olympisme que sont l'universalité et l'inclusion, notamment à travers la diversité des sept éléments de bronze qui représentent autant de cultures et d'individus. Le tout a été réalisé par Alison Saar, une artiste connue pour ses installations qui explorent des thématiques comme le genre, la race, l'humanité et l'héritage.
Le choix d'une artiste américaine n'a rien d'anodin : il s'inscrit dans une histoire initiée en 2020 avec l'invitation de l'artiste français Xavier Veilhan à concevoir une œuvre pérenne pour les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo 2020. L'objectif est de tisser des liens entre les villes hôtes : celles-ci se passent symboliquement le flambeau culturel de l'héritage des Jeux olympiques et paralympiques via les réalisations d'artistes plasticiens.
Dévoilée en présence de Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des Jeux et de l'artiste Alison Saar, cette sculpture est l'un des héritages des Jeux de Paris 2024 puisqu'elle permet à l'espace public de s'orner d'une nouvelle œuvre que tous les Parisiens et Parisiennes pourront librement contempler dans le jardin Charles Aznavour, tout fraîchement inauguré en bas des Champs-Élysées.
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