Journée nationale du souvenir de la déportation : hommage de la Ville de Paris
Actualité
Mise à jour le 27/04/2020
En ce dernier dimanche d’avril, les cérémonies prévues pour la Journée nationale du souvenir de la déportation ne pourront pas avoir lieu dans leur format habituel en raison de l’épidémie de coronavirus. 75 ans après la libération des camps, la Ville de Paris rend hommage à tous ceux qui sont morts dans les camps et à tous ceux qui, rescapés, ont porté la mémoire de ce crime contre l’humanité.
Chaque année, le dernier dimanche d’avril est dédié à la mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration et d’extermination nazis lors de la Seconde Guerre mondiale.
En raison du contexte sanitaire actuel, ces cérémonies ne pourront pas se tenir sous leur format habituel, qui consiste en un dépôt de gerbe des autorités de l’État et des autorités municipales, suivi de la lecture d’un message rédigé par les associations de mémoire de la déportation.
En cette année du 75e anniversaire de la Libération des camps, fidèle à son travail de mémoire, la Ville de Paris déposera bien une gerbe sur les trois lieux de mémoire, en huit clos, afin d’être au rendez-vous de ce temps de mémoire important.
A Paris, le souvenir s’organise chaque année le dernier dimanche d’avril autour de trois lieux de mémoire :
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Le Mémorial des Martyrs de la Déportation, sur l’île de la Cité
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Le Mémorial de la Shoah, rue Geoffroy l’Asnier
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L’Arc de Triomphe, pour un ravivage de la flamme à 18h30
Journée nationale du souvenir de la déportation
Cette journée a été officiellement instaurée à l’unanimité par le Parlement avec le vote de la loi n°54-415 du 14 avril 1954. L’exposé des motifs de cette loi dégageait ainsi les objectifs mémoriels : « Il importe de ne pas laisser sombrer dans l’oubli les souvenirs et les enseignements d’une telle expérience, ni l’atroce et scientifique anéantissement de millions d’innocents, ni les gestes héroïques d’un grand nombre parmi cette masse humaine soumise aux tortures de la faim, du froid, de la vermine, de travaux épuisants et de sadiques représailles, non plus que la cruauté réfléchie des bourreaux. »
En France, pendant la Seconde Guerre mondiale, des dizaines de milliers de personnes ont été déportées, parce que juifs (76 000), Résistants, tziganes, homosexuels ou opposants politiques. Paris en particulier fût particulièrement meurtrie par la rafle dite « du billet vert » du 14 mai 1941 et par celle du « Vel’ d’Hiv » des 16 et 17 juillet 1942. Au cours de cette dernière, plus de 13 000 personnes dont 4 415 enfants furent arrêtées et déportées parce qu’elles étaient juives.
En France, pendant la Seconde Guerre mondiale, des dizaines de milliers de personnes ont été déportées, parce que juifs (76 000), Résistants, tziganes, homosexuels ou opposants politiques. Paris en particulier fût particulièrement meurtrie par la rafle dite « du billet vert » du 14 mai 1941 et par celle du « Vel’ d’Hiv » des 16 et 17 juillet 1942. Au cours de cette dernière, plus de 13 000 personnes dont 4 415 enfants furent arrêtées et déportées parce qu’elles étaient juives.
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