La légende Tony Parker s'expose en photos
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Mise à jour le 24/01/2020
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Tony Parker s'est rendu vendredi 24 janvier devant les grilles de l'enceinte de la tour St-Jacques (4e) pour découvrir l'exposition qui lui est consacrée. Celle-ci retrace le parcours du meneur de jeu français à travers des photos mythiques, réalisées par Catherine Steenkeste et Andrew D. Bernstein, deux photographes iconiques de la NBA.
Vendredi 24
janvier 2020, Tony Parker a découvert l’exposition #MerciTony qui lui est
consacrée sur les grilles du square de la Tour Saint-Jacques, peu avant le
premier match de saison régulière NBA à Paris, à 17h30 à l'AccorHotelsArena
(12e).
Les clichés
retracent des moments-clés de sa carrière : un duel avec Kobe Bryant lors des
Playoffs NBA 2004, les Finales NBA 2007 contre LeBron James des
Cleveland Cavaliers, son sacre de MVP de la finale (meilleur joueur) suite à la victoire de
son équipe, les Spurs… Visible jusqu'au 3 février 2020, cette exposition photo retrace ainsi le parcours du charismatique meneur de jeu français ayant conquis les États-Unis.
Retiré des parquets depuis juin 2019, le basketteur de 37 ans a parcouru avec
les panneaux avec émotion, en se remémorant les matchs ou encore un de ses
premiers shootings. Présents à ses côtés, Catherine Steenkeste, l’une des rares
femmes photographes à travailler pour NBA Photos et Andrew D. Bernstein, « Andy »,
photographe de nombreuses équipes, co-fondateur de NBA Photos. Ce
dernier revient sur son expérience avec le Français Tony Parker.
Que signifie l'exposition #MerciTony pour vous ?
Je suis très
heureux que mon travail soit exposé ici à Paris, qui est aussi un travail commun
avec ma collègue Catherine Steenkeste (NDLR : cette Lilloise désormais Parisienne a été
photographe des Los Angeles Lakers et de la NBA. Il l’a découverte et lui a
proposé d’intégrer son équipe lors d’un match des Lakers, au Staples Center).
Cette sélection est une combinaison parfaite entre l’expérience de
Catherine de Tony avec l’équipe nationale, et la mienne avec la NBA et les Spurs de
San Antonio. Nous avions pensé à l’idée de monter une exposition, et ici, c’était
trop beau pour être vrai. Tony est un tel héros national en France. C’est une
célébration de sa retraite sportive à travers la photographie.
Et de venir à Paris ?
Je viens à Paris
pour la NBA depuis 1991. Je suis venu notamment avec les Lakers en 1991 et quelques
autres occasions après. Et je suis de retour pour les NBA Paris Game ce soir
avec les Milwaukee Bucks et les Charlotte Hornets. C’est toujours très enthousiasmant de venir dans
un pays avec la NBA car elle a ouvert le basket-ball à tellement de cultures à travers tout le monde et c’était la vision de David Stern. Et, c’est
ma 38e saison en tant que photographe, je suis fier de faire partie
de ça depuis le début.
Comment a évolué Tony Parker depuis que vous le connaissez ?
Catherine l’a
connu à ses débuts en France. Pour ma part j’ai fait sa connaissance durant son
année de rookie (NDLR : première
année en tant que professionnel NBA). Très franchement, je ne pensais pas
vraiment à lui à ses débuts. C’était un garçon pas très grand, il n’y avait pas
beaucoup de joueurs européens à ce moment en NBA. J’ai pensé, ce qu’on dit en
anglais « A flash in a pan »,
qu’il n'allait faire que passer. Mais il a persévéré, il a sans cesse travaillé son jeu, il a supporté des années et
des années de tortures (rires). Pas littéralement bien sûr ! Mais Gregg
Popovitch (l’entraîneur des Spurs) est un coach très exigeant.
Et maintenant,
quand on regarde en arrière, il a quatre titres de champion NBA, un titre de champion d'Europe, il est propriétaire d’une équipe, a deux enfants. Et il revient
maintenant en France comme un héros national et il vient célébrer cela à
travers ces photos.
Quel message tirer de cette rétrospective, quelle leçon de vie ?
La photo, c’est
un art créatif, et comme le basket, tous les sports, il faut être passionné. Peu
importe quelle est ta passion, il faut la suivre jusqu’où elle mène. J’ai fait un livre avec Kobe Bryant, « Mamba mentality ». C’est aussi ma
façon de penser : prendre sa passion et l’apporter au niveau le plus haut,
sans jamais se contenter d’être assez bon.
Plus d'informations sur l'exposition Tony Parker, sur les grilles du square de la Tour Saint-Jacques jusqu'au 3 février.
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