Emissions de gaz à effet de serre : où en est Paris ?
Focus
Mise à jour le 08/04/2025

Sommaire
L'empreinte carbone de Paris a connu une baisse de 32% entre 2004 et 2022. La réduction des émissions de gaz à effet de serre s'accompagne également d'actions concrètes pour transformer la ville et le quotidien de ses habitants. Voici les chiffres à retenir.
Des émissions locales en forte baisse : Paris respire mieux
Les émissions générées directement à Paris atteignent 4,72 millions de tonnes de CO2e en 2022. Cette baisse s'explique principalement par les efforts réalisés dans les transports et les bâtiments, deux secteurs clés de la transition écologique.
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Transports :
Paris a réduit le nombre de voitures de 45% dans ses rues, accompagné d'une baisse de 13% sur le périphérique. Cette évolution est due à des politiques publiques ambitieuses : la création de la Zone à Faibles Émissions, l’aménagement de pistes cyclables, et le développement des transports en commun. Les "rues aux enfants", qui sécurisent les abords des établissements scolaires, illustrent aussi la volonté de privilégier une mobilité douce et un air plus pur. -
Bâtiments :
Les rénovations énergétiques et la modernisation des réseaux de chauffage urbain (moins de charbon, moins de fioul) ont permis une baisse de 28% des émissions liées aux logements, bureaux et industries. Ces efforts s’accompagnent d’une meilleure sobriété énergétique, limitant les consommations inutiles.
Au-delà de Paris : des secteurs encore très émetteurs
Les activités liées à Paris mais réalisées en dehors de la ville représentent encore une part importante de l’empreinte carbone, même si elles ont diminué de 31% depuis 2004.
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Transport aérien :
Avec 26% de l’empreinte carbone totale, il reste le principal responsable des émissions. Cependant, les Parisiens prennent moins l’avion : en 2022, leurs déplacements aériens ont généré 57% d’émissions de moins qu’en 2004, une diminution accentuée par la crise COVID. -
Alimentation :
L’alimentation, responsable de 21% des émissions, reste un enjeu majeur. Bien qu’en baisse de 8%, il faudra continuer à évoluer vers une agriculture durable et des pratiques alimentaires plus respectueuses de l’environnement. -
Transports hors de Paris :
Les trajets liés à Paris mais effectués hors de la ville (routiers, ferroviaires, fluviaux) représentent 18 % de l’empreinte carbone et ont diminué de 13%. Les constructions et les matériaux de chantier, eux, comptent pour 6%, avec des progrès en matière d’optimisation et de durabilité.
Paris montre qu’il est possible d’agir efficacement contre le réchauffement climatique, tout en améliorant la qualité de vie de ses habitants.
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