Mars bleu : un mois pour promouvoir le dépistage du cancer colorectal
Actualité
Mise à jour le 04/03/2024
Attention, cet article n'a pas été mis à jour depuis le 04/03/2024, il est possible que son contenu soit obsolète.
Sommaire
Chaque année, la campagne « Mars Bleu » informe le grand public des bénéfices du dépistage du cancer colorectal. Retrouvez les actions engagées entre le 1er et le 31 mars.
Le cancer du côlon est le deuxième cancer le plus meurtrier en France, derrière le cancer du poumon et devant le cancer du sein. Chaque année, il touche plus de 47 500 personnes et cause environ
17 000 décès. Si ces cancers sont en partie évitables par la connaissance des facteurs de
risques, ils restent un problème important de
santé publique par leur fréquence et leur gravité.
En Île-de-France, le cancer du côlon est responsable chaque année de plus de 2 230 décès.
Le cancer colorectal peut pourtant être guéri dans 90 % des cas lorsqu’il est détecté à un stade précoce.
Où et comment s’informer ?
Le Centre Régional de coordination du dépistage des cancers, les équipes de la direction de la santé publique de la Ville de Paris, et l’assurance maladie mettent en œuvre des actions de prévention et de dépistage.
Mars bleu : un mois pour promouvoir le dépistage du cancer colorectal
Du samedi 02 mars 2024 au samedi 30 mars 2024
Une exposition virtuelle autour du côlon
La Ligue contre le Cancer organise une exposition virtuelle autour du côlon. Grâce à une plateforme accessible depuis
un ordinateur, un smartphone ou une tablette, l’exposition propose une approche
visuelle de l’intérieur de cet organe et donne des explications quant à
l’importance du dépistage précoce pour combattre la maladie.
La campagne sur les réseaux sociaux
La campagne #ParlonsFesses et
#BougezVosFesses permet de libérer la parole autour du cancer colorectal et
encourage chaque personne de 50 à 74 ans à se faire dépister rapidement.
Trois vidéos pédagogiques et informatives
L’Institut national du cancer (l’INCa) a publié trois
vidéos pédagogiques et informatives :
-
Cancer colorectal : pourquoi se faire dépister ?
Vidéo Youtube
-
Dépistage du cancer colorectal : qui est concerné ?
Vidéo Youtube
-
Mode d’emploi du test de dépistage du cancer du colorectal
Le test de dépistage du cancer colorectal est un test simple et efficace à réaliser chez soi. Il consiste en un prélèvement unique de selles grâce à un bâtonnet qui est ensuite à placer dans un tube hermétique garantissant sa conservation.
Le test et la fiche d’informations transmise avec le kit, à compléter par la personne testée, sont à adresser via l’enveloppe T fournie au laboratoire de biologie médicale, dont les coordonnées figurent sur celle-ci.
Vidéo Youtube
Pourquoi et comment se faire dépister ?
Le dépistage permet de découvrir des polypes avant qu’ils n’évoluent en cancer. Il peut également amener à la découverte précoce d’un cancer colorectal qui peut être guéri dans 9 cas sur 10.
Alors
que le pronostic dépend fortement du stade du cancer au moment du diagnostic,
les autorités de santé ont mis en place une politique de dépistage de la
maladie entre 50 ans et 74 ans. Il repose sur une technique : la détection de
traces de sang (invisibles à l’œil nu) dans les selles.
Sachant que plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de survie, un cancer du côlon diagnostiqué tôt peut être guéri dans 90 % des cas. D’où l’importance que revêt ce dépistage et mieux encore celui des polypes colorectaux qui peuvent être des lésions pré-cancéreuses.
80 % des cancers du côlon se développent chez des personnes n’ayant pas d’antécédents familiaux. Pourtant, le taux de participation reste en baisse constante depuis plusieurs années. En 2019-2020, il s’élevait à 28,9 %, contre 30,5 % en 2018-2019.
Sachant que plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de survie, un cancer du côlon diagnostiqué tôt peut être guéri dans 90 % des cas. D’où l’importance que revêt ce dépistage et mieux encore celui des polypes colorectaux qui peuvent être des lésions pré-cancéreuses.
80 % des cancers du côlon se développent chez des personnes n’ayant pas d’antécédents familiaux. Pourtant, le taux de participation reste en baisse constante depuis plusieurs années. En 2019-2020, il s’élevait à 28,9 %, contre 30,5 % en 2018-2019.
Les Parisiennes et les Parisiens sont invités tous les deux ans par le CRCDC-IDF à participer au dépistage et en parler à leur médecin traitant. Celui-ci leur remettra un test immunologique à faire à domicile en l’absence d’antécédents personnels et/ou familiaux.
Il s’agit d’un test simple, rapide et indolore qui ne nécessite qu’un seul prélèvement.
Le chiffre
En 2022, 67 000 femmes et hommes de 50 à 74 ans ont choisi de se faire dépister
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