Prévention et Sécurité
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Mise à jour le 05/03/2018
Attention, cet article n'a pas été mis à jour depuis le 05/03/2018, il est possible que son contenu soit obsolète.
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Sommaire
Lutte contre les incivilités, protection des équipements, prévention de la délinquance, protection des écoliers, aides aux victimes… tout savoir sur la prévention et la sécurité à Paris.
La lutte contre les incivilités
A Paris, le Préfet de Police exerce, au-delà de ses compétences de représentant de l’État, les pouvoirs et attributions qui sont confiés aux maires de droit commun en matière de police municipale.
Le Maire de Paris est, pour sa part, chargée du respect des règles dans un certain nombre de domaines relevant des incivilités.
Le respect des règles de civilité sur l’espace public, notamment en matière de tranquillité publique et de propreté, constitue une attente forte des Parisiens. Mieux y répondre est un engagement majeur de la mandature.
La lutte contre les incivilités s'intensifie
L’intensification de la lutte contre les incivilités est l’un des principaux objectifs avec la création de la direction de la prévention, de la sécurité et de la protection qui rassemble la totalité des personnels en charge de la lutte contre les incivilités.
Juridiquement qualifiés «d’agents de la Ville de Paris chargés d’un service de police», agréés par le procureur de la République et assermentés, ces agents peuvent verbaliser dans un certain nombre de domaines : dépôts irréguliers, collecte des ordures ménagères, déjections canines, divagations d’animaux, épanchements d’urine, nuisances sonores, terrasses-étalages, règlement des espaces verts, marchés, chantiers, occupation de la voie publique.
Composée de plus de 3300 agents municipaux, la direction de la prévention contribue par des actions de prévention, de médiation, de dissuasion, et si nécessaire, de verbalisation, à la régulation de l’espace public et à la tranquillité des Parisiens.
La lutte contre les incivilités s’articule, à l’échelon local, autour de 10 circonscriptions. Le chef de circonscription devient le seul interlocuteur des mairies d’arrondissement en matière de lutte contre les incivilités.
Chaque circonscription dispose notamment sur le terrain :
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d’une quarantaine d’inspecteurs de sécurité, dont une brigade VTT, présents de 7h à 23h
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d’une brigade de surveillance des espaces verts, composée d’agents d’accueil et de surveillance,
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d’une cellule de coordination de la lutte contre les incivilités qui, en relation avec les mairies et les services de la propreté et des parcs et jardins, oriente les opérations de lutte contre les incivilités dans les zones les plus sensibles. Les membres de ce nouveau service participent également aux initiatives visant à sensibiliser les riverains et usagers au respect de la règle et de l’espace public (réunions, actions de communication, marches exploratoires, interventions dans les établissements scolaires, etc.).
La brigade d'intervention de Paris
La Mairie de Paris dispose d’une brigade d’intervention (BIP) composée de plus de 300 agents.
Ce service intervient sur l’ensemble du territoire parisien, particulièrement sur les plages horaires peu couvertes par les circonscriptions (soirée, week-end, nuit). Elle mène des opérations d’envergure ou ciblées de lutte contre les incivilités et de verbalisation sur des territoires sensibles ou dépassant les limites d’une circonscription ou encore relatives à un type spécifique d’incivilités. Elle vient en appui des dispositifs mis en place par les circonscriptions et répond aux situations d’urgence.
Elle participe à la sécurisation d’événements sensibles nécessitant des moyens dépassant ceux dont disposent les circonscriptions.
Avec des modes d’action adaptés permettant de couvrir 24h/24 et 7j/7 l’ensemble du territoire parisien, la BIP est composée des unités suivantes :
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une unité d’appui, comptant plus de 150 agents dont les ¾ sont essentiellement présents en soirée
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une unité de nuit, comptant une centaine d’agents
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une unité motocycliste, comptant 20 agents
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une unité cynophile, comptant 25 agents
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une unité de protection, comptant une douzaine d’agents
Les procès-verbaux automatisés : une innovation technologique
La dématérialisation de la procédure de relevé des infractions met un terme à l’utilisation du traditionnel carnet à souche. Les inspecteurs de sécurité de la Ville de Paris (ISVP) utilisent désormais un smartphone pour relever les infractions sur la voie publique. Cet outil permet notamment une saisie intuitive des informations nécessaires à l’établissement d’un procès-verbal, la prise de photos servant de preuve pour le constat et la géolocalisation du lieu de l’infraction. Les informations saisies sont transmises par WIFI directement au Centre national de traitement des procès-verbaux. La procédure présente l’avantage d’être plus souple, plus rapide et plus fiable.
Cet outil de verbalisation est innovant et la Ville de Paris est la première collectivité en France à l’utiliser à grande échelle et exclusivement pour la lutte contre les incivilités.
La protection des équipements
La nécessité de protéger les propriétés domaniales de la Ville de Paris (équipements, bâtiments), les usagers qui les fréquentent et les personnels qui y travaillent, a amené la Municipalité à recruter et à former des personnels en charge de la sécurité.
Les 600 inspecteurs de sécurité de la Ville de Paris patrouillent, 24 H sur 24, dans les équipements municipaux (espaces verts, crèches, stades, gymnases, musées, bibliothèques, conservatoires, équipements sociaux, cimetières,…) afin de mener une action préventive et dissuasive. Ils effectuent leurs rondes essentiellement à pied ou à vélo.
Ces missions sont priorisées au quotidien en fonction des demandes des maires d'arrondissement, des services municipaux et des signalements d'atteintes à la tranquillité publique recensées par l'Observatoire Parisien de la Tranquillité Publique.
Au sein des équipements, les agents d'accueil et de surveillance sont au contact des usagers
A la porte des mairies d'arrondissement ou des bâtiments administratifs, dans les jardins et espaces verts ou dans les cimetières, près de 1 000 agents d'accueil et de surveillance accueillent, orientent le public, et interviennent en cas de difficultés.
Afin de compléter l'action des agents municipaux, la Mairie de Paris a par ailleurs recours à des prestataires externes afin d'assurer des missions de sûreté ou de sécurité incendie dans bon nombre d'équipements municipaux (maisons des associations, salles municipales, centres d'action sociale, bibliothèques, conservatoires, centres de loisirs, immeubles et terrain communaux en cours de réaffectation, gymnases mis à la disposition des sans-abri dans le cadre du Plan d'Urgence Hivernal, etc.).
L'ensemble de ces agents est relié en permanence au Centre de Veille Opérationnelle (CVO) qui, tous les jours de l'année (24H / 24), déclenche, en cas de nécessité, les services municipaux.
La prévention situationnelle
La Mairie de Paris réalise des études de prévention situationnelle à l’occasion de projets de construction, d’urbanisme ou de réalisation d’espaces verts. Elle effectue des diagnostics de sûreté pour les équipements présentant une vulnérabilité en termes de tranquillité publique. Elle préconise et coordonne les travaux d’installation des dispositifs de sûreté et de détection d'intrusion.
La sécurisation des immeubles sociaux
Créé à l'initiative de la Mairie de Paris en avril 2004, le groupement parisien inter bailleurs de surveillance (GPIS) est un système original de surveillance des ensembles immobiliers sociaux, prioritairement situés dans les quartiers "politique de la Ville". Les agents du GPIS interviennent quotidiennement de 19 heures à 5 heures dans 10 arrondissements parisiens (10e, 11e, 12e, 13e, 14e, 15e, 17e, 18e, 19e et 20e), par rondes ou sur appels des locataires. Le numéro d'appel du GPIS se trouve dans votre hall d'immeuble, le service est gratuit et il n'est pas indispensable de donner votre identité.
Ce dispositif concerne plus de 75 000 logements sociaux répartis sur environ 500 sites. Le budget du GPIS est alimenté par les cotisations des bailleurs. La Ville y participe par le biais du versement d'une subvention représentant plus du tiers du budget du GPIS.
Ce dispositif concerne plus de 75 000 logements sociaux répartis sur environ 500 sites. Le budget du GPIS est alimenté par les cotisations des bailleurs. La Ville y participe par le biais du versement d'une subvention représentant plus du tiers du budget du GPIS.
La prévention de la délinquance
Le Contrat Parisien de Prévention et de Sécurité
La coopération entre les principaux partenaires publics parisiens compétents en matière de prévention et de sécurité (Ville de Paris, Préfecture de Police, Parquet de Paris, Education Nationale, Préfecture de Paris et l’ensemble du secteur associatif) a pour cadre le contrat parisien de prévention et de sécurité (CPPS). Le CPPS fixe les objectifs et les moyens de mise en œuvre de la politique de prévention et de sécurité à Paris. Signé pour la première fois en 2000, le CPPS a fait l’objet de plusieurs avenants et est aujourd’hui, à l’issue d’un important travail de concertation, profondément renouvelé.
Les trois nouvelles priorités
Le nouveau contrat présente un plan d'actions réorganisé autour des trois axes principaux, en cohérence avec ceux de la stratégie nationale de prévention de la délinquance : prévenir la délinquance des jeunes, protéger les personnes vulnérables, lutter contre les violences faites aux femmes et les violences intrafamiliales, et renforcer l'aide aux victimes, et améliorer la tranquillité publique.
Cette nouvelle organisation plus lisible permet de prioriser et mettre en cohérence l'ensemble des actions en direction des jeunes publics, lesquelles étaient dans le précédent contrat réparties entre les différents axes. Elle introduit un nouveau thème relatif à la tranquillité publique qui n'était pas explicitement traité précédemment et maintient les actions en direction des personnes vulnérables et des femmes victimes de violence.
Les 9 nouveaux dispositifs
Débutant par la nécessité de promouvoir la citoyenneté, le nouveau CPPS se décline en 31 fiches-action, dont 9 introduisent des thèmes nouveaux :
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prévenir la radicalisation et accompagner les familles ;
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mettre à l'abri les familles dormant dans la rue ;
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renforcer la sécurité des seniors ;
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renforcer la sécurité des touristes ;
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renforcer la protection des agents chargés d'une mission de service public ;
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lutter contre la vente à la sauvette et les activités illicites dans l'espace public ;
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lutter contre les incivilités dans l'espace public ;
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prévenir la délinquance dans les transports et les gares ;
-
promouvoir une vie nocturne apaisée.
Les Parisiens consultés
Le CPPS est un document partagé qui reflète les priorités de chaque signataire. Les Maires des 20 arrondissements parisiens ont été très largement associés à la définition des thèmes et du contenu.
La concertation sera élargie aux Parisiens eux-mêmes lors de la déclinaison de ce document par arrondissement. Inscrite à la fois dans la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine et dans la feuille de route fixée par le Maire de Paris, la participation citoyenne sera mise en œuvre grâce à différentes démarches de consultation et d'association des Parisiens : Conseil de la Jeunesse, conseils de quartiers, comités d'initiatives et de consultation d’arrondissement, mise en place d'une rubrique prévention et sécurité dans les enquêtes réalisées par les bailleurs sociaux auprès des locataires, résultats des questionnaires aux habitants dans les quartiers relevant d'une Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP), etc.
Le Contrat Parisien de Prévention et de Sécurité 2015 -2020
La lutte contre la récidive
Parmi les nombreuses actions pilotées par la Ville de Paris dans ce domaine, et en collaboration avec le Service pénitentiaire d’insertion et de probation de Paris (SPIP), la plus visible concerne l’accueil dans ses services de plus de 300 personnes condamnées à une peine de Travail d’Intérêt Général (TIG) ou à des mesures de réparation pénale.
Une convention a par ailleurs été signée avec la Cyclocity (filiale de JC Decaux) afin d'accueillir, au sein des ateliers de réparation, de jeunes mineurs ayant commis des infractions sur les Vélib' (vols, dégradations, etc.).
La Ville de Paris permet également à des personnes en aménagement de peine (semi-liberté, sursis avec mise à l’épreuve, bracelet électronique) de participer à des activités au sein des espaces verts de la Ville, avec un volet formation et un accompagnement social renforcé.
De plus la Ville de Paris cofinance un dispositif visant à éviter la sortie sèche de prison. Deux coordinateurs justice (au sein des maisons d’arrêt Fleury, Fresnes et La Santé) accompagnent ainsi les jeunes Parisiens incarcérés pour les aider à construire un projet personnel, obtenir un aménagement de peine et préparer leur sortie de prison, tout en favorisant leur insertion professionnelle.
Elle participe enfin au programme d’insertion professionnelle de jeunes impliqués dans le trafic de stupéfiants. Aidés par les éducateurs qui les suivent, ces jeunes sont mis en contact avec un réseau d’entreprises partenaires et bénéficient de formations complémentaires.
La protection des écoliers
La sécurité des petits Parisiens qui se rendent à l'école est une priorité pour la Ville de Paris et pour la Préfecture de Police. Chaque année, elles établissent la liste des lieux de traversée de rues par les écoliers qui nécessitent une surveillance particulière.
Dans chaque arrondissement, ces «points d’école» sont classés par ordre de dangerosité selon un ensemble de critères : volume et vitesse moyenne du trafic, nature des aménagements de voirie, signalisation, accidentologie recensée au cours des années précédentes, etc.
Dans chaque arrondissement, ces «points d’école» sont classés par ordre de dangerosité selon un ensemble de critères : volume et vitesse moyenne du trafic, nature des aménagements de voirie, signalisation, accidentologie recensée au cours des années précédentes, etc.
Les surveillants sont reconnaissables à leur chasuble jaune portant l'inscription «MAIRIE DE PARIS - SECURITE ECOLE» et à leur raquette rouge indiquant «STOP ECOLE».
Lundi et jeudi, 4 fois par jour- De 8h00 à 8h40- De 11h10 à 11h50- De 13h00 à 13h40- De 16h10 à 16h50Mardi et vendredi, 5 fois par jour- De 8h00 à 8h40- De 11h10 à 11h50- De 13h00 à 13h40- De 14h40 à 15h20- De 16h10 à 16h50Mercredi, 2 fois par jour- De 8h00 à 8h40- De 11h10 à 11h50
Les conditions à remplir :. Habiter à proximité d'un point d'école référencé. Être âgé(e) de plus de 18 ans. Être apte au travail sur la voir publique. Pas de condition de nationalitéLes caractéristiques du poste :. Vous serez formé(e) avant de prendre vos fonctions. Vous travaillerez près de chez vous. Vous travaillerez pendant les périodes scolaires, du lundi au vendredi (voir les horaires ci-dessus). Vous percevrez une indemnité. Les postes sont à pourvoir immédiatement.Pour tout renseignement :. Téléphoner à la direction de la prévention et de la protection de la Mairie de Paris Bureau de l'emploi non-permanent au 01 42 76 75 05
L'accompagnement des personnes âgées lors des opérations bancaires
Un service gratuit
Pour rassurer les personnes âgées et préserver leur sécurité, la Ville de Paris a renforcé le dispositif d’accompagnement et de protection mis à leur disposition pour effectuer des opérations bancaires en toute sérénité.
Sur un simple appel téléphonique (01.42.76.77.77.) toute personne âgée qui désire effectuer des opérations bancaires peut s'assurer de la protection des inspecteurs de sécurité de la Ville de Paris. Le jour du rendez-vous, à l'heure convenue par téléphone, les inspecteurs de sécurité, en civil et munis de leur carte professionnelle, viennent chercher la personne à la porte de son domicile. Le transport jusqu'à l'établissement financier s'effectue en voiture banalisée et climatisée. Les inspecteurs de sécurité se tiennent toujours près de la personne lorsqu'elle effectue ses démarches et la reconduisent à son domicile.
L'assistance aux catégories les plus fragiles de la population
Dans le cadre de sa politique de prévention, la Ville de Paris a mis en place un certain nombre de dispositifs tendant à protéger et à assister certaines catégories les plus fragiles de la population.
L'assistance aux personnes sans-abri
Créée en 2004, l’Unité d’Assistance aux Sans-Abri (UASA) intervient sur l’ensemble du patrimoine municipal (notamment bois de Vincennes et de Boulogne, parcs et jardins) ou dans des lieux où les autres maraudes ne peuvent se déplacer (sites particulièrement sensibles, talus de périphérique, canaux, etc.).
Cette unité municipale unique en France est constituée de 27 inspecteurs de sécurité, de 2 travailleurs sociaux et de 2 interprètes qui maraudent pour maintenir un lien avec les sans-abri, les orienter vers les structures d’accueil et contribuer à les «sortir de la rue».
Dans le cadre du Pacte parisien de lutte contre la grande exclusion, en lien avec "la grande cause parisienne", cette unité joue aussi un rôle fondamental pour la mise à l’abri des familles à la rue, si besoin en effectuant des signalements et en assistant les services sociaux dans l’exécution des mesures de protection de l’enfance prises par la Justice.
Elle intervient également à l'occasion des déclenchements des plans urgence "hivernale" et "canicule".
Elle intervient également à l'occasion des déclenchements des plans urgence "hivernale" et "canicule".
L'aide aux jeunes en difficulté
Les «Cellules d’échanges d’informations nominatives Mineurs en difficulté»
Créées en 2012, elles réunissent les différents partenaires des conseils de sécurité et de prévention de la délinquance d’arrondissement (Police, Justice, Éducation Nationale, Mairie d’arrondissement, etc.) ainsi qu’un représentant des services sociaux. Il s’agit ici d’identifier le plus en amont possible des mineurs, connus de différents professionnels, qui risquent de basculer sur des trajectoires délinquantes, pour les orienter ensuite vers une prise en charge socio-éducative (travailleurs sociaux, Réussite Éducative, clubs de prévention, correspondants de nuit, Ville Vie Vacances, etc.). Deux nouvelles cellules d’échange préventif d’information concernant les mineurs sous-main de justice et ceux signalés comme étant en voie de radicalisation ont été créées en 2014.
L’Opération « Ville-Vie-Vacances »
La Ville de Paris a renforcé depuis 2002 le programme Ville Vie Vacances, cofinancé avec l’État, qui permet aux jeunes qui ne partent pas en vacances et ne s’inscrivent pas dans les structures ouvertes à tout public de bénéficier d’activités ludiques, culturelles et sportives, avec un contenu éducatif. Cette opération permet chaque année de financer près de 300 projets (dans les 10e, 11e, 12e, 13e, 14e, 15e, 17e, 18e, 19e et 20e arrondissements) qui touchent plus de 5 000 jeunes.
Le schéma départemental d'aide aux victimes
Le dispositif parisien de l’aide aux victimes se caractérise par une multitude de partenaires – justice, Ville de Paris, préfecture de police, préfecture de région Ile-de-France, préfecture de Paris, barreau, association d’aide aux victimes, APHP, etc – devant répondre aux besoins de victimes présentant des problématiques différentes : violences intra-familiales, personnes vulnérables, touristes, victimes d’accidents collectifs, victimes d’actes de terrorisme.
Afin de mieux répondre aux besoins des victimes, en coordonnant l’action des différents acteurs concernés, la rédaction d'un schéma départemental parisien de l’aide aux victimes d’infraction pénale a été réalisée.
La tranquillisation des quartiers et des événements festifs
La tranquillité publique dans nos quartiers et dans nos équipements nécessite une forte collaboration entre services de police en charge de la sécurité publique et une certaine complémentarité.
La présence dissuasive des inspecteurs de sécurité de la Ville de Paris placés sous l’autorité de le Maire de Paris participe à l’amélioration du sentiment de sécurité des habitants des quartiers, des usagers et personnels des équipements municipaux.
Trois dispositifs spécifiques ont également été mis en place pour répondre aux légitimes préoccupations des Parisiens : les correspondants de nuit, les zones de sécurité prioritaire (ZSP) et le plan « sécurité touristes ».
Les correspondants de nuit
Au contact direct des habitants, à des horaires où la plupart des habitants reviennent de leur travail, de la crèche ou de l’école, parfois à des horaires où seuls les services d’urgence sont ouverts, ces 125 agents municipaux, qui peuvent être joints par téléphone, assurent trois types de missions : la médiation (prévention des nuisances et des incivilités, résolution de «petits» conflits de voisinage ou entre usagers de l’espace public) ; la veille sociale (écoute des personnes fragilisées, orientation vers les services sociaux) ; la veille technique (signalement aux services techniques sur des dysfonctionnements en matière de voirie, d’éclairage, de propreté, etc.).
Ce dispositif concerne désormais dix quartiers situés dans dix arrondissements de la Capitale. Afin d’étendre leur champ d’action et de s’adapter à l’évolution des situations locales, plusieurs périmètres d’intervention des CDN ont été élargis dans les 12e, 13e, 14e, 19e et 20e arrondissements.
Ce dispositif concerne désormais dix quartiers situés dans dix arrondissements de la Capitale. Afin d’étendre leur champ d’action et de s’adapter à l’évolution des situations locales, plusieurs périmètres d’intervention des CDN ont été élargis dans les 12e, 13e, 14e, 19e et 20e arrondissements.
. 10e arrondissement (quartier Granges-aux-Belles / Buisson Saint-Louis). 11e arrondissement (quartier Orillon / Robert Houdin). 12e arrondissement (quartier Erard / Rozanoff / Reuilly / Gare de Lyon). 13e arrondissement (quartier Nationale / Olympiades / Baudricourt). 14e arrondissement (quartier Pernety / Plantes / Porte d'Orléans). 15e arrondissement (quartier Dupleix / Saint-Charles / Quatre-Frères-Peignot). 17e arrondissement (Epinettes / Porte d'Asnières / Porte de Saint-Ouen). 18e arrondissement (quartier Château-Rouge / Goutte d'Or). 19e arrondissement (quartier Bas-Belleville). 20e arrondissement (quartier Piat / Faucheur / Envierges / Cascades). 20e arrondissement (quartier Réunion /Saint-Blaise). 10e, 18e, 19e arrondissements (quartier Stalingrad)
Les Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP)
L’instauration depuis 2012 de zones de sécurité prioritaires dans les quartiers les plus sensibles a pour but de répondre aux préoccupations des habitants confrontés à la délinquance, à la violence et aux trafics de toutes sortes qui mettent en péril le lien social. L’objectif est de renforcer la collaboration accrue entre les différents acteurs (police, justice, mairie, services administratifs, techniques et sociaux, associatifs,…).
A Paris, trois ZSP ont été créées dans les quartiers Barbès / Château-Rouge / Goutte d’Or (18e arrondissement), Curial-Cambrai / Stalingrad (19e arrondissement) et Orteaux / Saint-Blaise / Réunion (20e arrondissement).
Dans ces quartiers, les inspecteurs de sécurité de la Ville de Paris et les correspondants de nuit sont particulièrement mobilisés pour rassurer les habitants, dissuader les contrevenants, intervenir lorsque cela s’avère nécessaire et lutter contre toutes formes d’incivilités, notamment contre les ventes sauvages. Les services techniques de la Ville (voirie, espaces vert, propreté) sont également fortement impliqués sur ces secteurs.
Dans ces quartiers, les inspecteurs de sécurité de la Ville de Paris et les correspondants de nuit sont particulièrement mobilisés pour rassurer les habitants, dissuader les contrevenants, intervenir lorsque cela s’avère nécessaire et lutter contre toutes formes d’incivilités, notamment contre les ventes sauvages. Les services techniques de la Ville (voirie, espaces vert, propreté) sont également fortement impliqués sur ces secteurs.
La sécurité des touristes et des événements festifs
Chaque année, Paris accueille plus de 30 millions de visiteurs, ce qui en fait la première destination touristique mondiale. Afin de renforcer la sécurité des touristes, un plan piloté par la Préfecture de Police permet d’assurer une présence policière accrue sur les sites touristiques, aux abords des hôtels et des grands magasins.
La Mairie de Paris participe à cette opération en intensifiant les patrouilles d'inspecteurs de sécurité sur les territoires municipaux à forte fréquentation touristique (Notre-Dame, Champ de Mars, Berges de Seine, Jardin des Champs-Élysées, Jardins du Trocadéro, Butte Montmartre, Jardin Tino Rossi, Canal Saint-Martin, Pont des Arts).
La Mairie de Paris participe à cette opération en intensifiant les patrouilles d'inspecteurs de sécurité sur les territoires municipaux à forte fréquentation touristique (Notre-Dame, Champ de Mars, Berges de Seine, Jardin des Champs-Élysées, Jardins du Trocadéro, Butte Montmartre, Jardin Tino Rossi, Canal Saint-Martin, Pont des Arts).
La Mairie de Paris est par ailleurs mobilisée pour sécuriser les événements festifs ayant lieu dans la Capitale : Paris sur glace, Foire du Trône, Carnaval Tropical, Paris Plages, Festival soirs d’été, Spectacle pyrotechnique du 14 juillet, Nuit Blanche, Passage à la nouvelle année, etc.
La prévention des risques majeurs
Par sa localisation, son économie et son histoire, Paris (et les Parisiens) peut être directement ou indirectement soumis à un ensemble de risques majeurs. Le risque majeur est la possibilité de survenance d’un événement dont les effets peuvent affecter un grand nombre de personnes, atteindre des ressources ou des infrastructures stratégiques et occasionner des dommages importants, dont les effets peuvent dépasser les capacités de réaction immédiate et normale de la société. Il est caractérisé par sa faible probabilité et sa forte gravité.
On distingue généralement les risques en quatre catégories : les risques naturels, les risques sanitaires, les risques bâtimentaires et les risques technologiques.
A Paris, c’est le Préfet de Police, préfet de la zone de défense et de sécurité, qui, en cas de crise, serait le directeur des opérations de secours coordonnant l’ensemble des acteurs concernés quel que soit leur statut (étatique, privé, municipal, civil, militaire…) ou leur champ de compétence (ordre public, secours, médical, transports, énergie, économique…).
Le Maire de Paris devrait, pour sa part, assurer la sauvegarde de la population en mobilisant l’ensemble des ressources de l’administration parisienne.
L’information de la population
La connaissance des risques constitue la base de toute action de prévention. L’information préventive doit permettre à chacun de connaître :
-
les risques majeurs auxquels il est susceptible d’être exposé,
-
les dommages prévisibles,
-
les mesures préventives qu'il peut prendre pour réduire sa vulnérabilité,
-
les moyens de protection et de secours mis en œuvre par les pouvoirs publics,
-
l’ensemble des dispositifs d’alerte.
Plusieurs documents sont ainsi mis à la disposition du public :
- Le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (DDRM) établi par la Préfecture de Police
- Le Dossier d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) qui recense les mesures de sauvegarde répondant aux risques naturels et technologiques majeurs sur le territoire de la commune.
- Le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) qui définit l’organisation prévue par la commune en cas de danger afin de prévenir, d’informer et d’assister les populations dans le but de protéger les citoyens, les biens et l’environnement.
- Le Dossier d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) qui recense les mesures de sauvegarde répondant aux risques naturels et technologiques majeurs sur le territoire de la commune.
- Le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) qui définit l’organisation prévue par la commune en cas de danger afin de prévenir, d’informer et d’assister les populations dans le but de protéger les citoyens, les biens et l’environnement.
- Les Plans Particuliers de Mise en sûreté (PPMS) :
Les établissements scolaires ou de la petite enfance peuvent être confrontés à des accidents majeurs, qu'ils soient d'origine naturelle (tempête, inondation…), technologique (nuage toxique, explosion…), ou à des situations d'urgence particulières (intrusion de personnes étrangères, attentats…) susceptibles de causer des dommages aux personnes et aux biens. Des plans de mise en sûreté sont établis pour faire face aux risques majeurs. Ils sont adaptés à la situation précise de chaque établissement et permettent la mise en œuvre des mesures de sauvegarde des enfants et des personnels en attendant l'arrivée des secours ou le retour à une situation normale.
Dans les établissements scolaires, pour en savoir plus sur les plans particuliers de mise en sûreté (PPMS) : Consulter la rubrique dédiée sur le site de l'Académie de Paris
Les établissements scolaires ou de la petite enfance peuvent être confrontés à des accidents majeurs, qu'ils soient d'origine naturelle (tempête, inondation…), technologique (nuage toxique, explosion…), ou à des situations d'urgence particulières (intrusion de personnes étrangères, attentats…) susceptibles de causer des dommages aux personnes et aux biens. Des plans de mise en sûreté sont établis pour faire face aux risques majeurs. Ils sont adaptés à la situation précise de chaque établissement et permettent la mise en œuvre des mesures de sauvegarde des enfants et des personnels en attendant l'arrivée des secours ou le retour à une situation normale.
Dans les établissements scolaires, pour en savoir plus sur les plans particuliers de mise en sûreté (PPMS) : Consulter la rubrique dédiée sur le site de l'Académie de Paris
Deux guides sont également mis à la disposition du public afin d'aider chacun à se préparer face aux situations d'urgence :
. Le premier "Je me protège en famille" édité par le ministère de l'Intérieur invite les familles à réaliser leur Plan Familial de Mise en Sûreté (PFMS)
. Le second "Situations d'urgence, préparez-vous", conçu par le Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris", permet une préparation efficace en un minimum d'étapes.
. Le premier "Je me protège en famille" édité par le ministère de l'Intérieur invite les familles à réaliser leur Plan Familial de Mise en Sûreté (PFMS)
. Le second "Situations d'urgence, préparez-vous", conçu par le Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris", permet une préparation efficace en un minimum d'étapes.
Un document pédagogique "Qu'est-ce qu'on risque ? Comprendre les risques majeurs à Paris" (DICRIM Jeunes 2015) sensibilise le jeune public parisien à quatre risques majeurs : le risque d'inondation, le risque de pollutions atmosphériques, les risques liés aux températures extrêmes et aux intempéries, le risque lié aux coupures d'électricité.
La planification
Afin d’apporter une réponse de sécurité civile adaptée aux situations anormales auxquelles elle pourrait être confrontée, la Ville de Paris a adapté, en fonction de ses spécificités, des plans nationaux ou régionaux, ou a mis en place ses propres plans (plan «canicule», plan «grands froids », plan «neige et verglas en Ile-de-France», plan «sécheresse»).
Parmi les risques majeurs auxquels la Ville de Paris est exposée, le risque de crue exceptionnelle de la Seine est le plus redouté. En effet, la concentration d’enjeux dans Paris est telle qu’une crue majeure de la Seine pourrait engendrer des dommages directs dont le montant pourraient s’élever à 30 milliards d’Euros (Cf. rapport OCDE, janvier 2014).
La Ville de Paris dispose d’un Plan de Prévention des Risques Inondations (PPRI) qui a été approuvé en 2003 puis révisé en 2007.
La réserve de sécurité civile
Depuis 2007, a été créée une «réserve communale de sécurité civile» qui a pour objet d'appuyer les services concourant à la sécurité civile en cas d'événements excédant leurs moyens habituels ou dans des situations particulières. Cette instance a trois missions principales :
-
informer et préparer les Parisiens face aux risques encourus par la commune,
-
assister les victimes en cas de sinistres,
-
apporter son soutien aux services municipaux sur le plan logistique et participer au rétablissement des activités.
Cette réserve, qui a pris le nom de «réserve solidaire», est composée d’agents retraités de la Ville de Paris qui ont décidé, après leur départ à la retraite, de poursuivre bénévolement leur engagement au service de la population parisienne pour contribuer à la mise en œuvre d’actions à caractère humanitaire.
La réserve solidaire est impliquée dans la mise en œuvre du « plan canicule » ou dans le « plan grands froids ».
Le "budget spécial" de la Préfecture de Police
Le Préfet de Police de Paris, représentant de l’État, est également une autorité de la commune de Paris pour le compte de laquelle il exerce une partie des pouvoirs de police municipale en lieu et place du maire. A ce titre, le Préfet de Police dispose de services composés de fonctionnaires territoriaux dont il est l’autorité territoriale, et d’un budget dit «spécial».
Ce budget spécial est essentiellement financé par des participations de la Ville de Paris, de l’Etat, et des collectivités de la petite couronne. Il est voté par le Conseil de Paris. Son montant s’élève pour 2015 à près de 7,19 Mds€ dont 654 M€ de dépenses de fonctionnement.
La participation de la Ville de Paris s’élève à 285M€ en 2015 pour les dépenses de fonctionnement et à 15M€ pour les dépenses d’investissement. Près de 80% des dépenses de fonctionnement permettent d’assurer les charges de personnels (Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris, Agents de Surveillance de Paris, autres services).
La participation de la Ville de Paris s’élève à 285M€ en 2015 pour les dépenses de fonctionnement et à 15M€ pour les dépenses d’investissement. Près de 80% des dépenses de fonctionnement permettent d’assurer les charges de personnels (Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris, Agents de Surveillance de Paris, autres services).
Le Plan Video-Protection pour Paris
La Ville de Paris a cofinancé à hauteur de 5 millions d’euros le Plan de vidéo-protection pour Paris (PVPP) : ce sont désormais 1 105 caméras qui sont installées dans la Capitale.
Par ailleurs la Ville a exonéré l’Etat de la redevance d’occupation du domaine public pour ces caméras.
Un Comité d’éthique a été mis en place par la Ville de Paris pour veiller au respect des libertés publiques.
La ville dispose également de 300 caméras de circulation ayant pour vocation de surveiller le trafic et consultables par les agents de la préfecture de Police.
Aux caméras du PVPP s’ajoutent les caméras de la RATP (9 000 dans les métros et RER et plus de 18 500 dans les bus et tramways), celles de la SNCF (4 596 dans les gares franciliennes et 6 559 dans les trains) ainsi que des caméras privées.
Par ailleurs la Ville a exonéré l’Etat de la redevance d’occupation du domaine public pour ces caméras.
Un Comité d’éthique a été mis en place par la Ville de Paris pour veiller au respect des libertés publiques.
La ville dispose également de 300 caméras de circulation ayant pour vocation de surveiller le trafic et consultables par les agents de la préfecture de Police.
Aux caméras du PVPP s’ajoutent les caméras de la RATP (9 000 dans les métros et RER et plus de 18 500 dans les bus et tramways), celles de la SNCF (4 596 dans les gares franciliennes et 6 559 dans les trains) ainsi que des caméras privées.
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